http://www.psychanalyse.be/revue/45b.html
(c'est très long à lire).
On avait déjà un peu parlé dans un autre sujet de la connaissance de l'oeuvre et du compositeur dans l'interprétation.
Comment "vivez-vous" aussi vos interprétations ? Que cherchez-vous à faire passer ? Votre sentiment, ou bien celui supposé du compsiteur ?
Vous considérez vous comme un médiateur de l'oeuvre, ou comme une entité à part entière ?
J'aimerais bien qu'on puisse revenir dessus, ainsi que sur la place de l'auditeur.
Se doit-on de faire participer l'auditeur, ou l'oeuvre peut-elle exister sans celui-ci ? A t'elle raison d'être si elle n'est écoutée par un tiers ?Roland Barthes, en parlant de la musique de Schumann, dit, "Schumann ne fait entendre pleinement sa musique qu'à celui qui la joue, même mal. … C'est que la musique de Schumann va bien plus loin que l'oreille ; elle va dans le corps, dans les muscles, par les coups de son rythme, et comme dans les viscères, par la volupté de son melos : on dirait qu'à chaque fois, le morceau n'a été écrit que pour une personne, celle qui la joue : le vrai pianiste schumannien, c'est moi". (Barthes, 1979, p. 260)
Comment considérez-vous l'auditeur ?