Merci à vous d'avoir pris le temps d'écouter et même d'apprécier
@Nick
Merci beaucoup! C'est mine de rien un travail qui s'est construit petit à petit sur des années.
On parle d'un congelo encastré sur toute la surface du mur! Le Schubert je le joue depuis 20ans, le Satie depuis 25.. Les autres je les ai pas mal revus ces derniers temps. Les nouvelles études datent de 2010 environ, c'est la 3e reprise et j'en bave bien, autant pour la mémoire que pour la technique.
Toi qui aime les anecdotes : j'avais commencé le Schubert et ma prof du conservatoire avait dit qu'il était intéressant pour le rythme et son espèce d'effet polyrythmique comme dans l'étude 25/2 de chopin, très subtil et que pas grand monde prend la peine de faire tellement peu ça se voit (mais ça donne un petit côté sautillant quand la mélodie s'accélère). J'avais dit que je comptais pas me prendre la tête avec le rythme et que c'était plutôt une "pièce du soir " pour me détendre. Alors elle s'est fâchée et n'a pas voulu le travailler dans ces conditions, disant que c'était tout sauf "une pièce du soir". Me suis occupée du rythme que tardivement du coup, là ça sort par moments mais faut le chercher.
J'ai revu la vidéo de ma leçon de stage et j'essaie de faire toute la md avec le poids du bras, sans rien lier dans la mélodie (j'essaie, pas facile de changer cette habitude). C'était un tuyau très pratique pour soulager les bras, la prof avait été plus qu'excellente pour ce type de conseils.
@Kurt : trop ravie que ça t'aie plu et je suis désolée pour le nocturne

Mais c'est pas fini on va encore voir les études et la rêverie en cours donc ça va pas en rester là le tiroir n'est pas scellé.. Mais c'est vrai que je tiens pas forcément mes objectifs..

Et puis à chaque fois que je veux bosser ce nocturne le cahier s'ouvre tout seul

sur le n'13, le fameux tout là-haut sur la montagne enneigée qui rentre pas dans le congelo
@MH : oui c'est exactement le but d'avoir un répertoire je le réalise aussi comme ça s'habite plus facilement. Et pis la veille j'ai vu un super concert de musique baroque, ça inspire énormément de voir les gens sur scène. C'est vraiment un super exercice d'enchaîner des morceaux à la suite ; ça donne le temps de bien être dedans pis aussi une excuse pour laisser des fautes parce que c'est pas faisable de recommencer tout l'enregistrement
Pour les études je les vois intenses et passionnées, très inégales dans le flux, mais oui il faudrait pouvoir vivre ça plus calmement, mais pas trop non plus à mon goût). Je travaille la fa min lentement sans pédale et la la b en piquant les notes répétées et tenant que celle du haut, lentement. Et ça me retient tellement que quand je lâche les chevaux ben ils partent au galop

Là on est dans l'éternel défi (en ce qui me concerne) du calme intérieur.
@Quazart : (mon Brahms t'as mis de mauvais poil ?

) Pour la partie "mélasse" du Brahms, je comptais pas changer grand chose, à part vers la fin ne pas rubater sur les petites croches md. Sinon je ne sais pas si le reste sera ralenti, je vais d'abord corriger cet accent sur le temps (la 2e double-croche de la mélodie md) et peut-être ça suffira. Je crois que ce qui manque surtout c'est le calme en dedans de moi, qui s'insuffle entre les notes. Alors ça sonnera un poil plus lent au même tempo, ce sera plus digeste. Pour la noirceur du morceau, on en avait déjà causé sur mon fil, pour moi c'est la résilience qui est à l'honneur ici.
Au fait, c'est pas obligé de tout écouter ! Je poste aussi pour pouvoir analyser mon rendu et mes méthodes de travail qui sont quand même assez atypiques. Je me dis que si quelqu'un passe par là avec un citron agité aussi exotique que le mien, mes petites expériences et conclusions pourraient peut-être s'avérer utiles. En tout cas ça m'aide moi pour orienter mon travail.
Bon. Ce tiroir reste ouvert mais faut que je revienne au latino car j'ai annoncé 5 pièces au prof suppléant : Baillecito, gato, choro n'5, le petit train et la jungle. Sauf que hier j'ai ouvert le cahier de sonates de Schubert alors ça s'annonce mal, très mal...
