Alors suite des aventures de Cacahuète.
Après mon retour en région parisienne, j’étais assez malheureux, l’impression de l’avoir abandonné(e ?) au bord de la route. Triste, pas bien quand j'y pensais.
J’évitais donc d’y penser, sinon je serais reparti.
Sauf que j’avais les 2 chattes de ma fille à garder, dont la petite dernière de l’âge de Cacahuète, qui réussit à faire un moyenne de 2 bêtises par minute, sans aucun arrêt, pendant 15 jours, et sans forcer !
Jamais je n’ai eu un chat aussi remuant, et pourtant j’en ai eu !
Mignonne, mais branchée sur le 220 V, et qui n’a peur de rien donc difficile de lui faire comprendre ce qu’il ne faut pas faire. Et pas peur de la seconde, plus vieille de 5 ans, sur laquelle elle se jette sans états d’âme comme sur tout dans la maison, ce qui donne des clashes, mais rien n’y fait, elle ne sait pas se calmer. Bref.
Mais les meilleures choses ont une fin, au retour de ses vacances les 2 minettes sont retournées chez ma fille.
Et retour sur les marches de Bretagne pour ma femme, mon Pacha, et moi.
Les 2 grosses gamelles de croquettes sont vides, elles ont du faire des heureux.
Mais pas de traces de Cacahuète…
Je cherche, et vais voir mon voisin, à 250 m (c’est la campagne, hein). Gagné on me dit qu’il est là quelque part.
Aussi le soir je reviens avec un sachet de nourriture et des croquettes. Je vais vers la grange, l’appelle, il vient mais pas tout près. Je lui mets de la nourriture dans un petit pot en plastique, je recule, mais un autre chat arrive, et les 2 se précipitent. Je les laisse, j’en remettrai.
Je reste sans bouger, à 2 mètres… mais un coup de vent envoie voler le pot trop léger ! Panique, tout le monde aux abris. Je redresse le pot, remets des croquettes, et Cacahuète revient.
Je repars un peu après qu'il ait fini de manger, doucement sans mouvements brusques : ne pas l'effaroucher.
Lendemain, même chose, mais ne le trouve pas ! Ma voisine me dit qu’il est peut-être de l’autre côté de leur maison… gagné. Je l’appelle : « petit chat, petit chat » comme quand il était chez moi.
Il accourt !!
Je lui donne à manger tout près de moi, il vient. Et je le caresse, il se laisse faire !!
Il n’est pas très épais, par rapport à la chatte de ma fille qui a le même âge et qui est plus rembourrée même si très fine et très légère. Un sachet, des croquettes, il avale tout. Puis vient se faire caresser en ronronnant !
Câlins, et je l’appelle plusieurs fois pour l’habituer à son nom.
Puis quand même je pars, je ne vais pas passer la nuit à côté de lui. Y aller doucement quand même.
Aujourd’hui j’y retourne encore comme d’hab’, je ne le trouve pas. Je l’appelle sans le voir… il accourt.
Idem hier, il se jette sur la nourriture,
et câlins, ronrons.
Maintenant j’hésite.
Il est si bien dans la nature, alors que chez moi, même si je suis un esclave dévoué (mon Pacha demande à sortir ou entrer 30 fois par jour et je m’exécute à chaque fois, et en RP il a sa porte qui s’ouvre à volonté avec la médaille de son collier) il sera moins indépendant, et si il est malade je le ferais soigner, et puis avec de la nourriture cuite un chat vit 2x plus longtemps que dans la nature, et puis mon voisin n’aime pas plus que ça les chats (il faut dire qu’il y en a 12 près de chez lui en ce moment !!), il leur donne juste un peu de lait (il est éleveur donc ça ne manque pas) donc il va avoir faim quand même, et froid en hiver…
Mais si il vient avec moi il va devoir voyager dans une caisse tous les mois et ne va pas trop aimer ça sûrement (mon Pacha a horreur de ça). Et la région parisienne même en pavillon, c'est moins joyeux pour un chat.
J’ai 15 jours ici, je vais réfléchir, mais je ne sais que faire.
Hors de question de le rendre malheureux ; et donc ?
BM
NB @Fugue j'ai pensé à ton message ce soir : j'étais assis par terre à attendre que le petit Cacahuète finisse de manger, un faucheux est venu s'inviter sur ma main... C'est mignon, si fin et fragile avec ses grandes pattes, si léger.
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville