D'autres formes musicales, d'autres instruments, pourquoi pas, existeront, mais je commence à croire que le piano, par exemple, restera à jamais attaché aux XIX, XX, et début du XXIème siècles, même si utilisable au-delà pour de nouvelles compositions ponctuelles, ou pour le jazz.
La persistance de la musique classique, donc son avenir, avec les instruments classiques que nous connaissons, n'existera plus que pour interpréter ce qui a déjà été composé, sauf compos ponctuelles (films, évènements).
Je pense que le flûtiste, le violoniste, le pianiste, l'organiste, le violoncelliste, l'hautboïste, sera, comme il l'est déjà finalement, le conservateur, le témoin heureux d'un passé considérable mais révolu, comme le conservateur des châteaux et cathédrales, des peintures, des bibliothèques, un bien inestimable ancien mais continuant de donner joie à la population.
La musique concrète, contemporaine, peut s'affranchir des instruments traditionnels, ces derniers ont été conçus pour une époque sans électricité, sans électronique, sans reproduction sonore.
Pour le jazz, autre sujet, le problème, si problème il y a, risque d'être plus tendu, le jazz peut se marginaliser davantage à cause d'une ancienneté et surtout d'une existence infiniment moins longue que la musique classique/baroque qui s'étend sur 400 ans.
Enfin, c'est une réflexion à chaud que je vous livre, je peux me tromper.
