Un point très intéressant abordé par Alexandre Sorel dans son livre "l'art de jouer du piano", déjà encensé ici, ( technique point 11 p.239) et que je suis en train de lire. Pour les lecteurs de la revue "Pianiste", il développe ce point crucial avec de bons exemples et des exercices dans le dernier n°. J'ai ce défaut, je croyais bien faire en laissant trainer le 5 pour souligner la voix supérieure dans pleins de morceaux, ce qui risque d' entrainer une crispation de la main qui ne permettant pas de jouer les autres notes de façon régulière et véloce. Or, un 5eme doigt "actif", qui revient vite dans sa position de détente, en gardant toujours la sensation de voûte de la mains bien prononcée, sera beaucoup plus expressif et plus confortable qu'un 5 eme doigt bloqué en extension, et ne viendra pas perturber la vitesse des autres doigts. Sorel dit que Chopin a ecrit l'étude op 10 n° 1 avec cet objectif, mais c'est le cas de beaucoup d'autres pîèces de Chopin ( op 25 n°1) et de bien d'autres compositeurs.
Le même raisonnement s'applique aussi au pouce. Lui aussi j'avais tendance à la laisser écarté et à ne pas suffisammant solliciter son articulation.
Toujours y penser aussi lorsqu'on recherche les doigtés. On est plus efficace avec une main "ramassée". Sorel explique que paradoxalement les petites mains sont "avantagées" car elle sont très vite obligées de procéder aisni, alors que les grandes mainbs la solution intuitive de facilité est d'étendre la main.
Quelle est votre expérience sur ce point? Prise de conscience? Etes-vous "Pas besoin je le fais intuitivement" ou au contraire " j'ai toujours la main en éventail mais ça ne me gêne pas, je joue la 10 n°1 à 176 à la noire"
