Récemment pour plusieurs raisons (pratique, espace, petit animale sensible) j'ai fermé mon piano avec le pupitre dessus.
Aujourd'hui je voulais l'ouvrir pour enregistrer et je ne supportais plus le niveau de sonore, même avec des boules de quies. Du coup j'ai refermé tout. Et je me sui dit tant mieux que je devienne plus sensible, il se peut que je mettais mes oreilles au risque.
Que et comment faîtes-vous ?
Merci.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Cela me semble tout à fait normal. Je joue moi-même couvercle fermé entièrement (je place le pupitre au-dessus du couvercle). Quand il m'arrive de l'ouvrir, je trouve le piano trop fort. Pire encore, si je joue quelque temps avec le Silent branché sur les enceintes, très doucement, et que je rejoue ensuite en position acoustique, ça me semble incroyablement fort. Mais on se réhabitue très vite au volume sonore.
Pour moi, je joue en plusieurs positions du couvercle, dépend à mon besoin couleur sonore pour chaque morceau que je joue. S'il m'arrivait que le piano sonne trop fort (3/4 de queue de concert pour un petit salon d'appartement), je m'adaptais à jouer moins fort. C'est une bonne façon d'entrainer le jeu pp ou ppp, je trouve.
Si. Pour ma part je mets des boules en mousse la plupart du temps quand ça m'arrive.
Malgré les dizaines de kilos de correction acoustique placés avec soins dans ma petite salle de musique mon grand 1/4 de queue est trop fort pour mes pauvres oreilles.
Avant que je ne fasse les corrections j'avais joué un peu couvercle ouvert... mes oreilles ont sonné pendant une journée.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
Je le laisse presque toujours ouvert. A cause de la chatte. Elle ne pourrait plus sauter à l'intérieur ( elle s'y précipite dès qu'elle peut, que le piano soit en fonction ou pas) , et elle se vengerait en griffant le couvercle, ce qui ne serait pas tellement mieux
Bon, j'exagère, en principe, je ne la laisse pas entrer dans le salon...( sauf samedi dernier, car elle aurait été trop frustrée de manquer la réunion des PMistes)
Il m'est arrivé de le fermer lorsqu'il était très désaccordé , là je ressentais un début d'écorchage d'oreille. Sinon, il ne me gêne pas, sans doute grâce à un bon équilibre entre la dimension de la pièce et celle du piano, et la présence de double-rideaux épais ( même ouverts, ils doivent absorber un peu)
Je confirme, chez arabesque le niveau sonore du piano ne m'a pas du tout gênée (mes oreilles ont peut être juste été un brin destabilisees par le volume de "la chapelle de Guillaume tell" mais je pense que ça aurait le cas sur n'importe quel piano
J'ai même été très surprise par la capacité de cet instrument à répondre au pp...
Galadrielle a écrit : sam. 15 déc., 2018 14:51
Je confirme, chez arabesque le niveau sonore du piano ne m'a pas du tout gênée (mes oreilles ont peut être juste été un brin destabilisees par le volume de "la chapelle de Guillaume tell" mais je pense que ça aurait le cas sur n'importe quel piano
J'ai même été très surprise par la capacité de cet instrument à répondre au pp...
c'était à ce point-là ?
J'avais été aussi déstabilisé en août dernier lors de ma première visite chez Arabesque. Il faut dire qu'une fois habitué au numérique... ce n'est pas le même monde.
Par contre, une fois prévenu, ça passe très bien !
Mais dans quelques mois, voire semaines, j'ai déjà prévu la même tactique que BM... travailler un morceau très sonore peut se révéler rapidement pénible.
... ce n'est pas une critique, je suppose que ce morceau est prévu pour sonner comme ça
Mais je ne le connaissais pas…! c'est particulier, et j'ai du mal à pleinement rentrer dès la première écoute dans un nouveau morceau, celui-ci m'a en quelques sortes prise par surprise!
Galadrielle a écrit : dim. 16 déc., 2018 9:56
... ce n'est pas une critique
Non, bien sûr J'étais juste un peu confus...
Mais même sur un droit, et même couvercle fermé, le niveau sonore doit être élevé aussi. En appartement, ça ne pardonne pas...
Je comprends bien ta préoccupation. Si j'ai deux pianos droits et non à queue, je rencontre le même type de situation. Je me rends compte que je travaille plus sur celui qui est le moins sonore (75 % du temps) et je mets même parfois la sourdine alors que je n'ai pas de problème de voisins. Je fais cela souvent en début de séance de travail (5% du temps). Avec la sourdine, je trouve qu'on peut mieux travailler le legato parce qu'on perd la percussion. D'une une manière générale, travailler sur un piano moins sonore est moins fatigant pour l'oreille. Donc je prépare sur mon Yamaha UX 1 et je joue le résultat de ma séance de travail sur le Yam SU 118.
Tout de même, je précise que le panneau du bas de mes pianos est toujours enlevé et qu'un l'un des pianos (le Yam SU 118) est tourné vers la pièce : il n'est pas appuyé contre le mur et ça projette pas mal !
Je comprends bien ton point de vue 6gale quand tu parles du travail au quotidien. Idealement, il faudrait 2 pianos, un piano de travail pas trop sonore, et un piano de représentation, quand on fait une reunion de pmistes chez soi (ou qu'on invite tonton René à la maison qui est un peu dur d'oreille )
J'ai trouvé que le piano d'Arabesque était un bon compromis entre les deux. Suffisamment sonore pour être bien enveloppé par le son quand on écoute avec attention et qu'on souhaite s'immerger dans la musique. Mais pas trop non plus et ça ne m'etonne pas qu'Arabesque puisse jouer tous les jours sans fatigue.
@Arabesque.
Je crois que la forme en L de ton séjour joue aussi dans l'attenuation du son.
@Lee
J'ai revu les photos de ton piano. La piece a l'air petite, carrelage au sol, murs placo plutôt sonores... Peut etre essayer de mettre des etageres avec des livres, des tapis au mur,...
Si le niveau sonore te va bien quand le piano est fermé, tu peux éventuellement essayer d'enregistrer piano fermé et voir si ça donne une difference qualitative.
Ça se voit pas mais il y a une bibliothèque du sol au plafond juste à côté à droite. Le sol je changerais si je pouvais faire dans un instant sans bouger des meubles et tout le tralala des niveaux des pièces et portes...
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Mes oreilles sont parfois très sensibles : je souffre depuis deux ans d'hyperacousie à la suite d'un trauma sonore (un motard m'a doublé plein gaz avec un échappement modifié… alors que j'avais la fenêtre ouverte : 24h de surdité totale de l'oreille gauche et dégradation probable de mon audition dans l'avenir selon l'ORL). Certains bruits me sont difficilement supportables comme les couverts à table s'ils tombent sur une assiette ! J'ai dû quitter récemment une salle de concert faute d'avoir amené des bouchons d'oreilles. J'ai pu observer que cette hyperacousie — associée d'ailleurs à un acouphène — est modulée par la fatigue physique et surtout nerveuse. Fort heureusement mon piano ne me casse pas les oreilles ! Sauf grand ouvert !
Je le joue donc la plupart du temps entre-ouvert ou fermé. Ce qui est merveilleux avec un piano à queue, c'est de pouvoir moduler si finement le volume et la présence sonore de son instrument.
Quand c'est une passion on ne pense pas à tout ça. Moi même je suis pianiste du concervatoire. Je m'entraîne régulièrement au concervatoire car ils y a de meilleurs piano, et puis j'ai un piano droit chez moi en appartement donc c'est moins simple.
C'est certain Benoit, mais ce sujet avait trois ans et personne n'avait rebondi car toutes les configurations sont différentes. Après, effectivement protégez vos tympans et tous vos organes auditifs en modérant l'intensité et en limitant la durée de l'exposition en ffff ! Et bien évidemment trés grande prudence quand on joue au casque.
ET SI NOUS VALIONS MIEUX QUE LE BONHEUR ? - Franz Liszt.