J'ai acheté un piano numérique.
- Rubato
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J'ai acheté un piano numérique.
Eh oui, j'ai acheté un Kawai CA7 (en promotion chez France Pianos) dont je suis très satisfait. Bien évidemment, je continuer à jouer et travailler sur mon Erard mais ce nouveau piano me permet de travailler quand je veux (ce matin dès 6 heures !) sans gêner ma famille et mon voisinage . Comme je possède plusieurs bâtiments, je l'ai installé dans une petite maison bien à l'écart. Je continue à préférer le son du Erard - c'est clair ! - mais ce piano m'apporte beaucoup de satisfactions quant à la mécanique et le son est quand même asez bien imité (même si ce n'est qu'une imitation) . Deux échantillons pour vous rendre compte.
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
Franz Liszt.
- André Quesne
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Bah oui, j'ai compris comme ça. Il a pas fait une comparaison entre les deux mais il a posté deux extraits joués sur le CA7.Curieux...dans les 2 conditions je ne reconnais pas le son de ton Erard. Je pense qu'il s'agit de 2 enregistrements sur le même piano électronique.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
- pianomineur
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Finalement, on est combien à la travailler la ballade???Rubato a écrit :Bientôt, je ne m'arreterai plus.
La fantaise, je la connais. je la retravaille et je la poste.
La ballade, il en reste à travailler quelques passages.

Bon, je te donne mon avis sur deux trois petits trucs:
l'intro (en 4/4) est un peu rapide: c'est lento, et ça commence sur une blanche liée à une croche, tu joue une noire! Fais attention quand même de prendre ton temps, c'est important! Cela doit un aspect assez mystérieux, et il faut jouer sur les nuances.
les notes non accentuées au début (2-3-5-6) devraient être allegées (c'est écrit) et peut-être un tout petit dim. et rit. pour donner cet effet mysterieux qui suit l'intro.
la fin: tu n'a pas joué le agitato, donc je ne sais pas comment tu joues après, mais le premier est piano, le deuxième est forte, entre les deux on doit bien entendre le crescendo. J'ai eu une prof, qui pour le tempo (j'avais un petit problème pour respecter les temps) m'avait donné un conseil: "imagine-toi, tu es une horloge, tu joues comme elle: tic, tac, tic ,tac..." Ca avait plutot bien marché, et ça m'a aidé pour mon interprétation.
Comme quoi, tout se travaille minutieusement dans la ballade (mes conseils à l'origine viennent de mes profs), ce qui montre à quel point Chopin a pu être génial...
MAC
:)
et ouais ^^ Ce que je me demande un peu, c'est au moment où il a l'idée d'un passage, au moment où il l'écrit, il a beau être un virtuose, tout ce qu'on veut, mais j'imagine quand même qu'il sait pas directement jouer son idée directement au bon tempo et tout. C'est un peu comme si nous a la première lecture a vue de la ballade on la jouait nickel lol.. donc jme demande comment le compositeur fait cette transition entre l'idée, l'écriture, la façon dont ça sonnera.. enfin je sais pas si je suis très clair, cette idée n'a ptet rien a faire dans ce topic, mais fallait que je la place quelque partMAC a écrit : ce qui montre à quel point Chopin a pu être génial...

Sinon pour la petite critique, je suis assez d'accord avec Mac quand il dit de prendre ton temps, on sent une certaine précipitation qui est gênante.
Et oui, finalement, on est quelques-uns à travailler cette ballade

- MAC
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Je ne sait pas comment il a fait, mais ce dont je suis sûr c'est qu'il a mis 5 ans avant de poster la version définitive, j'imagine donc que ça n'a pas du être une partie de plaisir (mais je crois quand même à la fin qu'il devait plutôt être sacrément contentselenite a écrit : donc jme demande comment le compositeur fait cette transition entre l'idée, l'écriture, la façon dont ça sonnera..

MAC
:)
- pianomineur
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C'est dommage, parce que j'aurais bien voulu m'enregistrer pour te montrer un peu ma version, ça t'aurais été (peut-être) bénéfique... Malheureusement, mon MAC n'a pas tenu le coup à tout ce que je lui faisais subirRubato a écrit :Ok, je vais ralentir. D'ailleurs, ça m'arrange !!

MAC
:)
- André Quesne
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Curieux ce piano Erard de cette époque, j'ai une sensation différente par rapport à ton numérique. On sent que c'est un piano ancien mais crois-moi, avec beaucoup plus d'âme avec ce type de morceau. C'est indéniable, cette oeuvre a été composée pour ce piano...Rubato a écrit :Merci André. C'est effectivement le piano numérique.
A titre de comparaison :
Voilà ce que je voulais dire.
- Rubato
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Je n'en doute pas ! Le numérique est un piano d'étude. Chopin jouait sur des Erard (parfois), le plus souvent sur des Pleyel. J'ai même souvenr, d'avoir vu, il y pas mal d'années, un grand Erard de concert, en mauvais état hélas, sur lequel Chopin aurait joué. C'était dans la région de Toulouse. (ce qui se peut : par où Chopin et geoge Sand sont-ils passés pour aller à Majorque venant de Nohant ?) 

Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
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- André Quesne
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Oui, il y a quelques années, j'avais entendu parler à la TV qu'ils avaient trouvé un piano à queue sur lequel Chopin aurait joué. Ce piano était en mauvais état et ils faisaient appel à des dons pour le restaurer afin de l'entreposer à Nohant. Je passe quelquefois à Nohant et j'ai demandé s'ils possédaient enfin ce piano...les gens n'ont pas l'air d'être au courant à ce sujet et il n'y a toujours pas de piano à queue...
Quand Chopin était fatigué, il préférait les pianos Erard plus faciles selon lui...Quand il se sentait en forme, il jouait sur les pianos Pleyel.
Quand Chopin était fatigué, il préférait les pianos Erard plus faciles selon lui...Quand il se sentait en forme, il jouait sur les pianos Pleyel.
- pianomineur
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il me semble que ce piano restauré était un pleyel, j'ai vu des photos de cette restauration lors de mes périgrinations webesques, je vais essayer de retrouver
hop c'est ici
hop c'est ici
- MAC
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Il faut dire, cela est suretout dû à sa maladie qui le rendait faible physiquement (faiblesse des bronches)... Ses derniers jours il n'avait même plus la force d'être assis sur son tabouret pour jouer... Montrant à quel point il a souffert...André Quesne a écrit : Quand Chopin était fatigué, il préférait les pianos Erard plus faciles selon lui...Quand il se sentait en forme, il jouait sur les pianos Pleyel.
Remarque, cela ne l'a pas empêché d'être aussi célèbre. Ce n'est pas le seul pianiste: il y a par exemple Cziffra qui est né dans un bidonville, qui a passé son enfance dans un lit (pourtant il jouait déjà) et a été condamné aux travaux forcés par les communistes, il en a beaucoup souffert.
Pourtant....
MAC
:)