Après avoir passé ma jeunesse au Conservatoire, et avoir passé ma pratique entre parenthèses lors de mon passage dans la vie professionnelle (et avoir vendu mon âme pour un « piano » numérique), mon fiston pratique désormais le piano depuis 2 ans, et vient de rentrer à son tour au Conservatoire.
Il est temps pour nous deux de (re)passer à un vrai instrument, et je souhaite acquérir un piano droit qui nous accompagnera pour les prochaines décennies.
Après beaucoup de visites et de tests, nous sommes convaincus par la qualité des pianos allemands de la grande époque 1980-1990.
Nous avons repéré quelques « finalistes » dont certains que nous venons voir sur Paris ce week-end (nous sommes toulousains).
* A l’heure qu’il est, nous penchons pour un Grotrian-Steinweg 112 (forme moderne sans consoles/roulettes) de 1983 en très bon état à 8000€. Le vendeur prétend que c'est la même chose qu'un 116 Carat avec les roulettes/cadre plus grand...
http://www.pianosbeaumarchais.fr/grotrian-steinweg-112/
* Un Hoffmann Langlau 117 en très bon état à 7300€ nous faisait également un peu de l’œil.
http://www.pianosbeaumarchais.fr/w-hoff ... aque-noir/
* Du côté de chez nous, un Feurich Langlau 117 de 1988 à 6000€ nous plaisait beaucoup, mais la « finition » nous rebute un peu (couleur bois naturel un peu passée et état global plutôt bon sans plus).
* Il y a également un C. Bechstein (je dirais 114 sans consoles/roulettes) de 1982 en état correct à 8500€ qui nous plait aussi (superbe toucher), mais le son reste quelque chose de particulier, qui n’est peut-être pas assez « neutre » pour mon fiston.
De l'avis général, le prix de ces instruments semble surcoté d'environ 1500€. Au-delà du prix, quel est votre avis général sur ces instruments ? Je suis en particulier intéressé par votre avis sur le « petit » Grotrian. De mon point de vue le toucher et la réactivité sont excellents. Une très bonne dynamique, un son clair et ouvert et n’a pas franchement à rougir avec une Rhapsodie de Brahms ou une Ballade de Chopin. Mais j’ai peur de n’avoir pas su percevoir d’éventuelles « limites »… et puis le prix est à digérer en regard du côté très « simpliste » de l’objet !
Nous nous en retournons en chez nous sur Toulouse lundi, en espérant pouvoir rejouer un peu le Grotrian d’ici demain soir.
Je vous remercie.