C'est si dur...
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C'est si dur...
Voila, je profite de l'absence de zebulon pour vous faire part de mes etats d'âmes.
Cette semaine mon prof m'a encore fait remarqué que je ne consacre pas encore assez de temps a ce satané piano. Cette année, de 1 heure par jour, je suis passé a 2 heures, voir 2 heures et demi mais a l'entendre, ce n'est pas suffisant, il faudrait 3heures voir 4.
Mais je ne peut pas, je ne peux plus augmenter la dose, je suis a la limite de la rupture vis a vis du travail et je ne saurai pas ou prendre encore le temps qu'il me demande en plus.
Eh oui, tout ca a cause de ce satané mur, que certains évoquent dans une autre post. Ce satané mur que l'on rencontre a chaque fois que l'on est face a un seuil technique. Quand on veut passer d'un cran dans la difficultée et que l'on butte.
Alors on fait plus d'exercice, plus de gamme, on réfléchie plus, comment progresser encore? comment ne pas s'arrêter la? faut il accepter de stagner après 9ans d'efforts?
J'ai même acheté le livre d'exercice de Dohnanyi dont j'ai appris l'existance grâce au poste de quasimodo plus bas.
Ca na peut pas faire du mal.....
Enfin voila, j'espère que je vous pas trop saoulé, mais fallait que ca sorte et puis vous je sais que vous savez de quoi je parle, que vous pouvez comprendre. Je retourne déprimer devant mon clavier en rêvant a ces oeuvre que je jouerai peut etre un jour..........
Cette semaine mon prof m'a encore fait remarqué que je ne consacre pas encore assez de temps a ce satané piano. Cette année, de 1 heure par jour, je suis passé a 2 heures, voir 2 heures et demi mais a l'entendre, ce n'est pas suffisant, il faudrait 3heures voir 4.
Mais je ne peut pas, je ne peux plus augmenter la dose, je suis a la limite de la rupture vis a vis du travail et je ne saurai pas ou prendre encore le temps qu'il me demande en plus.
Eh oui, tout ca a cause de ce satané mur, que certains évoquent dans une autre post. Ce satané mur que l'on rencontre a chaque fois que l'on est face a un seuil technique. Quand on veut passer d'un cran dans la difficultée et que l'on butte.
Alors on fait plus d'exercice, plus de gamme, on réfléchie plus, comment progresser encore? comment ne pas s'arrêter la? faut il accepter de stagner après 9ans d'efforts?
J'ai même acheté le livre d'exercice de Dohnanyi dont j'ai appris l'existance grâce au poste de quasimodo plus bas.
Ca na peut pas faire du mal.....
Enfin voila, j'espère que je vous pas trop saoulé, mais fallait que ca sorte et puis vous je sais que vous savez de quoi je parle, que vous pouvez comprendre. Je retourne déprimer devant mon clavier en rêvant a ces oeuvre que je jouerai peut etre un jour..........
Pas très positive ton attitude...
Bon, passer une heure ou 3 ou 4 c'est pas le plus important. Evidemment disposer de temps fait la différence à un certain stade, mais une heure utilisée efficacement rapporte plus que 4 heures "sans réflêchir".
Quand aux murs... bien souvent, il n'existent que dans la tête ou alors c'est qu'on tente de travailler une pièce qui n'est vraiment pas à notre niveau.
Pour surmonter une difficulté technique il faut travailler par petits bouts. Si au bout d'un quart d'heure on ne s'en sort toujours pas, il faut prendre un bout encore plus petit. Quelquefois ça peut paraître ridicule, mais en général ça marche, ça ne peut que marcher.
Pour utiliser une image, un mur c'est un peut comme l'estomac qui cale lorsqu'on fait un accès de gourmandise. On prend une part de gateau bien trop grosse pour la capacité de notre système digestif. Mais il ya sans doute encore la place pour juste une bouchée du délicieux "forêt noire", le truc c'est de savoir quelle sera la bonne taille de la bouchée.
Bon, passer une heure ou 3 ou 4 c'est pas le plus important. Evidemment disposer de temps fait la différence à un certain stade, mais une heure utilisée efficacement rapporte plus que 4 heures "sans réflêchir".
Quand aux murs... bien souvent, il n'existent que dans la tête ou alors c'est qu'on tente de travailler une pièce qui n'est vraiment pas à notre niveau.
Pour surmonter une difficulté technique il faut travailler par petits bouts. Si au bout d'un quart d'heure on ne s'en sort toujours pas, il faut prendre un bout encore plus petit. Quelquefois ça peut paraître ridicule, mais en général ça marche, ça ne peut que marcher.
Pour utiliser une image, un mur c'est un peut comme l'estomac qui cale lorsqu'on fait un accès de gourmandise. On prend une part de gateau bien trop grosse pour la capacité de notre système digestif. Mais il ya sans doute encore la place pour juste une bouchée du délicieux "forêt noire", le truc c'est de savoir quelle sera la bonne taille de la bouchée.
Hello appassionata,
Est ce que ce ne serait pas une mauvaise gestion de ton travail?
Je suis absolument mal placé pour parler apprentissage du piano, mais j'imagine qu'il n'y a des similitudes entre l'apprentissage du piano et un autre apprentissage.
Certaines personnes arrivent à travailler plus vite que d'autres, à assimiler les choses plus facilement grâce à une meilleure organisation.
Mais quelques fois il faut tout "repenser" pour gagner en efficacité.
De plus, je ne suis pas certain que travailler "la tête dans le guidon" sans s'arrêter est une bonne chose.
Dans tous les domaines il est parfois bon de faire un break pour se changer les idées, et tout redevient plus clair quand on se remet au travail.
Du moins, c'est comme ça que je le vois.
As-tu une idée de là où tu veux aller dans cet apprentissage du piano? Ton prof a peut-être mis la barre trop haut si vous ne vous êtes pas entretenu à ce sujet, non?
Allez, tous avec Appassionata !
QJ.
Est ce que ce ne serait pas une mauvaise gestion de ton travail?
Je suis absolument mal placé pour parler apprentissage du piano, mais j'imagine qu'il n'y a des similitudes entre l'apprentissage du piano et un autre apprentissage.
Certaines personnes arrivent à travailler plus vite que d'autres, à assimiler les choses plus facilement grâce à une meilleure organisation.
Mais quelques fois il faut tout "repenser" pour gagner en efficacité.
De plus, je ne suis pas certain que travailler "la tête dans le guidon" sans s'arrêter est une bonne chose.
Dans tous les domaines il est parfois bon de faire un break pour se changer les idées, et tout redevient plus clair quand on se remet au travail.
Du moins, c'est comme ça que je le vois.
As-tu une idée de là où tu veux aller dans cet apprentissage du piano? Ton prof a peut-être mis la barre trop haut si vous ne vous êtes pas entretenu à ce sujet, non?
Allez, tous avec Appassionata !
QJ.
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"la positive attitude", ca c'est une expression a la mode (n'est ce pas monsieur rafarin).....
Quasimodo, le problème c'est que la progression en piano n'est pas linéaire, loin de là.
Elle se présente plutot sous la forme de palliers. On a l'impression de pas progresser pendant des mois puis tout a coup, un déclic dans le cerveau, et progressivement en quelques semaines, ce qui faisait buter depuis des mois, deviens accessible. On ne sait pas trop pourquoi, on ne sais pas trop comment.
Au début, lorsqu'on débute (je parle des 5 premières années), on a l'impression de progresser toutes les semaines mais ca ne dure pas.
Le problème, c'est que plus les années passent, et plus les palliers durent longtemps si bien qu'au bout de 8, 9 ans, on atteind une espèce de stagnation qui est tres frustrante à la longue.
Pour passer au vrai haut niveau, il faut alors jouer des heures chaque jour, ou alors c'est la stagnation.
C'est du moins la théorie de mon prof. J'aimerai qu'il est tors, sincèrement, mais je n'y crois plus.
Pour te répondre adito, en ce moment je suis sur l'étude 4 opus 10 de chopin, un vrai mur si on veux la jouer avec le vitesse nécessaire.
Pour le nombre d'année d'étude, le problème c'est qu'on en veux toujours plus. Quand on commence le piano, on se dit que quand on saura jouer la marche turque ou le premier mouvement du clair de lune (encore que ce morceau soit tres difficile si on ne veux pas se contenter d'une interprétation dans la moyenne), et bien on sera comblé.
Le problème, c'est que plus le niveau augmente et plus on aime le luxe!
On commence a vouloir jouer des études de chopin, des polonaises, on rêve à la raphsodie hongroise de listz ou bien à cette fameuse appasionnata qui me fait tant fantasmer.
Et c'est la qu'on le voit vraiment dans toute sa hauteur le mur.....
C'est la qu'on sens ce qui manque dans la mains pour atteindre ses buts, c'est là qu'on déprime.......
Non vraiment, ne vous leurrer pas, jouer du piano a un haut niveau est une des chose les plus difficile de la vie.
C'est plus facile de devenir un grand sportif par exemple, qu'un grand pianiste. Cette réflexion n'engage que moi mais j'en suis persuadé.
Quasimodo, le problème c'est que la progression en piano n'est pas linéaire, loin de là.
Elle se présente plutot sous la forme de palliers. On a l'impression de pas progresser pendant des mois puis tout a coup, un déclic dans le cerveau, et progressivement en quelques semaines, ce qui faisait buter depuis des mois, deviens accessible. On ne sait pas trop pourquoi, on ne sais pas trop comment.
Au début, lorsqu'on débute (je parle des 5 premières années), on a l'impression de progresser toutes les semaines mais ca ne dure pas.
Le problème, c'est que plus les années passent, et plus les palliers durent longtemps si bien qu'au bout de 8, 9 ans, on atteind une espèce de stagnation qui est tres frustrante à la longue.
Pour passer au vrai haut niveau, il faut alors jouer des heures chaque jour, ou alors c'est la stagnation.
C'est du moins la théorie de mon prof. J'aimerai qu'il est tors, sincèrement, mais je n'y crois plus.
Pour te répondre adito, en ce moment je suis sur l'étude 4 opus 10 de chopin, un vrai mur si on veux la jouer avec le vitesse nécessaire.
Pour le nombre d'année d'étude, le problème c'est qu'on en veux toujours plus. Quand on commence le piano, on se dit que quand on saura jouer la marche turque ou le premier mouvement du clair de lune (encore que ce morceau soit tres difficile si on ne veux pas se contenter d'une interprétation dans la moyenne), et bien on sera comblé.
Le problème, c'est que plus le niveau augmente et plus on aime le luxe!
On commence a vouloir jouer des études de chopin, des polonaises, on rêve à la raphsodie hongroise de listz ou bien à cette fameuse appasionnata qui me fait tant fantasmer.
Et c'est la qu'on le voit vraiment dans toute sa hauteur le mur.....
C'est la qu'on sens ce qui manque dans la mains pour atteindre ses buts, c'est là qu'on déprime.......
Non vraiment, ne vous leurrer pas, jouer du piano a un haut niveau est une des chose les plus difficile de la vie.
C'est plus facile de devenir un grand sportif par exemple, qu'un grand pianiste. Cette réflexion n'engage que moi mais j'en suis persuadé.
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Quentinjazz, mon objectif est d'aller le plus loin possible pour quelqu'un qui exerce le piano après le travail (autrement dit quelqu'un qui a une activité professionnelle autre que la musique).
Mon prof s'est que dans ma tête, j'ai mis la barre très haut, et c'est peut être pour cela qui me tient ce genre de discours.
Pour le besoin de se remettre en question je suis tout a fait d'accord avec toi. C'est pour cela que j'ai introduit depuis quelques mois beaucoup plus d'exercice de technique pure, rejouant ainsi des gammes, arpèges et HANON ce que je ne faisait plus depuis des années.
Mon prof s'est que dans ma tête, j'ai mis la barre très haut, et c'est peut être pour cela qui me tient ce genre de discours.
Pour le besoin de se remettre en question je suis tout a fait d'accord avec toi. C'est pour cela que j'ai introduit depuis quelques mois beaucoup plus d'exercice de technique pure, rejouant ainsi des gammes, arpèges et HANON ce que je ne faisait plus depuis des années.
Et cela t'es utiles au moins ces exercices? t'on t'ils permis de progresser depuis que tu en refais?
Pour ce qui est des ces fameux murs psychologiques, je pensent n'en avoir rencontré aucun pour l'instant, mais cela viendra avec les années d'études....
Par contre l'Appassionata, je ne sais pas pourquoi mais je n'accroche vraiment pas, même l'interprétation de G.Gould me laisse indifférent et pourtant dieu sait que j'adore ce pianiste mais là, j'accroche pas...Je ne sais pas, peut-être ne suis-je pas assez cultivé pour l'apprécier!
Que lui trouves-tu à cette oeuvre?
Pour ce qui est des ces fameux murs psychologiques, je pensent n'en avoir rencontré aucun pour l'instant, mais cela viendra avec les années d'études....
Par contre l'Appassionata, je ne sais pas pourquoi mais je n'accroche vraiment pas, même l'interprétation de G.Gould me laisse indifférent et pourtant dieu sait que j'adore ce pianiste mais là, j'accroche pas...Je ne sais pas, peut-être ne suis-je pas assez cultivé pour l'apprécier!
Que lui trouves-tu à cette oeuvre?
peut etre serait il bon que tu arretes le piano une petite 15aine?
je suppose que ca dépend des gens, mais vu ton premier message, j'ai l'impression que tu te forces énormement...je considère le piano avant tout comme une détente et foncer dès le retour du boulot sur celui ci pour faire tes x heures est peut etre simplement la cause de ton "mur"?
ensuite peut etre qu'un ti break te fera ressentir autrement le piano que comme tu le ressens actuellement sans pour autant que tu perdes ton niveau
et l'aborder d'une nouvelle façon est peut etre la clé pour progresser 
je suppose que ca dépend des gens, mais vu ton premier message, j'ai l'impression que tu te forces énormement...je considère le piano avant tout comme une détente et foncer dès le retour du boulot sur celui ci pour faire tes x heures est peut etre simplement la cause de ton "mur"?
ensuite peut etre qu'un ti break te fera ressentir autrement le piano que comme tu le ressens actuellement sans pour autant que tu perdes ton niveau


Je ne sais pas depuis combien de temps tu es avec ton prof.
Mais avant d'abandonner ton piano qui je pense t'ai fidèle, tu pourais rencontrer un autre prof qui t'apporterait une aide différente dont tu as peut être besoins. Les profs sont souvent bien mais le facteur humain joue également beaucoup
C'est logique qu'un non professionnel du piano ne fasse pas 10h par semaine.
C'est à ton prof de te soutenir de t'aider à trouver les clefs. Le mien je le rémunère pas à la violence des couts mais à l'intelligence pianistique qu'il m'aide à développer.
le deal est simple soit tu t'éclates tu t'épanouis par ce que tu bosses bien et intelligemment soit il faut changer qq chose à l'enseignement.
Mais avant d'abandonner ton piano qui je pense t'ai fidèle, tu pourais rencontrer un autre prof qui t'apporterait une aide différente dont tu as peut être besoins. Les profs sont souvent bien mais le facteur humain joue également beaucoup
C'est logique qu'un non professionnel du piano ne fasse pas 10h par semaine.
C'est à ton prof de te soutenir de t'aider à trouver les clefs. Le mien je le rémunère pas à la violence des couts mais à l'intelligence pianistique qu'il m'aide à développer.
le deal est simple soit tu t'éclates tu t'épanouis par ce que tu bosses bien et intelligemment soit il faut changer qq chose à l'enseignement.
Pourquoi ne pas passer le mûr avec L'Appasionanta justement?
Concernant le phénomène des seuils et des murs dans l'évolution du travail, du jeu, de la technique, nous l'avons tous vécu dans les termes qu'emploit Appasionata. Je pense qu'il s'agit de cycle qu'on identifie avec le temps, beaucoup de temps.
Voici des bonnes ou des mauvaises nouvelles (affaire de point de vue ) :
- Je ne pense pas qu'un jour celà s'arrête.
- Je pense qu'il est des seuils que seul le temps peu "digérer". J'ai passé deux milles heures dans ma vie sur la première et la quatrième étude de Chopin (op 10). En plusieurs époques, pas consécutivement ! Et je continuerai (par plaisir), certes, mais je ne pense pas que ce fut toujours productif. Ces pièces sont inépuisables, mais il faut du temps qualitatif, du recul, de l'oubli, des redécouvertes.
En fait, au problème du nombre d'heures quotidiennement alloués au piano, qu'évoque Appasionata, je pense qu'une appréciation qualitative est préférable.
Quand on entreprend un répertoire comme les études de Chopin (option qui doit être bien motivée, là faudrait voir), il faut pouvoir mobiliser périodiquement des 6 à 8 par jour pendant trois jours, dans des conditions favorables (s'isoler, être détendu, disponible, présent intégralement, etc...) puis des périodes de distanciation relative ou de routine.
Et puis il faut voir du pays, ne pas rester dans le giron exclusif d'un prof. ou d'un maître. Les passeurs de seuil, ce sont les autres aussi, ses pairs, la rencontre, la diversification des pratiques : musique de chambre, accompagnement... et le printemps qui va venir.
Au fait, Appasionata, pourquoi ne pas l'aborder cette grandiose Sonate en fa mineur ?
Celà me semble plus en rapport avec votre aspiration que de faire de sinistres et inutiles Hanonneries. On ne se remet pas en question en faisant des gammes ! Il faut s'enrichir en s'ouvrant sur l'extérieur, c'est tout.
S'il y a des amateurs de l'Appasionata sur ce forum, pourquoi ne pas s'en refaire une petite lecture et en parler après ?
Do....LaFa, La....DoFa....La....DoFA...FA....Do...
Voici des bonnes ou des mauvaises nouvelles (affaire de point de vue ) :
- Je ne pense pas qu'un jour celà s'arrête.
- Je pense qu'il est des seuils que seul le temps peu "digérer". J'ai passé deux milles heures dans ma vie sur la première et la quatrième étude de Chopin (op 10). En plusieurs époques, pas consécutivement ! Et je continuerai (par plaisir), certes, mais je ne pense pas que ce fut toujours productif. Ces pièces sont inépuisables, mais il faut du temps qualitatif, du recul, de l'oubli, des redécouvertes.
En fait, au problème du nombre d'heures quotidiennement alloués au piano, qu'évoque Appasionata, je pense qu'une appréciation qualitative est préférable.
Quand on entreprend un répertoire comme les études de Chopin (option qui doit être bien motivée, là faudrait voir), il faut pouvoir mobiliser périodiquement des 6 à 8 par jour pendant trois jours, dans des conditions favorables (s'isoler, être détendu, disponible, présent intégralement, etc...) puis des périodes de distanciation relative ou de routine.
Et puis il faut voir du pays, ne pas rester dans le giron exclusif d'un prof. ou d'un maître. Les passeurs de seuil, ce sont les autres aussi, ses pairs, la rencontre, la diversification des pratiques : musique de chambre, accompagnement... et le printemps qui va venir.
Au fait, Appasionata, pourquoi ne pas l'aborder cette grandiose Sonate en fa mineur ?
Celà me semble plus en rapport avec votre aspiration que de faire de sinistres et inutiles Hanonneries. On ne se remet pas en question en faisant des gammes ! Il faut s'enrichir en s'ouvrant sur l'extérieur, c'est tout.
S'il y a des amateurs de l'Appasionata sur ce forum, pourquoi ne pas s'en refaire une petite lecture et en parler après ?
Do....LaFa, La....DoFa....La....DoFA...FA....Do...
coucou appassionata,, lorsque je lis ce que tu écris g l'impression de m'entendre, on est au moins 2 à déprimer; moi ça fait 11 ans que je fais du piano (en amateur) g progressé très vite au début et là, c le mur. j'essaye d'en faire au moins 1h tous les jours, parfois c 6-7h ds la même journée mais je vois pas la différence. pourtant je travaille mesure par mesure, j'assemble les petits bouts, je reprends toujours les mains séparées, je retravaille lentement...gammes arpèges hanon même les exercices op51 de brahms c à se claquer la tête contre le "mur". ma prof ne m'en veut pas si j'y arrive pas. je suis exigente, parfois je suis très contente de ce que g fait, mais ça va toujours pas. et puis il y a ces fameuses pièces auxquelles on rêve et qu'on ne jouera jamais... moi je cherche même plus. c comme ça, j'essaye de m'amuser avec mon niveau merdique et puis voilà
bon courage quand même !
bon courage quand même !

- Marie-france
- Messages : 2764
- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
Bonjour,
Bon, le piano c'est la galère pour tout le monde (ou presque). De toute façon on n'en a jamais fini puisqu'on veut toujours apprendre et apprendre.
Et puis il faut choisir les bons morceaux en fonction de son niveau, pas toujours en fonction malheureusement de ce qu'on aime.
Je voulais faire une remarque: lorsqu'on se met au travail il faut se donner une limite de ce qu'on est en mesure de faire avec le temps dont on dispose, se dire aujourd'hui je travaille ça pas plus. Et une fois que ce travail est fait (maximum 1 heure) sur une oeuvre, on laisse reposer.
Eh bien! j'ai remarqué qu'en laissant reposer, le cerveau met en mémoire, calmement, sans stress, tout seul comme un grand (comme une mayonnaise qu'on laisse reposer), et le lendemain on reprend la même chose telle qu'on l'a laissée, et la mémorisation fraîche et propre s'en ressent.
Mais je ne pense pas que de travailler des heures durant soit bon. Mieux vaut travailler peu mais efficacement.
Et puis pour la technique je trouve qu'il n'y a pas mieux que les Inventions ou les Préludes et Fugues de Bach à 2 voix pour l'égalité rapide des doigts et à 3 voix pour la souplesse des doigts.
Voilà! Enfin ça c'est mon avis. D'autres ne le voient peut-être pas comme ça
Bon allez courage Apassionata. Laisse retomber la vapeur 5 mn et reviens-y calme, détendu et... déterminé!
Bon, le piano c'est la galère pour tout le monde (ou presque). De toute façon on n'en a jamais fini puisqu'on veut toujours apprendre et apprendre.
Et puis il faut choisir les bons morceaux en fonction de son niveau, pas toujours en fonction malheureusement de ce qu'on aime.
Je voulais faire une remarque: lorsqu'on se met au travail il faut se donner une limite de ce qu'on est en mesure de faire avec le temps dont on dispose, se dire aujourd'hui je travaille ça pas plus. Et une fois que ce travail est fait (maximum 1 heure) sur une oeuvre, on laisse reposer.
Eh bien! j'ai remarqué qu'en laissant reposer, le cerveau met en mémoire, calmement, sans stress, tout seul comme un grand (comme une mayonnaise qu'on laisse reposer), et le lendemain on reprend la même chose telle qu'on l'a laissée, et la mémorisation fraîche et propre s'en ressent.
Mais je ne pense pas que de travailler des heures durant soit bon. Mieux vaut travailler peu mais efficacement.
Et puis pour la technique je trouve qu'il n'y a pas mieux que les Inventions ou les Préludes et Fugues de Bach à 2 voix pour l'égalité rapide des doigts et à 3 voix pour la souplesse des doigts.
Voilà! Enfin ça c'est mon avis. D'autres ne le voient peut-être pas comme ça
Bon allez courage Apassionata. Laisse retomber la vapeur 5 mn et reviens-y calme, détendu et... déterminé!

Très important ce que tu dis là, Marie France. En fait le processus d'apprentissage passe par... le rêve !Marie-france a écrit : Je voulais faire une remarque: lorsqu'on se met au travail il faut se donner une limite de ce qu'on est en mesure de faire avec le temps dont on dispose, se dire aujourd'hui je travaille ça pas plus. Et une fois que ce travail est fait (maximum 1 heure) sur une oeuvre, on laisse reposer.
Eh bien! j'ai remarqué qu'en laissant reposer, le cerveau met en mémoire, calmement, sans stress, tout seul comme un grand (comme une mayonnaise qu'on laisse reposer), et le lendemain on reprend la même chose telle qu'on l'a laissée, et la mémorisation fraîche et propre s'en ressent.
Eh oui exactement: on bosse 15 à 30 minutes aujourd'hui, puis on cesse d'y penser pour la journée. Ensuite, la nuit on dort est il se produit un processus qui va transférer l'acquis au niveau de notre subconscient et quand on reprend le lendemain, on a atteint un niveau différent de méorisation de ce qu'on a travaillé la veille.
Soit dit en passant, c'est très agréable de voir toutes ces nouvelles têtes, surtout qu'il y a beaucoup de personnes du genre que je préfère : les femmes !!!
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- Messages : 18
- Enregistré le : dim. 30 janv., 2005 12:16
Je donne mon avis rapidement: ayant plus de 15 ans de piano à mon actif, j'ai pu expérimenter des tas de méthodes d'apprentissage différentes, et tout d'abord un conseil pour Appassionata et louna: laissez tomber les Hanons... honnêtement je ne vois pour un pianiste amateur qu'un faible intérêt à faire des exercices de ce style, bossez plutôt votre technique sur les pièces que vous désirez maîtriser.
Ensuite, il est effectivement inutile de passer 5 heures de travail de piano dans une même journée, j'irai même plus loin cela peut être néfaste sur le plan psychologique (impression de ne pas progresser => déprime, dégoût pour les morceaux en cours), et comme l'a très justement souligné quasimodo, le mental est primordial, pas seulement dans l'interprétation, mais aussi dans l'apprentissage... En clair l'important n'est pas de travailler "comme un dingue", mais de travailler dans un état d'esprit serein, et confiant... et n'oubliez que vos véritables progrès ne se manifesteront pas immédiatement après votre séance de travail.
Bon courage!
Ensuite, il est effectivement inutile de passer 5 heures de travail de piano dans une même journée, j'irai même plus loin cela peut être néfaste sur le plan psychologique (impression de ne pas progresser => déprime, dégoût pour les morceaux en cours), et comme l'a très justement souligné quasimodo, le mental est primordial, pas seulement dans l'interprétation, mais aussi dans l'apprentissage... En clair l'important n'est pas de travailler "comme un dingue", mais de travailler dans un état d'esprit serein, et confiant... et n'oubliez que vos véritables progrès ne se manifesteront pas immédiatement après votre séance de travail.
Bon courage!
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- Messages : 630
- Enregistré le : lun. 29 nov., 2004 20:31
Samson, je suis assez d'accord avec ta manière de voir.
L'alternance travail tres soutenu pendant trois jour puis repos pendant trois jour est tres bonne.
Je l'ai souvent observé pendant les périodes de vacance d'été lorsque j'arrêtai les lecons et que je me gérais seul.
Quand on retourne au piano après ces trois jours, on sens une fraicheur dans ses mains et sa tête que l'on a pas a la fin de la période de travail intense.
En quelque sorte, il faut laisser le temps a la conscience et au corps de digérer les efforts accomplis.
C'est un peu comme pour les gens qui partiquent la musculation, on dit que le moment ou ils fabriquent le plus de muscle est la nuit pendant leur sommeil.
Attention, je ne compare pas pour autant le piano a la musculation, c'est juste une image!
Pour ce qui est de l'appassionnata, je ne me sens pas encore prêt, ou peut etre même pas encore assez digne.
Peut être l'impression de ne pas encore avoir assez sué sur la clavier pour m'attaquer a une pièce comme celle la.....
Et puis j'ai peur en m'y attaquant de faire tomber un mythe dans ma tête.
Une des raisons qui me ramène vers mon clavier tout les soirs....
L'alternance travail tres soutenu pendant trois jour puis repos pendant trois jour est tres bonne.
Je l'ai souvent observé pendant les périodes de vacance d'été lorsque j'arrêtai les lecons et que je me gérais seul.
Quand on retourne au piano après ces trois jours, on sens une fraicheur dans ses mains et sa tête que l'on a pas a la fin de la période de travail intense.
En quelque sorte, il faut laisser le temps a la conscience et au corps de digérer les efforts accomplis.
C'est un peu comme pour les gens qui partiquent la musculation, on dit que le moment ou ils fabriquent le plus de muscle est la nuit pendant leur sommeil.
Attention, je ne compare pas pour autant le piano a la musculation, c'est juste une image!
Pour ce qui est de l'appassionnata, je ne me sens pas encore prêt, ou peut etre même pas encore assez digne.
Peut être l'impression de ne pas encore avoir assez sué sur la clavier pour m'attaquer a une pièce comme celle la.....
Et puis j'ai peur en m'y attaquant de faire tomber un mythe dans ma tête.
Une des raisons qui me ramène vers mon clavier tout les soirs....
En fait, appasionnata, votre "histoire" me fait beaucoup penser à un livre de Paulo Coelho... l'alchimiste. Je devine que plusieurs d'entre vous ont du lire ce livre. Dans celui-ci, il y a un moment où il y a un arabe qui souhaite depuis toujours aller à la Mecque, mais il n'a pas l'argent nécessaire (du moins ne considère pas l'avoir), donc il perd toute sa vie à vivre dans le rêve de pouvoir y aller un jour, au lieu de fermé boutique et plier bagage quelque mois et d'enfin réaliser son rêve. Voulez-vous vraiment être ce type? Ou voulez-vous vous élever au-dessus de votre objectif?
Vous vous retrouvez tout prêt du sommet que vous avez tant souhaité, mais vous avez peur de voir ce qu'il y aura de l'autre côté, comme s'il n'y aurait que le néant. C'est comme quand on lit un livre qu'on adore, et qu'on n'en arrive au dernier chapitre, on à peur de le terminer, parce qu'on sait que l'impression de vide qu'on ressentira alors sera tellement écrasante et déprimante... Mais est-ce que ça dure très longtemps? Nah! on voit toujours un autre bouquin qui fait craquer!
Si vous vous essayez à cette pièce, vous pourrez enfin dire, ça y est! Je l'ai fait! et vous serez enfin débarrassé de cette frustration.
Et aussi un petit truc pour vous, personnellement, parfois, il y a des trucs que j'ai de la manière à réaliser, je pourrais les faire des centaines de fois de suites, mais ça ne rentrerais pas. Alors que faire? Changez votre point de vue, essayer de voir la même petite mesure difficile d'un point de vue totalement différent que celui que vous portez, alors un petit déclic se fait dans votre tête, imperceptible, mais lorsque vous rejouez, tout est mieux. Je ne prétends pas pouvoir vous donnez de grands conseils vue que votre niveau d'expérience, mais j'espère avoir aidé un peu...
Donc courage et ne désespérez surtout pas! Sinon on va vous botter les fesses!
Vous vous retrouvez tout prêt du sommet que vous avez tant souhaité, mais vous avez peur de voir ce qu'il y aura de l'autre côté, comme s'il n'y aurait que le néant. C'est comme quand on lit un livre qu'on adore, et qu'on n'en arrive au dernier chapitre, on à peur de le terminer, parce qu'on sait que l'impression de vide qu'on ressentira alors sera tellement écrasante et déprimante... Mais est-ce que ça dure très longtemps? Nah! on voit toujours un autre bouquin qui fait craquer!
Si vous vous essayez à cette pièce, vous pourrez enfin dire, ça y est! Je l'ai fait! et vous serez enfin débarrassé de cette frustration.
Et aussi un petit truc pour vous, personnellement, parfois, il y a des trucs que j'ai de la manière à réaliser, je pourrais les faire des centaines de fois de suites, mais ça ne rentrerais pas. Alors que faire? Changez votre point de vue, essayer de voir la même petite mesure difficile d'un point de vue totalement différent que celui que vous portez, alors un petit déclic se fait dans votre tête, imperceptible, mais lorsque vous rejouez, tout est mieux. Je ne prétends pas pouvoir vous donnez de grands conseils vue que votre niveau d'expérience, mais j'espère avoir aidé un peu...
Donc courage et ne désespérez surtout pas! Sinon on va vous botter les fesses!

- Franz Liszt
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- Enregistré le : dim. 04 avr., 2004 19:56
- Mon piano : FEURICH 162 / Wendl & Lung 122
- Localisation : Suisse
Je tiens à dire, que 3h de travail réparties par tranche de 45min ou autres et moins efficace que 3h à la suite...bien sur c'est plus éprouvant mais expérience faite je vous garantis les résultats!
PS: Motivation! Parfois une petite pause fait plus de bien que 36h de piano d'affilée.
PS: Motivation! Parfois une petite pause fait plus de bien que 36h de piano d'affilée.
Totalement fan de la 2ème Ballade de Chopin...