c'est bien là le problèmeJe comprends bien que ça l amuse de faire ce genre de choses,

c'est bien là le problèmeJe comprends bien que ça l amuse de faire ce genre de choses,
Là j'extrapolais, de la même façon que j'ai parlé de harcèlement.Oupsi a écrit : mer. 28 nov., 2018 15:49 @ Koll : Et bien en l'occurrence, nous ne savons rien sur ce point. Tu dis insultes, comportement, là où il est juste dit que des professeurs ont été filmés pendant leur cours. Nous ne savons rien d'autre.
Dans une école de la communication virtuelle, l'une des premières leçons consiste à ne pas tirer de conclusions hâtives à partir d'un élément d'information venant d'un tiers.![]()
Ça commence fort, mais ensuite, ça se gâte :Pour toutes ces raisons, à la rentrée 2018, l’utilisation du téléphone portable et de tout autre équipement terminal de communications électroniques est interdite dans l’enceinte des écoles et des collèges.
Tiré du site officiel du gouvernement, c'est interdit, mais en gros le dirlo de chaque établissement fait ce qu'il veut, ou plutôt ce qu'il peut suivant les crédits dont il dispose. Encore une loi foireuse de plus.Dans l’enceinte de l’établissement, les téléphones portables des élèves doivent être éteints et rangés.
Il appartient à chaque établissement de déterminer des modalités pratiques pour assurer le respect de la loi.
La mise en place d’un système de casiers permettant à l’élève de déposer son téléphone durant la journée et de le récupérer avant de quitter l’école et ou le collège, est une piste intéressante.
C'est ce qu'on appelle un effet d'annonceroulroul a écrit : mer. 28 nov., 2018 15:26 J' avais cru comprendre que la loi interdisait les mobiles a l' école ? Soit je me trompe, ou soit nos députés on une fois de plus pondu une loi bidon.
Non, pas moi...je suis assez d' accord avec ce que tu dis.Bon je n'écris ça que pour moi, de toute façon ici on se fiche des avis, hein...
On a tous fait des conneries, étant jeunes, et parfois même comme adultes, l' essentiel est qu'elle comprenne.Je ne compte en aucune façon défendre ma fille face à l institution, elle va avoir un conseil de discipline, je serai présente et j'espère qu'elle sera assez impressionnée pour que ça la calme un peu.
Quand Oupsi a évoqué la question de l’autorité (du professeur), question fondamentale en vérité, elle l’a évoquée dans l’expression « nostalgie de l’autorité », ce qui, il me semble,fait référence à une idée passéiste de l’enseignement (encore que cette idée de passé ou de présent ne veuille absolument rien dire, comme le montreront les exemples qui vont suivre),verticale, fondée sur la personne du maître, qui fait autorité par le seul fait qu’il est dans la position du maître. Donc très peu pour moi, en effet.BM607 a écrit : mer. 28 nov., 2018 17:14 J'ai un peu de mal pour ma part à comprendre des arguments du genre "La nostalgie de l'autorité ? Très peu pour moi".
La liberté c'est avoir des lois, ou des règles, plus on a de lois (de règles) plus on a de libertés (les lois définissent l'espace de contraintes, mais également l'espace des libertés : pas de règles et la liberté c'est "la liberté d'emm..der les autres"). Evidement ça nécessiterait d'être détaillé, mais je reste dans les généralités.
On ne cesse de criailler à nos oreilles, comme qui verserait dans un entonnoir, et notre charge ce n'est que redire ce qu'on nous a dit. Je voudrais qu'il corrigeât cette partie, et que, de belle arrivée, selon la portée de l'âme qu'il a en main, il commençât à la mettre sur la montre, lui faisant goûter les choses, les choisir et les discerner d'elle-même; quelquefois lui ouvrant chemin, quelquefois le lui laissant ouvrir. Je ne veux pas qu'il invente et parle seul, je veux qu'il écoute son disciple parler à son tour. Socrate et depuis Arcesilas faisaient premièrement parler leurs disciples, et puis ils parlaient à eux.
Obest plerumque iis, qui discere volunt, auctoritas eorum qui docent.
Il est bon qu'il (= le maître) le (= l'élève) fasse trotter devant lui pour juger de son train, et juger jusques à quel point il se doit ravaler pour s'accommoder à sa force. A faute de cette proportion nous gâtons tout ; et de la savoir choisir, et s'y conduire bien mesurément, c'est l'une des plus ardues besognes que je sache ; et est l'effet d'une haute âme et bien forte, savoir condescendre à ses allures puériles et les guider. Je marche plus sûr et plus vrai à mont qu'à val.
Tu aurais été une merveilleuse prof, je crois vraiment.Oupsi a écrit : mer. 28 nov., 2018 16:05 Ce que je veux dire, c'est que la première réaction qui vient à l'esprit, par rapport à cette action, est négative, accusatrice, sans parler de la peur, sans parler de la nostalgie de l'autorité ; c'est ça qui m'a paru bizarre et m'a interrogée. Je me dis, on pourrait envisager d'autres hypothèses, ou aucune hypothèse et juste laisser parler l'enfant (mais bien évidemment ce ne sera pas ici et tant mieux!)
D'ailleurs ceci nous emmène un peu loin. Faites comme si je n'avais rien dit, et surtout bonne chance à Galadrielle, j'espère effectivement qu'elle aura des interlocuteurs constructifs!
Je ne sais pas si mon fils (aussi en 6ème) est le seul qui n'a pas de téléphone (c'est bien sûr ce qu'il me dit), mais je suis très fâchée que finalement le collège n'a pas appliqué la loi, ils laissent les élèves utiliser leurs téléphones dans un court maintenant, donc pendant la recrée c'est ce qu'ils font, t ceux qui n'ont pas de téléphones jouent avec les téléphones des autres.Galadrielle a écrit : mer. 28 nov., 2018 18:00 J'aurais aimé être capable de résister moi aussi mais je n'ai pas voulu marginaliser ma fille, et dans sa classe en 6eme seule une enfant un peu spéciale justement, n'avait pas de téléphone...
ça me rappelle l'enseignement en classe prépa : Les profs n'étaient pas des autorités qui nous imposaient des choses, mais de véritables accompagnateurs pour nous amener vers les concours, il y avait vraiment une relation horizontale. Mais la situation des classes prépa est quand même très particulière : les élèves sont là volontairement, savent que ça va être très difficile et sont prêts à faire des sacrifices pour apprendre et s'améliorer, et les profs s'adaptent à cet état d'esprit et se placent non pas en tant que supérieur, mais en tant que véritable soutien.Lazur84 a écrit : mer. 28 nov., 2018 18:27 Ce n’est évidemment pas une remise en cause de la notion d’autorité en elle-même, mais une autre définition, fondée sur les savoirs du maître, certes, mais qui partirait de ceux de l’élève et prendrait soin de ne pas l’inhiber, en s’appliquant à s’adapter à son niveau et à le mener sur le chemin de l’autonomie par un dialogue plus horizontal.
Tâche bien plus compliquée, en vérité…
*Ça il n'y a qu'elle qui peut le dire...sans qu'on lui ait soufflé la réponse avant, sinon elle ne sera pas crédible.Galadrielle a écrit : mer. 28 nov., 2018 18:00 ...
Ensuite je compte aussi en discuter avec elle pour creuser pourquoi elle fait ça, à mon avis sans doute pour gagner en popularité auprès de ses copines, mais je compte aussi faire passer le message que ce faisant, elle perd du crédit de confiance à la fois auprès de nous, et du monde enseignant...!
Vain dieux... Je me disais avant de lire : "chouette une critique argumentée et intelligente de M. Onfray, j'en cherchais justement" car j'ai quelques trucs mineurs à lui reprocher, voyons si je peux étendre le champ des choses que je trouve discutables. Mais là bon sang, quel ramassis de poncifs et de grande phrases type "à la Jupiter" : bien brillant dehors et très creux dedans.Lee a écrit : mar. 27 nov., 2018 22:58 Un autre perspective sur Onfray (qui a accusé d'autres d'être misogynes) :https://blogs.mediapart.fr/sandra-laugi ... es-we-careProfitons de l’occasion : Michel (Onfray) nous offre l’exemple pur de la position anti-care – réactionnaire, sexiste, et nationaliste.