Citations célèbres de musiciens célèbres
-
- Messages : 838
- Enregistré le : sam. 20 août, 2005 21:37
- Mon piano : Sauter 165
- Localisation : Montpellier
- Contact :
Un jour, à radioscopie, Jacques Chancel interviewait un chef d'orchestre célèbre dont j'ai oublié le nom. Il lui demandait ce qu'était, selon lui, un bon musicien. Le type a répondu (en substance) : "c'est quelqu'un qui vit la musique en exprimant ce qu'il ressent au moment où il le joue. La régularité du rythme et les fausses notes n'ont aucune importance".yannis a écrit : c'est pas mal, et surtout j'aime la nuance entre "médiocre" et "moyen", ça me donne de l'espoir (jusqu'à maintenant je me considérais comme définitivement et irremédiablement médiocre, maintenant je réalise que, puisque cette classification existe, je pourrais peut-être un jour être "moyen", ça me donne de l'espoir).
Ca fait longtemps, mais cette réponse m'a marqué. Vu ton amour pour la musique et le piano en particulier, je suis persuadé que tu es un excellent musicien.
-
- Messages : 838
- Enregistré le : sam. 20 août, 2005 21:37
- Mon piano : Sauter 165
- Localisation : Montpellier
- Contact :
Un soir, Beethoven était invité chez le Prince Lichnowsky (je crois). Il est persuadé qu'on l'invite parce qu'il est Beethoven. Lorsqu'il arrive chez le prince, les serviteurs le conduisent directement au piano, en l'invitant à jouer, pendant que le prince et ses invités dînaient à côté. Un piano-bar en quelque sorte.
Se rendant compte qu'on l'avait invité uniquement pour jouer du piano et agrémenter la soirée, furieux, Beethoven se lève, se dirige vers le prince et lui dit :
"Prince, ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi-même. Des princes il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n'y a qu'un seul Beethoven".
J'ai dû mal à retenir les citations, mais celle-ci je ne l'ai jamais oubliée. Elle m'émeut toujours autant. Elle marque, selon moi, la conscience de la supériorité de l'artiste et surtout, l'avénement de l'artiste libre, qui n'est plus au service des puissants comme Haydn et les Esterhazy ou Mozart et Colloredo. Elle préfigure le "J'accuse" de Zola qui marquera la naissance de l'intellectuel, c'est-à-dire de la personne qui sort de son domaine de compétence et qui prend position sur l'agora.
Se rendant compte qu'on l'avait invité uniquement pour jouer du piano et agrémenter la soirée, furieux, Beethoven se lève, se dirige vers le prince et lui dit :
"Prince, ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi-même. Des princes il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n'y a qu'un seul Beethoven".
J'ai dû mal à retenir les citations, mais celle-ci je ne l'ai jamais oubliée. Elle m'émeut toujours autant. Elle marque, selon moi, la conscience de la supériorité de l'artiste et surtout, l'avénement de l'artiste libre, qui n'est plus au service des puissants comme Haydn et les Esterhazy ou Mozart et Colloredo. Elle préfigure le "J'accuse" de Zola qui marquera la naissance de l'intellectuel, c'est-à-dire de la personne qui sort de son domaine de compétence et qui prend position sur l'agora.
Je connaissais cette citation mais l'avais oubliée !Jean-Michel Verdier a écrit :Un soir, Beethoven était invité chez le Prince Lichnowsky (je crois). Il est persuadé qu'on l'invite parce qu'il est Beethoven. Lorsqu'il arrive chez le prince, les serviteurs le conduisent directement au piano, en l'invitant à jouer, pendant que le prince et ses invités dînaient à côté. Un piano-bar en quelque sorte.
Se rendant compte qu'on l'avait invité uniquement pour jouer du piano et agrémenter la soirée, furieux, Beethoven se lève, se dirige vers le prince et lui dit :
"Prince, ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi-même. Des princes il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n'y a qu'un seul Beethoven".
J'ai dû mal à retenir les citations, mais celle-ci je ne l'ai jamais oubliée. Elle m'émeut toujours autant. Elle marque, selon moi, la conscience de la supériorité de l'artiste et surtout, l'avénement de l'artiste libre, qui n'est plus au service des puissants comme Haydn et les Esterhazy ou Mozart et Colloredo. Elle préfigure le "J'accuse" de Zola qui marquera la naissance de l'intellectuel, c'est-à-dire de la personne qui sort de son domaine de compétence et qui prend position sur l'agora.
Merci beaucoup de me l'avoir rappelée, elle est véritablement extraordinaire!
Nihon e iku no wa hajimete desu, Sugoi desu !
- dominique
- Modératrice
- Messages : 5056
- Enregistré le : lun. 10 janv., 2005 20:01
- Mon piano : Grotrian-Steinweg 122M
- Localisation : Perpîgnan
Je ne retrouve pas les pages, dans le livre de Massin, qui retrace cette anecdote, mais c'est tout à fait authentifié.
Dans le style, citons que le frère de Beethoven, (le père du fameux neveu Karl) signait toujours "propriétaire de mes terres...", ce qui agaçait Ludwig qui lui répondait "propriétaire de mon cerveau".
Je rechercherai demain, si vous le voulez, des références plus exactes.
Dans le style, citons que le frère de Beethoven, (le père du fameux neveu Karl) signait toujours "propriétaire de mes terres...", ce qui agaçait Ludwig qui lui répondait "propriétaire de mon cerveau".
Je rechercherai demain, si vous le voulez, des références plus exactes.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
Veritas odium parit, obsequium amicos
Une que je trouve particulièrement terrible est celle de Satie apprenant que Ravel a refusé la légion d'honneur :
"il refuse la légion d'honneur mais toute se musique la réclame!"...un peu vache quand même, on sent une petite pointe de jalousie derrière l'ironie !
Une autre de Satie qui venait de lire une critique particulièremnt odieuse de son ballet Parade, il a envoyé une lettre au dit critique avec une grande feuille pliée en 4 et au milieu, écrit en tout petit :
"Monsieur, vous êtes un cul"...
Plutôt cinglant le bonhomme !
"il refuse la légion d'honneur mais toute se musique la réclame!"...un peu vache quand même, on sent une petite pointe de jalousie derrière l'ironie !
Une autre de Satie qui venait de lire une critique particulièremnt odieuse de son ballet Parade, il a envoyé une lettre au dit critique avec une grande feuille pliée en 4 et au milieu, écrit en tout petit :
"Monsieur, vous êtes un cul"...
Plutôt cinglant le bonhomme !
Le plaisir comme seule règle
C'est peut-être parce qu'il ne le lui dit pas directement, c'est par l'intermédiaire d'une lettre que Beethoven dicte au Comte et que celui ci doit remettre au Prince.dominique a écrit :Je ne retrouve pas les pages, dans le livre de Massin, qui retrace cette anecdote, mais c'est tout à fait authentifié.
Dans le style, citons que le frère de Beethoven, (le père du fameux neveu Karl) signait toujours "propriétaire de mes terres...", ce qui agaçait Ludwig qui lui répondait "propriétaire de mon cerveau".
Je rechercherai demain, si vous le voulez, des références plus exactes.
Nihon e iku no wa hajimete desu, Sugoi desu !
-
- Messages : 838
- Enregistré le : sam. 20 août, 2005 21:37
- Mon piano : Sauter 165
- Localisation : Montpellier
- Contact :
Ca m'intéresse de savoir l'anecdote exacte. Effectivement, j'ai recherché aussi dans le bouquin des Massin, je n'ai pas retrouvé...mais bon il faut se retaper tout le bouquin. Ce n'est apparemment pas non plus dans celui de Boucourechliev, ni dans celui de Rebatet. Je vais chercher aussi.dominique a écrit :Je ne retrouve pas les pages, dans le livre de Massin, qui retrace cette anecdote, mais c'est tout à fait authentifié.
Dans le style, citons que le frère de Beethoven, (le père du fameux neveu Karl) signait toujours "propriétaire de mes terres...", ce qui agaçait Ludwig qui lui répondait "propriétaire de mon cerveau".
Je rechercherai demain, si vous le voulez, des références plus exactes.
BONNE LECTURE
3 - (dans les salons du prince Lichnowsky)
BEETHOVEN - (attablé seul devant un verre de bière. Il bougonne)
LE PRINCE - (entrant) Mon cher Beethoven, on insiste pour vous entendre.
BEETHOVEN - Pour m'entendre, moi qui n'entend rien! Non, je ne suis pas un chien savant et je ne me dresse pas sur mes pattes de derrière pour faire plaisir à qui que ce soit.
LE PRINCE - Oppersdorf prétend que vous n'aimez pas jouer vos sonates en public…
BEETHOVEN - C'est vrai. Une fois qu'elles sont écrites, pour moi c'est du réchauffé.
LE PRINCE - …mais que vous vous laissez aller quelquefois à des improvisations qui sont des merveilles. Soyez bon prince, mettez-vous au piano.
BEETHOVEN - Je ne suis pas bon prince, je ne suis même pas prince du tout et d'une façon générale, vous et deux ou trois autres mis à part, je déteste les princes et tutti quanti.
LE PRINCE - Ne faites pas la mauvaise tête… Jouez.
BEETHOVEN - Non, je n'ai pas envie… Vous savez ce que c'est que l'inspiration pour un musicien?
LE PRINCE - Mauvais prétexte. D'ailleurs il n'y a pas que des princes, il y a aussi une dizaine d'officiers français…
BEETHOVEN - Raison de plus. Des sabreurs, ni plus ni moins.
LE PRINCE - Il sont de votre race, de celle qui remporte des victoires.
BEETHOVEN - Je ne voudrais pas des leurs, dégouttantes du sang des peuples.
LE PRINCE - Beethoven, j'ai l'honneur de vous aider un peu en vous versant… une petite pension. Faites-moi ce plaisir.
BEETHOVEN - Vous m'aidez, mais vous n'y avez pas mis de conditions… que je sache.
LE PRINCE - Beethoven, vous m'énervez. Si vous ne vous mettez pas au piano, je vous fait mettre aux arrêts.
BEETHOVEN - (se levant) Aux arrêts, qu'est ce que cela signifie? Je ne suis pas votre domestique, monsieur.
LE PRINCE - (saisissant Beethoven aux poignets) Vous allez jouer, je vous l'ordonne!
LE COMTE - (entrant) Mon Dieu!
BEETHOVEN - (se dégageant) Jamais de la vie.
LE PRINCE - Je sens que je vais mettre ma menace à exécution…
BEETHOVEN - (saisissant une chaise et menaçant le prince de le frapper) Je ne peux pas supporter qu'on me…
LE COMTE - Non, ne frappez pas, Beethoven. Cela n'est pas digne de vous. Reposez cette chaise.
BEETHOVEN - (un long silence, Beethoven repose sa chaise…) Vous avez raison, comte Oppersdorf, cela n'est pas digne de moi. (au prince) J'ai bien l'honneur de vous saluer, monsieur. (il sort)
LE COMTE - Je le suis… je ne sais pas à quelles extrémités il pourrait se livrer.
4 - (dans un auberge voisine. Beethoven est assis et écrit. Ses vêtements sèchent devant le feu)
LE COMTE - Je vous ai cherché toute la nuit. Comment êtes-vous venu ici, dans cette auberge?
BEETHOVEN - A pied. A pied sous la pluie.
LE COMTE - Sous la pluie et dans la boue. Au risque de prendre la mort! Pourquoi avez-vous fait cela?
BEETHOVEN - Je n'ai pas pu supporter la conduite du prince. Me mettre aux arrêts! Quel mépris…
LE COMTE - Je vous comprends, il est impardonnable. Mais d'ici à… Vous l'aviez mis très fort en colère.
BEETHOVEN - Ce n'est pas une raison. Il m'avait offensé et j'étais encore plus en colère que lui. Et légitimement!
LE COMTE - Vous êtes parti comme un voleur…
BEETHOVEN - Pas comme un voleur, comme un volé. Comme quelqu'un à qui on vient de voler son honneur. Puisque vous m'avez retrouvé, puis-je vous demander un service?
LE COMTE - Mais volontiers.
BEETHOVEN - Il faut que je réponde au prince. Voudrez-vous porter ma lettre?
LE COMTE - Délicate mission. Une lettre d'excuse?
BEETHOVEN - Ce n'est pas exactement ce que je dirais…
LE COMTE - Comment est-ce que vous diriez?
BEETHOVEN - Je l'ai déjà écrite…
LE COMTE - Allez-y, lisez-la moi.
BEETHOVEN - "Prince" … C'est important que je l'appelle Prince, important pour la suite… "Prince" donc, "ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance." …Il lui a suffi de naître de son père et de sa mère, ce qui est le propre de tout homme… donc: "…par le hasard de la naissance. Moi, ce que je suis, je le suis par moi seul..."
LE COMTE - C'est juste, mais vous devriez être plus discret.
BEETHOVEN - Il n'a guère été discret avec moi! Ca n'est pas fini, je continue: "Des princes, il y en a eu et il y en aura des milliers. Il n'y aura jamais qu'un Beethoven."
LE COMTE - (stupéfait) Est-ce que j'ai bien entendu? Faites voir (il relit): "Prince, ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance. Moi, je le suis par moi seul. Des princes, il y en a eu et il y en aura encore des milliers. Il n'y aura jamais qu'un Beethoven." Mon ami, scellez ceci. Je le porterai, mais je ne veux pas être censé l'avoir lu.
BEETHOVEN - (attablé seul devant un verre de bière. Il bougonne)
LE PRINCE - (entrant) Mon cher Beethoven, on insiste pour vous entendre.
BEETHOVEN - Pour m'entendre, moi qui n'entend rien! Non, je ne suis pas un chien savant et je ne me dresse pas sur mes pattes de derrière pour faire plaisir à qui que ce soit.
LE PRINCE - Oppersdorf prétend que vous n'aimez pas jouer vos sonates en public…
BEETHOVEN - C'est vrai. Une fois qu'elles sont écrites, pour moi c'est du réchauffé.
LE PRINCE - …mais que vous vous laissez aller quelquefois à des improvisations qui sont des merveilles. Soyez bon prince, mettez-vous au piano.
BEETHOVEN - Je ne suis pas bon prince, je ne suis même pas prince du tout et d'une façon générale, vous et deux ou trois autres mis à part, je déteste les princes et tutti quanti.
LE PRINCE - Ne faites pas la mauvaise tête… Jouez.
BEETHOVEN - Non, je n'ai pas envie… Vous savez ce que c'est que l'inspiration pour un musicien?
LE PRINCE - Mauvais prétexte. D'ailleurs il n'y a pas que des princes, il y a aussi une dizaine d'officiers français…
BEETHOVEN - Raison de plus. Des sabreurs, ni plus ni moins.
LE PRINCE - Il sont de votre race, de celle qui remporte des victoires.
BEETHOVEN - Je ne voudrais pas des leurs, dégouttantes du sang des peuples.
LE PRINCE - Beethoven, j'ai l'honneur de vous aider un peu en vous versant… une petite pension. Faites-moi ce plaisir.
BEETHOVEN - Vous m'aidez, mais vous n'y avez pas mis de conditions… que je sache.
LE PRINCE - Beethoven, vous m'énervez. Si vous ne vous mettez pas au piano, je vous fait mettre aux arrêts.
BEETHOVEN - (se levant) Aux arrêts, qu'est ce que cela signifie? Je ne suis pas votre domestique, monsieur.
LE PRINCE - (saisissant Beethoven aux poignets) Vous allez jouer, je vous l'ordonne!
LE COMTE - (entrant) Mon Dieu!
BEETHOVEN - (se dégageant) Jamais de la vie.
LE PRINCE - Je sens que je vais mettre ma menace à exécution…
BEETHOVEN - (saisissant une chaise et menaçant le prince de le frapper) Je ne peux pas supporter qu'on me…
LE COMTE - Non, ne frappez pas, Beethoven. Cela n'est pas digne de vous. Reposez cette chaise.
BEETHOVEN - (un long silence, Beethoven repose sa chaise…) Vous avez raison, comte Oppersdorf, cela n'est pas digne de moi. (au prince) J'ai bien l'honneur de vous saluer, monsieur. (il sort)
LE COMTE - Je le suis… je ne sais pas à quelles extrémités il pourrait se livrer.
4 - (dans un auberge voisine. Beethoven est assis et écrit. Ses vêtements sèchent devant le feu)
LE COMTE - Je vous ai cherché toute la nuit. Comment êtes-vous venu ici, dans cette auberge?
BEETHOVEN - A pied. A pied sous la pluie.
LE COMTE - Sous la pluie et dans la boue. Au risque de prendre la mort! Pourquoi avez-vous fait cela?
BEETHOVEN - Je n'ai pas pu supporter la conduite du prince. Me mettre aux arrêts! Quel mépris…
LE COMTE - Je vous comprends, il est impardonnable. Mais d'ici à… Vous l'aviez mis très fort en colère.
BEETHOVEN - Ce n'est pas une raison. Il m'avait offensé et j'étais encore plus en colère que lui. Et légitimement!
LE COMTE - Vous êtes parti comme un voleur…
BEETHOVEN - Pas comme un voleur, comme un volé. Comme quelqu'un à qui on vient de voler son honneur. Puisque vous m'avez retrouvé, puis-je vous demander un service?
LE COMTE - Mais volontiers.
BEETHOVEN - Il faut que je réponde au prince. Voudrez-vous porter ma lettre?
LE COMTE - Délicate mission. Une lettre d'excuse?
BEETHOVEN - Ce n'est pas exactement ce que je dirais…
LE COMTE - Comment est-ce que vous diriez?
BEETHOVEN - Je l'ai déjà écrite…
LE COMTE - Allez-y, lisez-la moi.
BEETHOVEN - "Prince" … C'est important que je l'appelle Prince, important pour la suite… "Prince" donc, "ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance." …Il lui a suffi de naître de son père et de sa mère, ce qui est le propre de tout homme… donc: "…par le hasard de la naissance. Moi, ce que je suis, je le suis par moi seul..."
LE COMTE - C'est juste, mais vous devriez être plus discret.
BEETHOVEN - Il n'a guère été discret avec moi! Ca n'est pas fini, je continue: "Des princes, il y en a eu et il y en aura des milliers. Il n'y aura jamais qu'un Beethoven."
LE COMTE - (stupéfait) Est-ce que j'ai bien entendu? Faites voir (il relit): "Prince, ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance. Moi, je le suis par moi seul. Des princes, il y en a eu et il y en aura encore des milliers. Il n'y aura jamais qu'un Beethoven." Mon ami, scellez ceci. Je le porterai, mais je ne veux pas être censé l'avoir lu.
Nihon e iku no wa hajimete desu, Sugoi desu !
-
- Messages : 838
- Enregistré le : sam. 20 août, 2005 21:37
- Mon piano : Sauter 165
- Localisation : Montpellier
- Contact :
Re: BONNE LECTURE
Génial ! Quelle est la source ?P.F a écrit :3 - (dans les salons du prince Lichnowsky)
...
Re: BONNE LECTURE
Source internet, théâtre... C'est sûr que ce n'est pas Massin mais au moins ça respecte ce qui s'est passé.
Nihon e iku no wa hajimete desu, Sugoi desu !
-
- Messages : 838
- Enregistré le : sam. 20 août, 2005 21:37
- Mon piano : Sauter 165
- Localisation : Montpellier
- Contact :
Re: BONNE LECTURE
OK, j'ai trouvé. merci beaucoup.P.F a écrit :Source internet, théâtre... C'est sûr que ce n'est pas Massin mais au moins ça respecte ce qui s'est passé.
- pianomineur
- Messages : 1018
- Enregistré le : jeu. 02 nov., 2006 6:34
- Mon piano : yamaha P140, C. Bechstein B210
C'est trop court pour entrer dans "les beaux textes", alors faisons remonter...
Il faut avoir vis à vis de l'oeuvre que l'on écoute, que l'on interprète, ou que l'on compose, un respect profond comme devant l'existence même.
Comme si c'était une question de vie ou de mort.
Pierre Boulez.
(Ca fait tout drôle de relire des réponses de janvier 2006... Tu te souviens ma pauv' Germaine ? )
Il faut avoir vis à vis de l'oeuvre que l'on écoute, que l'on interprète, ou que l'on compose, un respect profond comme devant l'existence même.
Comme si c'était une question de vie ou de mort.
Pierre Boulez.
(Ca fait tout drôle de relire des réponses de janvier 2006... Tu te souviens ma pauv' Germaine ? )