nox a écrit : ven. 14 oct., 2022 10:28
Tiens c'est marrant, j'avais au contraire l'ambition de garder un tempo très droit, et je me suis creusé la tête sur les nuances et dynamiques pour faire passer l'expression principalement par ces outils là. J'avais peur de faire austère en étant encore plus strict sur le tempo. Peut-être, Peut être pas...Tu as une interprétation de référence ?
Après c'est clairement le morceau dont l'interprétation reste la plus spontanée sur ce programme, je n'ai volontairement rien indiqué d'autre sur la partition que des grandes flèches de direction, pour indiquer vers quel but chaque phrase (trèèès grandes phrases !) devait tendre.
Les chorals luthériens sont par nature austères

, mais bon, d'accord, il s'agit d'une transcription au piano du XIXème siècle.
Juste mon avis, je pense qu'on peut exécuter ce genre de choral comme on le fait à l'orgue, à savoir en gardant un tempo strict, mais je voulais surtout parler des ralentis/retenues à la fin des phrases, et aussi du phrasé, tout ce qu'on fait naturellement dans les morceaux pour piano, en tant que pianiste on est formé pour être
expressif à cause de l'influence romantique, mais ici je pense que les retenues devraient être ici à peine ressenties, c'est-à-dire en laissant se dérouler simplement les notes, mais tout en y ajoutant, certes, les nuances du piano puisqu'il s'agit d'une transcription.
J'entends aussi chez beaucoup de pianistes les ornements exécutés avant le temps.
On est dans la
transcription expressive, mais certes pas dans l'esprit d'origine de ce genre de choral baroque religieux.

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Ce n'est pas une critique de ton interprétation

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