bernard183 a écrit :quand vous parlez de "pousser la touche" ce n'est pas trés clair, on ne saisi pas s'il s'agit d'un mouvement vertical ou si c'est un mouvement plutôt horizontal
En fait, c'est utile surtout quand on veut jouer fort.
C'est un mouvement plutôt vertical, mais, ainsi que me disait mon prof, comme si tu voulais pousser le piano. La force partant directement du bas du dos pour aller au bout des doigts, tout le reste du corps étant libre de tension.
Maintenant pour jouer normalement , c'est plutôt le poids du bras en repos sur le bout des phalangettes solides.
Mais ça, c'est pour jouer selon la technique des doigts ronds, une voûte dans la main.
Si d'autres jouent plus à plat...
Sinon, à part lors de ces concerts de profs où les profs jouent en groupe, je n'ai jamais entendu ma prof jouer seule.
Pareil. Ou alors je la "surprend". Genre j'arrive en avance, j'entends de la musique de dehors et j'attends pour rentrer parce que je sais que c'est elle qui joue et que si je rentre, elle va s'arrêter.
Je dois dire que je commence à y perdre mon latin. Ma prof me fait plutôt jouer avec les doigts en priorité et essaye de me faire perdre l'habitude de jouer avec le poignet ou le bras. Sauf quand je dois jouer fort bien évidemment.
Et elle me parle d'un geste de préhension plutôt que de pousser. En fait, elle me fait parfois travailler staccato avec juste le doigt qiu tire pour sentir ce geste.
qui a raison ? Les deux ? Ca dépend de ce qu'on joue ?
Pour connaître toutes ces techniques, je penche vers la prof d'egtegt, le jeu se faisant du doigt, à condition d'avoir compris d'amener la main et le poids du bras, plus ou moins porté (eu suspension), vers, au-dessus, du clavier. Les profs qui demandent de "pousser", c'est pour faire comprendre qu'on amène le poids vers le fond du clavier. Il faut que la main se pose dans le clavier, et que tout le poids du bras, de l'omoplate au bout des doigts, soit sur les doigts, dans le fond du clavier. Que rien ne "tombe" dans le "précipice" (l'espace entre l'épaule et les touches blanches). On parle aussi de bras en suspension. En fait, j'entends beaucoup parler de dos et d'épaules, il faut surtout prendre conscience de la mobilité des omoplates.
Quand à jouer pour les élèves, je le fais le plus souvent possible, sans cacher mes difficultés, qui sont les mêmes que tout à chacun, mais ayant plus de travail et d'expérience derrière moi, je maîtrise beaucoup mieux qu'eux ! Encore heureux ! Je joue pour les petits les pièces qu'ils travaillent ou vont travailler, en évitant de leur montrer des pièces trop "loin", ce qui pourrait les décourager, et pour les plus grands, tout le répertoire, même en lecture "poussive", tout en commentant les difficultés que je rencontre et comment je les travaillerais, ce qui fait faire des progrès à tout le monde. Et bien sûr le morceau qu'ils travaillent pour leur faire entendre ce que je leur demande de chercher.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos