
voici mon interprétation de la célèbre "Sonate au clair de Lune" de Beethoven le premier mouvement que j ai appris il y a quelques années ou je ne consacrais pas encore tout mon temps au piano maintenant je l ai reprise il y a quelques jours

Entièrement d'accord avec toiFREDERIC LAINE a écrit : sam. 25 avr., 2020 17:17
2) Les basses ont une importance capitale : elles doivent toujours rester P mais doivent être jouées "en profondeur" avec le poids du bras. Ce sont les basses qui donnent à l’œuvre une dimension dramatique (car rappelons le ce morceau est d'abord une marche funèbre).
Il y a effectivement matière a discuter mais je suis plutôt d'accord avec Wikipédia sur ce sujet et ne voit absolument pas ce mouvement comme un "clair de lune" :Jacques Béziat a écrit : sam. 25 avr., 2020 17:36 Entièrement d'accord avec toi, sauf sur un point
: pardonne-moi, mais justement, ce n'est pas une marche funèbre à mon avis.
Une lamentation sans doute, pour reprendre Berioz, envers la Comtesse Giulietta Guicciardi dont il était amoureux.
L'évocation d'un deuil vient sans doute d'une interprétation romantique ultérieure, d'où le tempo très lent oubliant le C barré, la tendance moderne réhabilitant l'intention première qui utilisera un tempo plus rapide.
Sur ce point je rejoins totalement Andras Schiff, il est tout à fait possible de le jouer plus vite que la façon traditionnelle hyper lente, et de ressentir le C barré.Mais je suis aussi parfaitement d'accord sur le fait que cette œuvre ne doive pas être jouée trop lentement : car si on la joue sur un piano de l'époque de Beethoven, la résonance des notes de piano forté étant beaucoup plus courte que les pianos actuels cela donne vite quelque chose de décousu !
Effectivement, et pour ajouter "contre moi" pourquoi une marche funèbre dans une œuvre "avec une dédicace à la comtesse Giulietta Guicciardi1, jeune femme de dix-sept ans dont le musicien semble avoir été amoureux" ???Jacques Béziat a écrit : sam. 25 avr., 2020 17:52 D'où le paradoxe : impossible à jouer trèèès lentement sur un piano de l'époque, mais avec un piano moderne beaucoup le jouent de cette façon, il n'y a plus de C barré (comme dans certaines éditions), et pour le coup ça devient une marche funèbre (on enterre qui ??).
peut être une rupture amoureuse mais aussi le contexte la surdité de Beethoven qui débute en 1801-1802FREDERIC LAINE a écrit : sam. 25 avr., 2020 17:58Effectivement, et pour ajouter "contre moi" pourquoi une marche funèbre dans une œuvre "avec une dédicace à la comtesse Giulietta Guicciardi1, jeune femme de dix-sept ans dont le musicien semble avoir été amoureux" ???Jacques Béziat a écrit : sam. 25 avr., 2020 17:52 D'où le paradoxe : impossible à jouer trèèès lentement sur un piano de l'époque, mais avec un piano moderne beaucoup le jouent de cette façon, il n'y a plus de C barré (comme dans certaines éditions), et pour le coup ça devient une marche funèbre (on enterre qui ??).
Compliqué tout cela !!!!
C'est aussi l'opnion de Andras Schiff, qui se moque gentiment des interprétations hyper lentes romantiques de ce mouvement.FREDERIC LAINE a écrit : sam. 25 avr., 2020 17:58Effectivement, et pour ajouter "contre moi" pourquoi une marche funèbre dans une œuvre "avec une dédicace à la comtesse Giulietta Guicciardi1, jeune femme de dix-sept ans dont le musicien semble avoir été amoureux" ???Jacques Béziat a écrit : sam. 25 avr., 2020 17:52 D'où le paradoxe : impossible à jouer trèèès lentement sur un piano de l'époque, mais avec un piano moderne beaucoup le jouent de cette façon, il n'y a plus de C barré (comme dans certaines éditions), et pour le coup ça devient une marche funèbre (on enterre qui ??).
Compliqué tout cela !!!!
Possible, oui, un mélange de dépit amoureux et sa surdité naissante.Pleyel14 a écrit : sam. 25 avr., 2020 18:01
peut être une rupture amoureuse mais aussi le contexte la surdité de Beethoven qui débute en 1801-1802
Oui, et de toute façon pour se faire "chauffer" les avants bras il y a le troisième mouvement : la dessus tout le monde est d'accord !Jacques Béziat a écrit : sam. 25 avr., 2020 18:02 Après, chacun voit midi à sa porte, nous sommes d'accord.
Tout à fait.FREDERIC LAINE a écrit : sam. 25 avr., 2020 18:05Oui, et de toute façon pour se faire "chauffer" les avants bras il y a le troisième mouvement : la dessus tout le monde est d'accord !Jacques Béziat a écrit : sam. 25 avr., 2020 18:02 Après, chacun voit midi à sa porte, nous sommes d'accord.
C'est tout a fait cela.Jacques Béziat a écrit : sam. 25 avr., 2020 18:10 On dirait même que Beethoven se met en colère juste après sa lamentation, en colère contre la fatalité, sa surdité naissante, son dépit amoureux, il y a quelque chose de furieux dans ce mouvement.
Si tu veux, après, dans la plupart des éditions il est mentionné sans sourdine, exactement : senza sordine.Pleyel14 a écrit : sam. 25 avr., 2020 18:25 je viens d essayer de la rejouer avec l una corda c est déjà plus simple d'accéder aux nuances![]()
Oui je confirme ça veut dire avec pédale et pas sans UC. C’est traduit sur mon édition (urtext)poppotame a écrit : sam. 25 avr., 2020 19:45 Attention, senza sordino (avec un o il me semble) ne veut pas forcément dire sans UC, mais plutôt sans les étouffoirs, donc avec pédale forte ...