Respect du texte ?

[André Quesne]

La qualité de son interprétation reste complètement subjective mais ce qui est important c'est le respect du texte.
Corto ne s'appelait pas Chopin, Liszt ou Schumann...
Il aurait dû faire des transcriptions...

[fritz]

Oui, c'est un fait que Cortot faisait des fausses notes, mais vu la qualité de l'interprétation, on s'en fou un peu…

Tu penses quoi du nocturne que j'ai posté plus haut ? Aussi il ne faut pas perdre de vue qu'il y a des modes, c'était de bon ton de sur-romantiser les interprétations il y a quelques décennies, c'est beaucoup moins le cas maintenant.

[Jacques Béziat]

Tu penses quoi du nocturne que j'ai posté plus haut ? Aussi il ne faut pas perdre de vue qu'il y a des modes, c'était de bon ton de sur-romantiser les interprétations il y a quelques décennies, c'est beaucoup moins le cas maintenant.

Tout à fait !
Un comble pour Chopin qui détestait cette sur-interprétation !

Autant avec Liszt et Schumann on peut charger la mule, gros effets, rubato et effets de manche, tempi sans retenue, autant avec Chopin c'est l'inverse : délicatesse et modération dans les affects et les tempi, main gauche dans le tempo, mais expression (sans excès non plus) dans la main droite.
Curieusement, Cortot avait une bonne analyse de Chopin, mais ses interprétations ne me semblent pas à la hauteur, et sont marquées datées d'un style ampoulé qui n'est plus de mise.

Arthur Rubinstein fait assez figure d'exception, à l'époque, concernant le respect du texte et le respect du compositeur, il faut dire qu'il savait de quoi il parlait vu ses origines et son cursus, et c'est bien pourquoi, finalement, ses interprétations sont encore une référence, comme pour Michelangeli.

[André Quesne]

Ah Rubinstein ! C'est la pureté même, je dirais l'exemple. Combien de fois je m'y réfère ...? J'aurais bien voulu être son élève si j'avais eu le niveau et que je puisse le côtoyer !