Justement, Lucette déclare, avant la dite classification, qu'elle tient compte non seulement de la technique digitale, mais aussi et surtout du reste...Jean-Luc a écrit :Néanmoins, ces classements peuvent prêter à caution, mais avant de dire quelque chose, posez-vous la question du "pourquoi" d'un classement.
La difficulté d'une oeuvre ne se résume pas à la technique digitale, mais aussi à l'interprétation, la musicalité, en un mot la maîtrise du clavier.
Le nocturne en do dièse mineur est plutôt "facile" (les gammes de la fin en constituent le passage la plus difficile) mais comme dans tout chopin, il demande une justesse d'interprétation qu'on acquiert seulement avec la maturité...
Difficile de faire jouer des nocturnes à des bambins, même s'ils sont surdoués techniquement... On leur réserve plutôt mozart, j'ai l'impression, car Mozart demande une certaine "innocence" au niveau de l'interprétation (il n'y a que de la musique chez mozart).
Mais après, c'est juste une proposition de classification... Toutes les difficultés sont relatives, selon les facilités ou difficultés de chacun (liées à des qualités physiologiques, musicales, rythmiques, d'intelligence, de la main)... Le bon vieux principe idiosyncratique, quoi!
Qui voudrait abolir tout type de classification, mais on classe aussi pour tenter d'apprendre les choses plus facilement (les choses deviennent plus claires), d'où l'intérêt du livre de lucette.