... été ému(e)s aux larmes pendant que vous travailliez une oeuvre ?
Avoir les larmes aux yeux en écoutant de la musique, ça, ça m'arrive régulièrement...mais ce soir, en commençant à travailler les Jeux d'eau (Ravel), au détour d'une page....l'émotion est arrivée, , malgré les hésitations et le tempo d'escargot.. Cette oeuvre, c'est mon tout nouveau prof (2 mois) qui l'a choisie, en me disant que ça m'irait bien ... Visiblement, il a vu juste...
ELL a écrit : mar. 07 janv., 2020 21:15
... été ému(e)s aux larmes pendant que vous travailliez une oeuvre ?
Avoir les larmes aux yeux en écoutant de la musique, ça, ça m'arrive régulièrement...mais ce soir, en commençant à travailler les Jeux d'eau (Ravel), au détour d'une page....l'émotion est arrivée, , malgré les hésitations et le tempo d'escargot.. Cette oeuvre, c'est mon tout nouveau prof (2 mois) qui l'a choisie, en me disant que ça m'irait bien ... Visiblement, il a vu juste...
Et vous, ça vous est déjà arrivé? ?
Oui ! Sur un seul morceau il me semble.
D'ailleurs il me fait toujours autant d'effet :
Il faudrait que je le reprenne sérieusement...
À la flûte, beaucoup d'émotions souvent quand je joue (mal) la berceuse de Fauré.
Et la méditation de Thais... Je ne le joue pas far je n'ai pas le niveau mais déchiffré avec émotion (flûte toujours).
Le morceau de Mandelsshonn est très beau même si je n'aurais pas le plaisir de travailler ça. Je le verrais bien joué à la harpe... (j'adore les morceaux de ce style avec cet instrument).
ELL a écrit : mar. 07 janv., 2020 21:15
... été ému(e)s aux larmes pendant que vous travailliez une oeuvre ?
Emu aux larmes, non, mais transporté d'enthousiasme en jouant (pas en travaillant) oui, avec frissons et poils qui se hérissent, voire impression de planer, oui. Ca met en risque d'ailleurs, c'est un excellent moyen de se planter.
Expérimenté cet après midi même avec "Die junge Nonne" (Schubert/Liszt) pour la première fois d'une traite (encore loin du brouillon !). Ce lied est tellement beau et émouvant, il me tient tellement à coeur que je me suis offert un décollage de qualité
Sinon, l'émotion est toujours présente, mai enfouie au plus profond, bien cachée...
Modifié en dernier par quazart le dim. 12 janv., 2020 0:57, modifié 1 fois.
C'est que le piano est fait pour toi, quazart !
Tu sauras alterner tes séances décollages plaisir et travail technique, ne t'inquiète pas... Tu vas bien le maîtriser et décoller encore plus après !
mdpiano a écrit : mer. 08 janv., 2020 12:57
C'est que le piano est fait pour toi, quazart !
Tu sauras alterner tes séances décollages plaisir et travail technique, ne t'inquiète pas... Tu vas bien le maîtriser et décoller encore plus après !
Je l'ai vécu pour la première fois en travaillant l'étude 3 op 10 de Chopin, à la fin de la première partie et de la première page, s'il ne me fait pas pleurer, ce passage me fait vibrer, me transporte sur un nuage, me donne la chair de poule... Je ne crois pas avoir ressenti ça en jouant, seulement en écoutant, mais je n'ai qu'une peur : c'est que cette émotion disparaisse peu à peu à force de jouer, comme lorsque j'écoute en boucle un coup de cœur musical. Si un jour je travaille la cadence "ossia" du Rach 3, je sais que ce sera la même chose^10