Lassitude, ou saturation, selon les cas. Et lassitude/saturation envers le morceau, ou envers soi-même ?
Je crois que tout a été dit, et de façon très pertinente par les forumeurs, j'ajouterais juste mon témoignage personnel, à savoir qu'afin d'éviter toute lassitude, ou découragement, selon les morceaux, ma façon de faire afin d'éviter cela consiste à aborder plusieurs morceaux en même temps.
Cela a pour conséquence de reporter sine die l'achèvement de certains chantiers en cours, mais qu'importe, je n'ai pas d'objectif particulier, de compte à rendre, de concours ni de concert à assurer, n'étant plus dans cette perspective de performance, j'ai assez donné.

Mais au bout du compte la plupart des morceaux finissent par être achevés tôt ou tard, et comme répété dans les commentaires, bien que connaissant l'opiniâtreté indispensable dans le domaine musical, la notion de plaisir doit en priorité perdurer et être sous-jacente.
J'ai des chantiers en état d'abandon, mais c'est provisoire, j'y reviens toujours, et pour ma part je n'y attache plus d'importance, et finalement la lassitude n'est plus possible avec la douzaine de morceaux en cours, certains chantiers sont prioritaires et actifs quotidiennement, d'autres moins actifs, d'autres en sommeil et prêts à être réactivés, l'excitation du changement vient réveiller l'intérêt et l'envie, de même que le retour aux anciens morceaux, il est bon aussi d'entretenir un répertoire et de jouer pour jouer.

J'ai aussi la chance de m'être remis à l'orgue, avec un répertoire immense en perspective, impossible de se lasser avec deux instruments et répertoires différents et variés !
