On avait déjà parlé plusieurs fois de cette fantaisie.
J'ai retrouvé le post avec la traduction du texte :
Ca aide toujours pour jouer, de savoir de quoi on parle...
Yannis a écrit :Non, un voyageur est un "Reisender" (du verbe reisen), alors que "Wanderer" signifie promeneur (comme le promeneur solitaire de Rousseau), et même plus spécifiquement promeneur dans la nature. La fantaisie tire son nom du lied "Der Wanderer" D439 dont voici les paroles (ma propre traduction) :
Je viens de la montagne,
la vallée fume, la mer gronde
j'erre silencieux, ne suis que peu joyeux,
et mon soupir demande toujours : où ?
Le soleil me laisse froid
la fleur fané, la vie vieux,
et ce qu'ils disent, un écho vide ;
je suis partout un étranger.
Où es-tu, mon pays adoré ?
Je t'ai cherché, pressenti, mais jamais connu !
Le pays, le pays vert comme l'espoir,
le pays où fleurissent mes roses.
Où mes amis se promènent,
où les morts resuscitent,
le pays qui parle ma langue,
ô pays, où es-tu ?
J'erre silencieux, ne suis que peu joyeux,
et mon soupir demande toujours : où ?
En un chuchotement d'esprit m'arrive la réponse :
«Là où tu n'es pas, se trouve le bonheur.»
Merci Louna pour cette belle traduction très romantique.
J'aimerais connaître tes sentiments au sujet de cette Der Wanderer interprétée par David Fray. Il est vrai que la vidéo ajouterait vraiment beaucoup à cette interprétation. Dis-moi ce que tu en penses...
Bonjour André, je n'ai pas encore eu le temps d'écouter entièrement l'extrait (et je ne me rappelle plus comment le repiquer...).
Peux tu le laisser encore un peu s'il te plait ? Et merci de l'avoir mis à disposition.
Au sujet de cette Fantaisie, 2 citations, qui je trouve, lui collent parfaitement :
"Oui, sans doute, je ne suis qu'un voyageur, un pèlerin sur la terre ! Et vous, qu'êtes vous donc ? " Goethe, Werther.
A laquelle Schumann répondrait : (il a surement lu Werther !) "Je suis un voyageur lointain, isolé, qui n'a plus que son coeur avec qui parler, rire ou pleurer".
N'est ce pas la 1ere question qu'on doit se poser lorsque qu'on écoute, et mieux, lorsqu'on joue la fantaisie ?
louna a écrit :Bonjour André, je n'ai pas encore eu le temps d'écouter entièrement l'extrait (et je ne me rappelle plus comment le repiquer...).
Peux tu le laisser encore un peu s'il te plait ? Et merci de l'avoir mis à disposition.
Au sujet de cette Fantaisie, 2 citations, qui je trouve, lui collent parfaitement :
"Oui, sans doute, je ne suis qu'un voyageur, un pèlerin sur la terre ! Et vous, qu'êtes vous donc ? " Goethe, Werther.
A laquelle Schumann répondrait : (il a surement lu Werther !) "Je suis un voyageur lointain, isolé, qui n'a plus que son coeur avec qui parler, rire ou pleurer".
N'est ce pas la 1ere question qu'on doit se poser lorsque qu'on écoute, et mieux, lorsqu'on joue la fantaisie ?
Bonjour Louna, aucun problème je laisse la Der Wanderer; prends tout ton temps, je supprime toujours ce qui est le plus ancien quand j'ai besoin de place...
Oui je pense aussi comme toi, Schumann a sûrement lu le roman de Goethe...
J'aimerais savoir ce que tu penses de l'interprétation de David Fray par rapport à tout ce que tu as déjà écouté.
Je viens enfin de pouvoir écouter l'interprétation de David Fray jusqu'au bout, André.
Très belle. Juste une réserve, je le trouve parfois un peu "démonstratif".
Je sais que la dernière partie, celle de la fugue est assez terrible, mais là, je trouve qu'il en rajoute encore.
Ma version préfèrée serait une sans trop. Juste avec le nécessaire. Rien de plus.
Dans cette dernière partie, j'aime beaucoup Richter.
Mais je n'ai pas encore trouver une version qui me plaise entièrement.
louna a écrit :Bonjour André, je n'ai pas encore eu le temps d'écouter entièrement l'extrait (et je ne me rappelle plus comment le repiquer...).
Peux tu le laisser encore un peu s'il te plait ? Et merci de l'avoir mis à disposition.
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Très belle. Juste une réserve, je le trouve parfois un peu "démonstratif".
Oui certainement Louna, mais c'est un jeune pianiste avec plein de fougue; il se bonifiera avec le temps. Globalement je trouve ça vraiment génial surtout avec la vidéo en plus...
Merci de m'avoir répondu, c'est toujours bon de partager nos impressions.
On peut tout à fait imaginer les souffrances du jeune Werther ressenties par Schumann dans cette pièce de Schubert...cela reste subjectif...
On peut tout à fait imaginer les souffrances du jeune Werther ressenties par Schumann dans cette pièce de Schubert...cela reste subjectif...
Ou celles de Schubert par Schubert lui-même...
Tu as tout à fait raison; il faudrait pouvoir demander à Schubert ce qu'il ressentait lors de la composition de ce chef-d'oeuvre...d'où l'utilité de connaître la vie et les états d'âme des compositeurs pour s'en approcher d'avantage afin de mieux les interpréter.
Je connais pas encore mais j'ai hâte d'écouter. Pour l'instant, ma version préférée est celle de richter avec une main droite tellement légère et rapide dans le mouvement lent .... c'est aérien je trouve. + quelle puissance dans les passages + rapides !
Wlad.
Le boeuf est lent mais la terre est patiente ... (Proverbe Chinois)
"On obtient plus de chose en étant poli et armé qu'en étant juste poli" (Al Capone)
Je ne sais pas ki c'est mais je trouve ca viril -en restant poli- je verrais bien un style richter mais je pense pas. EN fait, je n'ai aucune idée.
J'aime bien cette inyterprétation mais à mon avis Schubert était un tantinet plus délicat dans son jeu.
Le boeuf est lent mais la terre est patiente ... (Proverbe Chinois)
"On obtient plus de chose en étant poli et armé qu'en étant juste poli" (Al Capone)
