Bonjour tout le monde !
Après une longue absence sur le forum je suis de retour !
- Ballade nr 1 laissée tomber pour l'instant pour que je murisse un peu( ca vaut pas la peine de se casser tro la tete dessu
j'ai pas le niveau en fait )
Mais en ce moment j'en ai marre de Chopin et de tout ca !
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Je suis sur mon trip Mozart et j'aimerais peut-être bien apprendre une sonate pas trop longue et pas trop difficie du point de vue technique . Des oeuvres à me préscrire ?
J'aime beaucoup la K331, K332, K333, K545, et puis toutes les autres
Le mieux à mon avis, c'est que tu te les procures toutes (ca se trouve facilement et à pas cher les sonates de Mozart) et que tu te fasses ton choix par toi même de celle que tu aimes !
La K.545 je l'avais déja regardée d'un oeil percant !
C'est décidé, je vais m'y lancer dans la vacances de noël !
(en fait je sais même pas pourquoi j'ai posté la question sur le forum )
Tu l'a déja apprise ? Difficile du point de vue plutot musical non ? Il parait que les sonates de Mozart ne pardonnent pas de fausses notes ou je ne sais quoi, tu peux peut-être m'éclairer sur ce sujet si tu veux bien ?
Mais je vais en premier lieu encore écouter celles que tu as citées , car je ne m'y connais pas encore au top quoi ( je suis fan de Mozart que depuis 2 jours je vous préviens )
poilz a écrit :Il parait que les sonates de Mozart ne pardonnent pas de fausses notes ou je ne sais quoi, tu peux peut-être m'éclairer sur ce sujet si tu veux bien ?
C'est normal, chez Mozart tout est si bien pensé que chaque note a son importance, et que si tu en rate une ça s'entend tout de suite, c'est ce qui rend ces sonates compliquées.
poilz a écrit :
Tu l'a déja apprise ? Difficile du point de vue plutot musical non ? Il parait que les sonates de Mozart ne pardonnent pas de fausses notes ou je ne sais quoi, tu peux peut-être m'éclairer sur ce sujet si tu veux bien ?
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La 545 est très très belle (splendide deuxieme mouvement). J'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, Mozart et ses sonates pour piano sont pures merveilles....
En ce qui concerne l'interpretation, je trouve (à titre personelle) que c'est extremement difficile car la musique est vissé sur des phrases parfaitement construites. D'ailleurs les phrases sont souvent dur à penser les unes par rapport aux autres dans les sonates de Mozart.
En ce qui concerne l'interpretation, il faut d'abord travailler très methodiquement la sonate pour avoir les notes et les mouvements sur le clavier bien en tete. Il n'y a jamais dans Mozart une note de trop ou de moins. Tout est minutieusement etudié. On dit souvent de Mozart qu'il est plus ou moins facile, il suffit de jouer les notes. Je suis (encore à titre perso) completement opposé à cette idée qui dit que tout est tellement bien construit qu'il suffit de suivre le fil. A mon avis, il faut comprendre ce qui doit en ressortir et transposer les emotions des phrases à tes propres sentiments. En gros, il faut raconter quelque chose (mais n'est ce pas le but de la musique en general)!
Je pense que la K545 est très bien pour commencer Mozart.
Et dans cette sonate de merveille la pédale n'a pas sa place je suppose ? ( quelle offence à Mozart ! )
C'est juste une question parce que sur ma partoch il n'y a pas de pédale marquée et je pense que c'est comme ca chez tout les oeuvres de Mozart non ? (la chance que cette sonate me plait car elle est dans mon livre de partoch que jai eu avec mon piano gratuit avec )
Pour ce qui est de la pedale, tu fais ce que tu sens mais c'est un peu comme tout, il faut reflechir au pourquoi tu mets de la pedale. Souvent dans Mozart, la pedale noie les finesses d'une phrase. Mais c'est totalement subjectif.
Pour la pédale, il faut se dire que tu joues du piano, pas du clavecin : c'est donc légitime de la mettre.
Sinon, au sujet de jouer "juste les notes" chez Mozart, je pense que c'est le piège qu'il faut éviter : dire ça, c'est choisir la facilité. Ce sont ceux qui n'arrivent pas plus loin.
zarathoustra a écrit :Tout à fait d'accord avec toi.
Pour ce qui est de la pedale, ce n'est pas parce qu'elle est existe qu'il faut forcement l'utiliser...
Moi ma prof m'a toujours dit que c'était un artifice, qu'il fallait travailler sans, et qu'ensuite, suivant la pièce, il fallait la rajouter (ce que je fais donc maintenant).
Le tout pour moi, lorsque j'utilise la pédale c'est que l'ensemble reste clair et pas que l'on arrive à quelque chose de brouillé. Par exemple, dans le premier prélude de Bach, je n'en mets pas du tout (je prends un exemple que je pense tous ici avons joué). Ensuite, on m'a toujours dit que c'était aussi lié à la période, j'aurais donc tendance à mettre moins de pédale dans Bach ou Mozart plutôt que dans une valse de Chopin par exemple (où je la mets sans trop me poser de questions).
conker23 a écrit :Pour la pédale, il faut se dire que tu joues du piano, pas du clavecin : c'est donc légitime de la mettre.
Voilà une question qui me turlupine depuis pas mal de temps : sur la pédale en général, et chez Mozart notamment, suite à plusieurs sujets dans lesquels zarat et andré ont abordé la question. Il y a visibelement des "anti" et des "qui sont pas trop contre", mais c'est quoi le problème au juste, pourquoi est-ce mal de l'utiliser en dehors des morceaux où elle est nécessaire et indiquée sur la partition ?
Sans la musique, la vie serait une erreur.
Friedrich Nietzsche
Il faut utiliser la pédale avec parcimonie selon les compositeurs et les oeuvres jouées.
Dans Bach et Mozart on l'utilise moins que dans d'autres oeuvres mais de là à ne pas l'utiliser du tout...il ne faut pas avoir le pied lourd, c'est tout.
L'oreille est le principal guide et cela devient instinctif, quand l'oeuvre est bien maîtrisée on y pense même pas. Selon moi cela est indissociable du clavier.
J'oubliais aussi...l'acoustique de la salle peut aussi amener le pianiste à modifier l'utilisation de la pédale. Une salle très raisonnante aura moins besoin de pédale et inversement.
et puis, bon, les petits pianofortes de mozart n'avaient pas grand chose à voir en terme de tenue et de puissance par rapport aux pianos actuels!
Ce qu'il faut, c'est que ca reste clair.
Alors, une pédale qui reste enfoncée du début à la fin, certainement pas! mais un petit coup de pédale léger par ci par là, pourquoi pas! et ca dépend bien sur des passages, il y a des endroit où elle est entièrement proscrite, tandis qu'à d'autres endroits ca constitue un plus indéniable...
Et ca dépend aussi du piano!
C'est comme toujours en musique: agir avec goût et discernement, et se fier à son oreille. il n'y a pas de règle immuable.
Ok ok, merci pour vos avis sur la pédale. Se fier donc à son oreille.... et l'utiliser chez Bach ou Mozart n'est pas forcément un sacrilège, je commençais à le penser...
Sans la musique, la vie serait une erreur.
Friedrich Nietzsche
André a tout à fait raison de signaler l'acoustique d'une salle et la puissance du piano.
Un gros piano à queue à beaucoup moins besoin de pedale. En ce qui concerne la pedale, il faut parfois se poaser la question de ce qu'elle donne avec le piano.
Chez Mozart flotte une legereté ambiante. Mettre des gros coups de pedales peut parfois rendre le jeu un peu lourd. C'est tout ce qui me retient de l'utiliser parfois. De plus, quand on l'utilise il faut que ce soit très bref. On ne peut pas se permettre d'utiliser la pedale chez Mozart comme chez les compositeurs de la fin du 19e ou du 20e où la pedale a un role à jouer dans les envolés lyriques...
J'ai parfois dis que j'etais un "anti pedale" (sans jeu de mot) ce qui me vaut parfois l'humour d'andré . De toute evidence j'en utilise un peu comme chez Bach d'ailleurs où il m'arrive de la placer pour donner un certain effet de profondeur. En revanche, je suis totalement opposé à son utilisation systematique. Quelques pianistes l'utilise parfois dans des mouvements lents pour donner un effet d'echo, ce qui est pour moi superflu. Je pense qu'il faut garder un esprit de finesse chez Mozart que la pedale peut parfois massacrer.
Bref, je n'y suis pas foncierement opposé à condition de reflechir au pourquoi du comment.
oui et en plus ca efface tous les petits details d'articulation qui font tout le charme de ces sonates.
J'ai l'impression que tu t'es deja décidé pour la sonate Poilz, mais au cas ou tu hésiterais... j'ai travaillé recemment la 5 (je ne me souviens plus du numéro K (283 il me semble...), mais elle est en sol M). Techniquement, je l'ai trouvée plutot facile, plus que les autres que j'ai pu travailler, je suis meme arrivée a faire les 3 mvts (c'est la premiere fois que j'arrive a faire le 3eme mouvement d'une sonate de Mozart, habituellement mon niveau est un peu limite pour ca, c'est trop rapide pour moi). Et si tu as envie de t'y plonger a fond, de chipoter sur l'interpretation, les petits details d'articulations, de phrasé, les contrastes piano-forte, il y a vraiment de quoi se faire plaisir.
Pour le 3eme mouvement, ma prof m'a fait rajouter quelques petits coups de pedale en me disant que les pedales existaient sur les pianos-forte de l'epoque de Mozart, ce qui m'a beaucoup etonné. Quelqu'un en sait un peu plus?
De ce que je sais actuellement, le système de pédale qui retire tous les étouffoirs a été inventé par Godfoid Silbermann, facteur d'orgues, (celui qui à Freibourg a poursuivi dans le chemin ouvert par Cristofori). Après lui, ce sont Stein et Walter qui ont continué à construire et améliorer le pianoforte. Mozart jouait de ces pianos. Le système n'était pas forcément actionné par le pied (pédale) mais par une tirette (actionnée par le genou).
En fait, Mozart n'a pas été très intéressé par utiliser ces nouvelles techniques de jeu, et a continué à écrire comme pour le clavecin, et c'est Beethoven qui a vraiment utilisé toutes ces nouvelles possibilités, et a fait beaucoup évolué la facture de l'instrument. À approfondir...
Voir l'article sur le site de piano majeur, les grandes étapes de la facture du piano, page 4 sur 5, les jeux
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos
Merci pour tout vos avis sur la pédale !
Je pense que je vais d'abord la travailler sans pédale puis je rajouterai si besoin est a la fin .
AnneB, en effet je suis assez décidé de me mettre à cette sonate en particulier ( je l'écoutais souvent quand j'avais 6 ans avec mon papa ) mais je vais écouter aussi celle que tu as proposée