Salut Eusebius,
Tu as parfaitement analysé la situation.
Je crois ne pas être encore au stade du peaufinage, il y a encore de nombreux passages pas encore dépassés techniquement, tel celui des trilles…
Celui-ci est très compliqué, c’est pourquoi pour le moment je suis incapable de le jouer plus vivo, et difficile d’en saisir la signification.
Je le vois comme une phase de transition assez paradoxal, le par cœur est presque là et va me faciliter la tâche car en plein milieu il y a une page à tourner…
À chaque fois que je commence cette œuvre je le joue sans cesse différemment, ce qui prouve encore mon interrogation de l’interprétation et laisse libre cours à mon intuition du moment, mais rien ne s’ancre véritablement.
Toute la difficulté est là, dans l’élaboration et la vision de l’ensemble de l’œuvre, les plans sonores et l’utilisation de la pedale tonale s’avèrent d’une belle complexité.
Les dernières pages sont loin d’être abouties et maîtrisées..
d’ailleurs les doigtés et juxtapositions des mains, le partage de doigts mg/md suivant les difficultés techniques donnent au mental une autre difficulté du suivi des voix et plans sonores.
Je travaille en parallèle l’étude 5 op42 de Scriabine et l’étude 5 op25 de Chopin , difficiles certes mais plus faciles à lire et à décrypter dans le jeu.
Un grand merci Eusebius car tu as mis les mots sur mon ressenti
