[apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
merci frely.
ça fait quasiment trois ans net que j'ai décidé de me mettre au piano 20mn tous les jours, quoi qu'il arrive.
dans l'ensemble, ça tient le coup.
ça fait quasiment trois ans net que j'ai décidé de me mettre au piano 20mn tous les jours, quoi qu'il arrive.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
on m'a prêté l'intégrale des symphonies de brahms en CD. j'écouterai ça prochainement...
je lis l'intégrale d'émily dickinson en bilingue, traduit par françoise delphy. j'en suis à la moitié.
je lis l'intégrale d'émily dickinson en bilingue, traduit par françoise delphy. j'en suis à la moitié.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
vu un très beau concert dimanche à saint merry : une chorale de chants géorgiens.
la gestique de la chef de coeur m'a au moins autant fasciné que la musique en elle même.
commencé à déchiffrer les 8 premières mesures de la gnossienne 1.
la gestique de la chef de coeur m'a au moins autant fasciné que la musique en elle même.
commencé à déchiffrer les 8 premières mesures de la gnossienne 1.
Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
bravo pour ta perséverance
tout mon apprentissage :https://www.youtube.com/channel/UCGYAyp ... subscriber
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
merci lullablue.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
fini de déchiffrer la gnossienne numéro 1.
il faut maintenant que j'arrive à la jouer fluidement à un tempo crédible.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
j'ai l'intention de commencer à apprendre la première gymnopédie.
sinon, une recension de mon roman parue dans Sitaudis, ici :
www.sitaudis.fr/Parutions/joseph-karma- ... 690036.php
sinon, une recension de mon roman parue dans Sitaudis, ici :
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- Christof
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
Super content pour toi Denis de savoir que ton roman est publié !
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
merci christof.
le livre sera très bientôt disponible sur le site de l'éditeur et commandable en librairie.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
suis toujours en train de déchiffrer la gymnopédie 1.
presque tout fait, sauf la 2ème fin.
c'est très laborieux !
presque tout fait, sauf la 2ème fin.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
fini de déchiffrer la gymnopédie 1,
mais je suis incapable de la jouer correctement.
il faut que je la travaille par petits segments de 4 ou 8 mesures,
car sinon il y a trop de difficultés sur la toute longueur du morceau.
mais je suis incapable de la jouer correctement.
il faut que je la travaille par petits segments de 4 ou 8 mesures,
car sinon il y a trop de difficultés sur la toute longueur du morceau.
- Marcel Patulacci
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
Courage ! On passe tous par des moments difficiles, où on a l'impression que rien avance...
Et puis 6 mois, un an plus tard... On mesure le bout de chemin parcouru, et on ne regrette rien !
Et puis 6 mois, un an plus tard... On mesure le bout de chemin parcouru, et on ne regrette rien !
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
merci marcel, pour ces encouragements.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
salut,
je commence à mieux maîtriser la gymnopédie 1, mais fait encore des fautes.
j'ai commencé à déchiffrer une "version facile" du prélude opus 28 n4 de chopin, ça me parait très joli mais il y a des doigtés difficiles.
à+
denis
je commence à mieux maîtriser la gymnopédie 1, mais fait encore des fautes.
j'ai commencé à déchiffrer une "version facile" du prélude opus 28 n4 de chopin, ça me parait très joli mais il y a des doigtés difficiles.
à+
denis
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
liste des morceaux déchiffrés depuis le début :
baroque :
petit livre de AMB :
- prélude en do
- menuets en G maj et G min
- menuet en ré min
- musette
classique :
- burgmuller op25 n 1 à 11
romantique :
- chopin op 28 n4 "version facile"
20ème siècle :
satie gymnopédie 1 et gnossienne 1 (version "facile").
*
baroque :
petit livre de AMB :
- prélude en do
- menuets en G maj et G min
- menuet en ré min
- musette
classique :
- burgmuller op25 n 1 à 11
romantique :
- chopin op 28 n4 "version facile"
20ème siècle :
satie gymnopédie 1 et gnossienne 1 (version "facile").
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
Bravo pour tes progrès
Tu peux proposer un enregistrement quand tu veux, si cela te dit.
Nick Borderline https://www.youtube.com/channel/UC2DNVl ... y2w/videos
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
merci pour vos encouragements.
ci-dessous un extrait de mon nouveau récit (je cherche un éditeur...) :
Quand on traverse une période de solitude, il est parfois utile de se souvenir de gens connus dans le passé, dont certains sont peut-être morts maintenant. Les morts / c’est discret, / ça dort / trop au frais. Pendant les trois années qui suivirent l’obtention de mon baccalauréat, j’avais pris des cours de guitare avec un professeur d’origine américaine. Tout ça remonte à presque trente ans, et Mike est décédé d’un cancer des os il y a huit ans, comme je l’appris en regardant la page Facebook de l’école où il officiait. Dans sa courte autobiographie, Fritz Zorn conjecture que le cancer qu'il a développé n'était que la conséquence psychosomatique de la haine qu'il vouait à sa famille, à son pays, à lui-même, et à la fin à l'univers entier. Peut-être pourrais-je risquer l'hypothèse selon laquelle le cancer de Mike a été, dans le même ordre d'idée, une conséquence de sa haine contre l'industrie musicale, les producteurs et les gestionnaires avec lesquels il travaillait, les critiques musicaux et toutes les personnes qui font des profits sur la musique sans en faire eux-mêmes. Pour dire la vérité, Mike détestait à peu près tout le monde à l’époque, en dehors de sa femme, de sa fille, et de quelques amis musiciens. Il souffrait d’un manque de reconnaissance, et du fait de devoir donner des leçons à des débutants comme moi pour gagner suffisamment d'argent. Lui-même autodidacte, il n'était pas intéressé par la pédagogie et pensait que sa musique parlait par elle-même et n'avait pas besoin d'explications. Il était fan des Beatles, des Beach Boys, dont il faisait de belles transcriptions pour la guitare seule. Quand je l'ai rencontré, sa situation matérielle était bonne, mais il semblait croire que le confort relatif et le succès d’estime qu'il avait fini par obtenir étaient arrivés trop tard dans sa vie, parce qu'il se sentait vieillir. C’était un homme moral, et sa musique était morale, comme les idées platoniciennes ou l’impératif catégorique. Pas de désordre, pas d’épanchements virtuoses, mais tout au bon endroit, au bon moment. Un sentiment paisible d’harmonie à peine voilé de douce mélancolie, comme dans le monde idéal des essences où le Vrai, le Beau et le Bien sont une seule et même chose, ou peut-être comme dans le jardin d'Eden avant la Chute. Il m'a confié un jour qu'il n'utilisait pas ou peu les accords de septième de dominante dans ses compositions parce que cette sorte d’accord ne convenait pas au but qu'il assignait à sa musique : corriger la médiocrité et l'imperfection du monde moderne, exactement comme Platon concevant les lois de sa république idéale. Si le monde était parfait, il n’y aurait pas d’art, disait-il, citant Tarkovski, ou Mondrian peut-être. Et il avait banni ces accords de sa musique comme Platon avait chassé les poètes, facteurs potentiels de déséquilibre et d'égotisme, de sa cité parfaite. Une chose que j’aimerais préciser à propos de Mike, c’est qu’il aimait aussi le blues, pas celui de Clapton ou de Page, mais le vieux blues des descendants d’esclaves afro-américains : Bessie Smith, Memphis Minnie, Robert Johnson, John Lee Hooker et tant d’autres. Il disait que le blues était une forme d’art accomplie et qu’on pouvait en jouer toute sa vie sans en atteindre les limites. En fait, le blues est, en grande partie, une expression de la souffrance humaine sublimée et magnifiée par l’art, et en ce sens peut concerner n’importe quel amateur de musique : vieux ou jeune, blanc ou noir, etc. Mike n’était pas, n’avait jamais été raciste. Il était seulement scandalisé à l’idée que l’on puisse subordonner l’excellence artistique à des critères aussi insignifiants et contingents que la couleur de peau, l’origine sociale, le sexe ou l’orientation sexuelle des uns et des autres. J’étais moi-même assez paumé à l’époque, sans projet professionnel, et devenir musicien m’aurait peut-être permis d’éviter le sinistre monde du travail salarié, mais la vie en a décidé autrement, et j’ai rapidement laissé tomber cette lubie. Une fois, Mike m’avait dit qu’en Inde, quand un élève va voir le maître de musique, il doit d’abord faire le ménage chez ce dernier, passer le balai, etc. j’avais trouvé ça incongru. Est-ce que Mike espérait que je fasse du ménage chez lui en échange de ses leçons ? Bien des années plus tard j’ai commencé à comprendre ce qu’il voulait m’expliquer : la noblesse et l’utilité des tâches domestiques, le respect dû au maître, la continuité entre art et petits détails de la vie quotidienne. Depuis, je repense souvent à Mike quand je fais le ménage dans mon studio, et j’y trouve un certain réconfort.
ci-dessous un extrait de mon nouveau récit (je cherche un éditeur...) :
Quand on traverse une période de solitude, il est parfois utile de se souvenir de gens connus dans le passé, dont certains sont peut-être morts maintenant. Les morts / c’est discret, / ça dort / trop au frais. Pendant les trois années qui suivirent l’obtention de mon baccalauréat, j’avais pris des cours de guitare avec un professeur d’origine américaine. Tout ça remonte à presque trente ans, et Mike est décédé d’un cancer des os il y a huit ans, comme je l’appris en regardant la page Facebook de l’école où il officiait. Dans sa courte autobiographie, Fritz Zorn conjecture que le cancer qu'il a développé n'était que la conséquence psychosomatique de la haine qu'il vouait à sa famille, à son pays, à lui-même, et à la fin à l'univers entier. Peut-être pourrais-je risquer l'hypothèse selon laquelle le cancer de Mike a été, dans le même ordre d'idée, une conséquence de sa haine contre l'industrie musicale, les producteurs et les gestionnaires avec lesquels il travaillait, les critiques musicaux et toutes les personnes qui font des profits sur la musique sans en faire eux-mêmes. Pour dire la vérité, Mike détestait à peu près tout le monde à l’époque, en dehors de sa femme, de sa fille, et de quelques amis musiciens. Il souffrait d’un manque de reconnaissance, et du fait de devoir donner des leçons à des débutants comme moi pour gagner suffisamment d'argent. Lui-même autodidacte, il n'était pas intéressé par la pédagogie et pensait que sa musique parlait par elle-même et n'avait pas besoin d'explications. Il était fan des Beatles, des Beach Boys, dont il faisait de belles transcriptions pour la guitare seule. Quand je l'ai rencontré, sa situation matérielle était bonne, mais il semblait croire que le confort relatif et le succès d’estime qu'il avait fini par obtenir étaient arrivés trop tard dans sa vie, parce qu'il se sentait vieillir. C’était un homme moral, et sa musique était morale, comme les idées platoniciennes ou l’impératif catégorique. Pas de désordre, pas d’épanchements virtuoses, mais tout au bon endroit, au bon moment. Un sentiment paisible d’harmonie à peine voilé de douce mélancolie, comme dans le monde idéal des essences où le Vrai, le Beau et le Bien sont une seule et même chose, ou peut-être comme dans le jardin d'Eden avant la Chute. Il m'a confié un jour qu'il n'utilisait pas ou peu les accords de septième de dominante dans ses compositions parce que cette sorte d’accord ne convenait pas au but qu'il assignait à sa musique : corriger la médiocrité et l'imperfection du monde moderne, exactement comme Platon concevant les lois de sa république idéale. Si le monde était parfait, il n’y aurait pas d’art, disait-il, citant Tarkovski, ou Mondrian peut-être. Et il avait banni ces accords de sa musique comme Platon avait chassé les poètes, facteurs potentiels de déséquilibre et d'égotisme, de sa cité parfaite. Une chose que j’aimerais préciser à propos de Mike, c’est qu’il aimait aussi le blues, pas celui de Clapton ou de Page, mais le vieux blues des descendants d’esclaves afro-américains : Bessie Smith, Memphis Minnie, Robert Johnson, John Lee Hooker et tant d’autres. Il disait que le blues était une forme d’art accomplie et qu’on pouvait en jouer toute sa vie sans en atteindre les limites. En fait, le blues est, en grande partie, une expression de la souffrance humaine sublimée et magnifiée par l’art, et en ce sens peut concerner n’importe quel amateur de musique : vieux ou jeune, blanc ou noir, etc. Mike n’était pas, n’avait jamais été raciste. Il était seulement scandalisé à l’idée que l’on puisse subordonner l’excellence artistique à des critères aussi insignifiants et contingents que la couleur de peau, l’origine sociale, le sexe ou l’orientation sexuelle des uns et des autres. J’étais moi-même assez paumé à l’époque, sans projet professionnel, et devenir musicien m’aurait peut-être permis d’éviter le sinistre monde du travail salarié, mais la vie en a décidé autrement, et j’ai rapidement laissé tomber cette lubie. Une fois, Mike m’avait dit qu’en Inde, quand un élève va voir le maître de musique, il doit d’abord faire le ménage chez ce dernier, passer le balai, etc. j’avais trouvé ça incongru. Est-ce que Mike espérait que je fasse du ménage chez lui en échange de ses leçons ? Bien des années plus tard j’ai commencé à comprendre ce qu’il voulait m’expliquer : la noblesse et l’utilité des tâches domestiques, le respect dû au maître, la continuité entre art et petits détails de la vie quotidienne. Depuis, je repense souvent à Mike quand je fais le ménage dans mon studio, et j’y trouve un certain réconfort.
- jean-séb
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
C'est un texte touchant. Merci de l'avoir partagé. Malheureusement, je n'ai pas de connexion dans le monde de l'édition. Bonne chance.
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Re: [apprentissage] denis_h / burgmuller opus 100
merci pour ta lecture jean-seb !