Étude
Merci Marcel et Capucine! Oui plus lent ça sort forcément mieux mais c’est tricher
C’est une étude très agréable à travailler car elle est vite dans les doigts et dans la tête. Parfois je m’autorise à la jouer à ce tempo pour voir les résultats du travail, c’est de plus en plus concluant mais effectivement prématuré
Ballade
Merci pour votre écoute!
Elle est en phase transition les effets bénéfiques ne sont pas encore tous visibles. Effectivement on a bossé la stabilité rythmique

sauf que là ça sort pas car je l’ai prise plus lente que d’habitude pour cet enregistrement, ce qui a tout dérangé.
Et donc pour le moment la non-valse (‘30 - 2’15) est dépersonnalisée (trop carrée) mais ça va lui faire que du bien à long terme. Je lâcherai plus quand ce sera bien carré. En attendant ça me forcera à accentuer les nuances et à trouver d’autres astuces pour pas que ce soit ennuyeux
L’intro je l’ai jamais eue, pas plus maintenant surtout que je retrouve plus la manière de faire du stage qui semblait très prometteuse.
Je suis contente de la 3e reprise du thème 1, ainsi que du passage qui le précède.
Le 2e thème (4’15) je l’ai momentanément perdu. Il aurait dû être plus lent selon le tempo choisi ici du coup il perd son effet planant je le vois amenant un souffle plus calme avec en même temps une grande joie derrière.
La coda est exceptionnellement sortie d’habitude c’est plus yahourt.
Qu’est ce qu’on a bossé :
Des tas de trucs en fait relativement les mêmes Patrick et moi, Natalia a visiblement une vision bien précise du caractère de cette ballade.
De mémoire: effacer la main gauche même dans l’intro, le légato des notes supérieures au 2e thème, prendre le temps d’apprécier les changements d’harmonie dans les notes répétées, travailler la mélodie par 2 notes dans les doubles croches pour plus de fluidité, ne pas raccourcir le 3e temps ce qui permet de préparer le 1er temps suivant, le caractère du nocturne plus affirmé (ça je vais abandonner), la pulsation rythmique du tout dernier trait par triolets.
Ce que j’ai eu juste moi c’est la pedale car j’avais pris l’habitude de la changer énormément (pas possible autrement sur le piano de mon prof et très bon exercice pour moi), la stabilité rythmique (pas précipiter des doubles croches, pas de rubato, pas -trop- clocher, un seul tempo de référence tout le long, pas confondre crescendo et precipitato) et la détente de la main droite.
Pour le par cœur
J’ai pas d’excuse Aurèle, je connais cette façon de travailler la mémoire mais je ne l’applique que si je dois jouer en live
A part de légers accidents de concentration (beaucoup moins fiable que ma mémoire) ce sont toujours les mêmes passages qui trinquent, ceux que j’ai pas appris avec la tête

: l’entrée du 2e thème, la fugue, le passage qui la précède avant la reprise de l’intro, la transition juste avant le passage 25/12 et le 2e tiers de la coda.
Comme c’est un super anti stress pour moi de savoir que je peux rattraper mes plantées, je ne fais pas croisade systématique contre les passages yahourt

, j’alimente ainsi cette confiance en mon jeu… mais bien sûr ils ne perdent rien pour attendre et tout ceci sera rigoureusement redressé assez prochainement d’ailleurs. Et puis à ce stade si je joue avec cahier (vs travailler) il me déconcentre et je fais plus d’erreur que sans l’avoir.
Merci Marcel d’avoir relevé le passage de la fugue j’en suis particulièrement fière aussi
La recette du bon yahourt:
Travail lent par cœur à proscrire absolument
Une bonne dose de fierlot (fierté mêlée de culot, typique latino)
Mettre le cerveau en pilote automatique et laisser faire les doigts
Penser la suite du morceau au lieu des notes en cours
Un yahourt est réussi quand la pulsation rythmique reste intacte (y a encore du boulot je tiens pas bien compte des mesures fortes et faibles du coup si j’en enlève une ça bouscule tout), et qu’un néophyte vous dit “ah bon tu t’es planté, où ça ???”
