Pnce a écrit : dim. 28 mars, 2021 0:13
Mise à part quelques viandages parfois, c'est nickel
Merci beaucoup pnce ! Oui j'ai réenregistré une version ce WE, beaucoup moins de viandages comme tu dis

, mais il me reste encore un gros travail sur le son. Et ça, c'est ce qui demande le plus de temps.
Merci Carla pour ton commentaire. Et content que le début te plaise, si tu savais le temps que j'y a passé !
Carla Rocío a écrit : dim. 28 mars, 2021 9:53
J’imagine que toute la difficulté de Liszt est là : passer au delà de cette technique impitoyable et une fois qu’on a fait c’est juste le graal comme à ton début.
Voila, tu as tout dit !
Une fois débarrassé des "scories" techniques et avec une certaine maturité, je pense que j'arriverai à atteindre une sérénité dans ce morceau qui lui fait encore défaut et qui fera surement que tu apprécieras la suite comme tu as apprécié le début.
Merci beaucoup Quazart pour ton écoute.
quazart a écrit : dim. 28 mars, 2021 18:39
Le tout début manque un peu de sérénité et de majesté, même si la main gauche est parfaite. C'est peut-être juste un tout petit poil trop pressé !?
Alors, oui, je pense que je gagnerais à jouer ce début un poil moins vite, afin d'ajouter une dose de solennité à cette ouverture sublime.
Après je manque aussi de sérénité dans la suite. C’est ce sur quoi je veux travailler en priorité maintenant.
quazart a écrit : dim. 28 mars, 2021 18:39
A partir de 5' j'ai du mal à faire la part de l'enregistreur et du pianiste : quand les flots montent à l'assaut du saint, je te trouve un peu "court" sur le plan sonore, je ne perçois pas de crescendo : est-ce un phénomène d'écrétage ? pars-tu trop fort ?!?...
C'est vrai que toute cette séquence est ff voire fff. Mais qu'il y a quand même des cresc ponctuels qui devraient encore davantage ressortir (surtout à gauche). Peut être en phénomène d’enregistreur, d'acoustique mais aussi du pianiste, ça il n'y a pas de doute !
J’ai encore un gros travail sur le son à faire, un son très puissant sans jamais être dur. Je devrais "exploser" le piano comme dirai Pillg par moments, mais à la fin c'est moi qui suis explosé. Ce morceau me vide de ma substance à la fin, quasi impossible de le jouer deux fois de suite. Il y a un travail de gestion de la puissance tout au long du morceau à faire.
Question heures de travail, je dirai en moyenne une heure par jour sur ce morceau depuis le début de l’année. Je pense avoir intégré dans une version que j'ai réalisée ce WE les précieux conseils reçus ici (j’ai par exemple passé une bonne 1/2 heure pour mettre au point les nuances contraires md/mg), mais maintenant que je veux entreprendre un travail de fond sur le son, je me vois bien y passer encore un bon mois minimum dessus, même si je pourrais y passer encore davantage, car il y a tellement à faire.