Quel est ce morceau, où trouver la partition?

[DominiqueDoRéMi]

Bonjour,
J'ai une page de partition et n'arrive pas à retrouver quel est ce morceau et qui est son compositeur?
Pourriez-vous m'aider à l'identifier (cf. fichier joint) ? Je cherche aussi à trouver la partition complète...
Merci d'avance pour votre aide!
Dominique

[nox]

C'est le final de la sonate numéro 17 de Beethoven, dite "La tempête" (op.31 n°2)
Partition dispo ici : https://imslp.org/wiki/Piano_Sonata_No. ... udwig_van)

[DominiqueDoRéMi]

Merci beaucoup! Cela faisait des jours que je cherchais et que ma mémoire (et ma culture ) me faisait défaut!
En le réécoutant jusqu'au bout, la partition va devoir attendre que mon niveau de piano augmente...
Merci encore!

[blyssou]

C'est une pièce qui demande beaucoup de concentration car elle est longue et avec plein de petites subtilités. Mais son écriture avec un motif très pianistique pour la main n'en font pas une pièce extrèmement difficile à monter. Un beau projet d'étude.

[Numa]

Pour m'y être frotté y'a pas longtemps, je trouve qu'elle demande quand même pas mal d'endurance (concentration comme tu dis, mais aussi physiquement), et comporte plusieurs passages périlleux. Mais quel plaisir Je compte bien y revenir ! (Idéalement avec une technique un peu plus solide d'ici là...)

[Arabesque44]

Pour m'y être frotté y'a pas longtemps, je trouve qu'elle demande quand même pas mal d'endurance (concentration comme tu dis, mais aussi physiquement), et comporte plusieurs passages périlleux. Mais quel plaisir Je compte bien y revenir ! (Idéalement avec une technique un peu plus solide d'ici là...)

Ah le final de la tempête! Ca me fait penser que j'ai toujours voulu le jouer, peut-être l'occasion de m'y mettre?
Au premier déchiffrage des 2 premières pages à l'instant, ça ne me semble pas insurmontable. Quelques vacheries à attendre tout de même?

[Numa]

On perçoit chacun les difficultés de façon différente, mais pour moi y'avait aucun truc totalement insurmontable, mais pas mal de petits trucs qui posaient un peu problème et qui demandaient un travail spécifique, et au bout d'un moment quand tu fais la liste des passages à travailler particulièrement et qu'elle est trop longue, bah ça devient difficile à gérer surtout quand il faut repasser régulièrement dessus... (Maintenant que j'y pense, un bonne partie étaient pour moi des problèmes de mémoire, si tu as une bonne mémoire ou que tu ne comptes pas jouer par cœur ça simplifie déjà.)

Mais comme le dit blyssou, globalement c'est très pianistique comme écriture et franchement plutôt agréable à jouer (malgré pour ma part une fatigue sensible à la fin). Puis c'est tellement beau que même si on n'arrive pas à tout exécuter comme on veut, ça reste un sacré plaisir de passer du temps avec !

[quazart]

Ah le final de la tempête! Ca me fait penser que j'ai toujours voulu le jouer, peut-être l'occasion de m'y mettre?
Au premier déchiffrage des 2 premières pages à l'instant, ça ne me semble pas insurmontable. Quelques vacheries à attendre tout de même?

Les octaves brisées...

[Arabesque44]

Les octaves brisées...

Au moins, ce genre de difficulté ne concerne pas la lecture ni la mémoire! J'ai déjà abordé un peu dans la "Marche Turque".

[Carla Rocío]

Les octaves brisées...

Excusez ma question de novice en jargon théorique mais… C’est quoi les octaves brisées?

[Chtilli]

Si c'est comme dans la Marche Turque, ce sont des octaves qui ne sont pas jouées tout à fait ensemble

[quazart]

Plus précisément au lieu de plaquer l'octave on joue chaque note l'une après l'autre.
Quand la formule se présente en notes conjointes comme dans le rondo alla turca (la-la-si-si-do-do etc...) c'est pas méchant, mais dans le finale de la sonate dont il est question, il s'agit d'arpèges et suivant la configuration ça peut être difficile.
Par exemple, si on décompose l'octave en commençant par la basse, la formule ascendante "ré-ré-fa-fa-la-la" à la main droite ne pose pas de problème, mais le même arpège en commençant par la note supérieure est beaucoup plus périlleux - et c'est le cas ici...

[Carla Rocío]

Ah merci, ça a pas l’air simple en effet.. J’ai connu ça qu’une fois sur quelques mesures dans une polca, ca commence par l’exacte configuration que tu dis la 2e
Ben j’en avais déjà bien bavé…

J’imagine que Liszt, Beethoven adorent ce genre d’effet?

[mh_piano]

Ah Beethoven et les octaves brisées!
Y'en a dans les 3eme et 4eme mvt de la sonate 15 que j'essaie de jouer, et ça me pose de vraies difficultés ! Et je confirme que pour les petites mains il y a des configurations difficiles.

[Arabesque44]

C'est un peu comme les trémolos du 1er mvt de la Pathétique aussi.

[quazart]

J’imagine que Liszt, Beethoven adorent ce genre d’effet?

Liszt préfère briser les 10èmes et les accords, les octaves, pfff... trop facile

[quazart]

Ah Beethoven et les octaves brisées!
Y'en a dans les 3eme et 4eme mvt de la sonate 15 que j'essaie de jouer, et ça me pose de vraies difficultés ! Et je confirme que pour les petites mains il y a des configurations difficiles.

Il faut les jouer de 2 en 2... c'est pareil en fait pour toutes les doubles notes, même si ça n'est pas noté dans le texte !

[juju60270]

J’imagine que Liszt, Beethoven adorent ce genre d’effet?

Liszt préfère briser les 10èmes et les accords, les octaves, pfff... trop facile

C'est clair... Liszt colle des accords pas brisés, que nous, simples mortels, devont arpeger histoire de pas se blesser...

[quazart]

Les accords brisés auxquels je pense sont plutôt des trémolos, ou quasi-trémolos (il y en a à profusion dans les rhapsodies hongroises).
Le comble du vice en la matière, dans "die junge Nonne" d'après Schubert, des trémolos mesurés en accords brisés sur une octave, et le chant au 5 de la même main. Un pur délice.

Les très grands accords sont presque toujours indiqués arpégés, t'es mauvaise langue