
Le piano... un milieu anti-social?
Le piano... un milieu anti-social?
Selon vous, entamer une carriere pianistique pourrait-il avoir une reperecution sur notre vie sociale? Personnellement, j' ai peur de partir etudier au conservatoire l' an prochain, et de perdre tous les amis que je me suis fais jusqu'à présent là ou je vis... Suis-je le seul à ressentir une telle angoisse? 

- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
a ce propos je suis un peu dans le meme cas ! ca fais 11 ans que je bosse dure le piano et la jai 16 ans et je vai faire mes etudes a toulouse l'année prochaine et e ne sais pas vraiment quoi faire ?? ce qui est sur c'est que je vais faire des etudes de physiques pour avoir un truc o cas ou !! mais qu'est ce qu'il faudrait que je fasse a toulouse si je veux me specialisé encore plus dans la musique pour , pourquoi pas un jour avec beaucoup de chance avoir la possibilité d'en faire mon metier ( il y a pas beaucoup de chances que ca marche mais bon !! )
( j'ai serieusement parlé avec ma prof et elle ma di que mon probleme maintenant c'est que je joue des pieces pour adultes et que je suis encore trop jeune , trop de fougue , manque de concentration mais que quand je grandirai , murirais ca devrai marché bien )
qques conseils ?
merci
( j'ai serieusement parlé avec ma prof et elle ma di que mon probleme maintenant c'est que je joue des pieces pour adultes et que je suis encore trop jeune , trop de fougue , manque de concentration mais que quand je grandirai , murirais ca devrai marché bien )
qques conseils ?
merci
C'est beau d'avoir des rêves, mais bon, il n'y a pas beaucoup d'élus
Si tu as la chance un jor de devenir concertiste, tu feras certainement beaucoup de déplacements, ce qui implique des concessions. Vie familiale difficile, on voit moins souvent son entourage.. (je suppose).
Mais avant d'aller faire des concerts aux Etats Unis ou au Japon, la route est longue !!!
Avant la carrière internationale, il y a les études. (même s'il faut penser à la suite...)
Et meme si tu dois rester 8 heures par jour devant ton piano, il te reste encore 16 heures pour t'amuser. Les études, c'est la bonne occasion de faire de nouvelles connaissances sans oublier les autres pour autant.

Si tu as la chance un jor de devenir concertiste, tu feras certainement beaucoup de déplacements, ce qui implique des concessions. Vie familiale difficile, on voit moins souvent son entourage.. (je suppose).
Mais avant d'aller faire des concerts aux Etats Unis ou au Japon, la route est longue !!!
Avant la carrière internationale, il y a les études. (même s'il faut penser à la suite...)
Et meme si tu dois rester 8 heures par jour devant ton piano, il te reste encore 16 heures pour t'amuser. Les études, c'est la bonne occasion de faire de nouvelles connaissances sans oublier les autres pour autant.
- Gastiflex
- Messages : 3812
- Enregistré le : jeu. 28 avr., 2005 15:50
- Mon piano : Seiller 116 Duovox
- Localisation : L'Haÿ-les-Roses
Je ne suis pas sûr que les études de piano pour se préparer à faire une carrière de concertiste laissent la place à des études "traditionnelles". Je ne te dis pas ça pour te faire abandonner tes études de physique, au contraire. Mais je pense qu'à un moment il faut faire un choix net et que ça ne laisse pas la possibilité de jouer sur deux terrains à la fois.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Le problème des etudes pianistiques, c'est qu'il faut tenir dans la durée. Imagines des "hautes" etudes et ajoutes y le fait d'être tout le temps tout seul. Le resultat c'est que tu bosses tout le temps sur des choses que tu n'aurais jamais imaginé avant. D'abord le niveau d'exigence n'est plus le même par rapport à ce que tu faisai en temps que hobby. Tu vas te prendre la tete sur une phrase qui aura l'allure de quelque chose d'ultra simpliste. Tu vas decouvrir la joie de ce que j'apelle l'abrutissement par répétition où tu repeteras des figures techniques des heures durant. Et puis quand tu auras bossé toute la journée tu seras incapable de faire quoi que ce soit parce que tu seras epuisé. C'est une fatigue physique qui ne ressemble à pas grand chose d'autre. Il faut faire un travail regulier tous les jours sans exception. Plus de vacance, plus de week end, les occasions de sortie, il faut les choisir soigneusement pour ne pas devenir fou (parce qu'on ne peut pas tenir sans jamais soritr). Ensuite vient l'esprit de concours que je trouve personnellement souvent inhumain. Regardes par exemple à quoi ressemble le concours chopin pour les pianistes: une selection sur le volet à moitié politisé, où les critères de reussite sont souvent assez flou. Qu'est ce que le meilleur pianiste dans un concours de ce genre?
C'est aussi une joie de faire ce qu'on aime toute la journée, il ne faut pas se le cacher. En revanche le côté social devient completement nul. La plupart des etudiants à force de bosser sont devenu completement imature et ne connaissent rien de la vraie vie. Tous tes amis ne comprendront jamais ce que tu fais et pour cause c'est un monde tellement confidentiel...
Bref pour prendre mon exemple personnel, j'ai été en classe à horaire amenagé au CNR de paris pendant 5 ans etant enfant (j'ai du y rentrer à 7 ans). Ensuite j'en ai été dégouté de cet univers à concours où Il faut sans être meilleur que les autres (c'est un peu une vie de sportive et non de l'art). Puis j'ai fais une vie à peu près normal avec des etudes d'ingenieur du son apres mon bac. En jouant toujours du piano à côté. Et puis un jour je me suis dis que c'etait ce que je voulais vraiment faire et je suis entrer au CNR d'angers puis aujourd'hui à l'ecole normale où j'ai encore beaucoup beaucoup de travail devant moi. Devenir concertiste c'est mettre un sens sur le mot "perfection". Il ne faut plus laissé d'erreur non seulement technique mais surtout musicale. Se construire une personnalité, etc... Le metier de concertiste ne doit pas être facile non plus, beaucoup de deplacement, peu de temps à soi, se confronter aux critiques, une vie social souvent mouvementé...
Bref, je ne veux pas te decourager loin de là car c'est passionnant. En revanche il faut savoir dans quoi on s'embarque et avoir une roue de secours parce qu'à la fin il faut gagner des sous et il y a peu d'elu! Un peu alarmiste peut etre mais je prefere te prevenir, il faut avoir de la motivation à revendre pour encore pas mal d'année!
C'est aussi une joie de faire ce qu'on aime toute la journée, il ne faut pas se le cacher. En revanche le côté social devient completement nul. La plupart des etudiants à force de bosser sont devenu completement imature et ne connaissent rien de la vraie vie. Tous tes amis ne comprendront jamais ce que tu fais et pour cause c'est un monde tellement confidentiel...
Bref pour prendre mon exemple personnel, j'ai été en classe à horaire amenagé au CNR de paris pendant 5 ans etant enfant (j'ai du y rentrer à 7 ans). Ensuite j'en ai été dégouté de cet univers à concours où Il faut sans être meilleur que les autres (c'est un peu une vie de sportive et non de l'art). Puis j'ai fais une vie à peu près normal avec des etudes d'ingenieur du son apres mon bac. En jouant toujours du piano à côté. Et puis un jour je me suis dis que c'etait ce que je voulais vraiment faire et je suis entrer au CNR d'angers puis aujourd'hui à l'ecole normale où j'ai encore beaucoup beaucoup de travail devant moi. Devenir concertiste c'est mettre un sens sur le mot "perfection". Il ne faut plus laissé d'erreur non seulement technique mais surtout musicale. Se construire une personnalité, etc... Le metier de concertiste ne doit pas être facile non plus, beaucoup de deplacement, peu de temps à soi, se confronter aux critiques, une vie social souvent mouvementé...
Bref, je ne veux pas te decourager loin de là car c'est passionnant. En revanche il faut savoir dans quoi on s'embarque et avoir une roue de secours parce qu'à la fin il faut gagner des sous et il y a peu d'elu! Un peu alarmiste peut etre mais je prefere te prevenir, il faut avoir de la motivation à revendre pour encore pas mal d'année!
Merci pour cette brillante description Zara
Mais c' est vrai, j' ai l' impression que dans ce milieu, il y a beaucoup d' hypocrisie au niveau de l' amitié... entre les profs... éleves etc.
Beaucoup de jalousie... et je ne sais pas si je serais capable de la supporter car j' ai horreur d' etre détesté pour des choses aussi petites...

Mais c' est vrai, j' ai l' impression que dans ce milieu, il y a beaucoup d' hypocrisie au niveau de l' amitié... entre les profs... éleves etc.
Beaucoup de jalousie... et je ne sais pas si je serais capable de la supporter car j' ai horreur d' etre détesté pour des choses aussi petites...

- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Il ne faut pas se prendre trop au serieux à mon sens. La musique c'est comme tout, il y a des gens mesquins, des imbeciles, d'autres qui sont adorables. On ne peut pas vraiment generaliser. En revanche, il y a (surtout chez les jeunes eleves) un esprit de concours très lourd à porter. Il me semble que le milieux de la musique classique en general est beaucoup trop rigide. Il faut parfois pouvoir rigoler dire n'importe quoi, rigoler, se faire plaisir...
Regardes tout simplement horowitz en fin de vie : on à l'impression de quelqu'un plein de vie, qui s'amuse comme un enfant, et qui à mon sens à tout compris.
Il JOUE de la MUSIQUE....
Regardes tout simplement horowitz en fin de vie : on à l'impression de quelqu'un plein de vie, qui s'amuse comme un enfant, et qui à mon sens à tout compris.
Il JOUE de la MUSIQUE....
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
C' est ca qui me degoute le plus quand je vais voir des concerts... C' est propre, tout est en place, la technique y est, mais QUEL ENNUI...
J' etais allé voir une jeune fille qui se prenait d' etre lauréate à plusieurs concours nationaux et internationaux... Elle jouait la vallée D' Obermann... Je me rappelle de ma prof qui faisait tournoyer son collier avec une profonde lassitude dés la 1ere minute... Mais bon, là, c' est notre avis, apparemment non partagé par les membres des divers jurys...
J' etais allé voir une jeune fille qui se prenait d' etre lauréate à plusieurs concours nationaux et internationaux... Elle jouait la vallée D' Obermann... Je me rappelle de ma prof qui faisait tournoyer son collier avec une profonde lassitude dés la 1ere minute... Mais bon, là, c' est notre avis, apparemment non partagé par les membres des divers jurys...
- egtegt
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- Enregistré le : jeu. 24 juin, 2004 2:17
- Mon piano : Blüthner 2m10 et Casio PX110
- Localisation : Saverne
D'un autre côté, si c'était si simple d'être "musical" tous les pianistes le seraient.
J'ai du mal à imaginer un pianiste qui se dise : "La technique est le plus important, au diable la musique".
Et pourtant, je suis comme vous, quand j'écoute les pianistes actuels, je les trouve souvent froids. Mais peut-être que si vous m'écoutiez (en faisant abstraction de la nullité technique
) vous me trouveriez glacial.
Car en général, quand j'écoute les enregistrements des membres de ce forum, je ne les trouve pas plus musicaux que ce que j'entend à la radio. Et je trouve mes enregistrements encore pire !
Peut-être qu'en fin de compte, Horowitz, Arrau et consorts étaient beaucoup plus géniaux qu'on ne se l'imagine ...
Edit : D'ailleurs, quand j'y pense, ma prof qui est également prof au CNR, ne me parle que de musicalité, à croire parfois qu'elle se moque de la technique ... qui soit dit en passant finit par passer plus facilement que la bonne sonorité. Par exemple, sur ma dernière romance sans parole, je me suis battu pendant quelques mois pour réussir à jouer les notes dans le bon ordre, les trilles me terrifiaient entre autres, et maintenant, ce qui me reste qui ne veut pas rentrer, c'est la difficulté à jouer la main gauche à la bonne intensité par rapport à la droite. Le reste me parait facile ou presque.
J'ai du mal à imaginer un pianiste qui se dise : "La technique est le plus important, au diable la musique".
Et pourtant, je suis comme vous, quand j'écoute les pianistes actuels, je les trouve souvent froids. Mais peut-être que si vous m'écoutiez (en faisant abstraction de la nullité technique

Car en général, quand j'écoute les enregistrements des membres de ce forum, je ne les trouve pas plus musicaux que ce que j'entend à la radio. Et je trouve mes enregistrements encore pire !
Peut-être qu'en fin de compte, Horowitz, Arrau et consorts étaient beaucoup plus géniaux qu'on ne se l'imagine ...
Edit : D'ailleurs, quand j'y pense, ma prof qui est également prof au CNR, ne me parle que de musicalité, à croire parfois qu'elle se moque de la technique ... qui soit dit en passant finit par passer plus facilement que la bonne sonorité. Par exemple, sur ma dernière romance sans parole, je me suis battu pendant quelques mois pour réussir à jouer les notes dans le bon ordre, les trilles me terrifiaient entre autres, et maintenant, ce qui me reste qui ne veut pas rentrer, c'est la difficulté à jouer la main gauche à la bonne intensité par rapport à la droite. Le reste me parait facile ou presque.
- zarathoustra
- Messages : 1878
- Enregistré le : jeu. 22 juin, 2006 1:37
- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
Le problème de la musicalité c'est qu'elle passe malheureusement très souvent par la technique. Pourtant j'ai parfois l'impression que pour le publique un pianiste est un bon pianiste s'il met une campanella dans son programme quitte à la massacrer. En revanche qui se rend vraiment compte de la difficulté de bien jouer la sonate "facile" (
) de Mozart (K545)... Les pianistes jouent avant tout pour leur public et repondent à une demande qui passe presque tout le temps par la virtuosité technique. On critique tous ces pianistes automates qu'on pourrait écouter 1000 fois sans jamais une difference mais sont-ils vraiment les fautifs?
Bref je ne sais pas vraiment quoi dire. La musicalité vaste sujet.... Les horowitz, arrau, gould et compagnie sont biens geniaux. Je ne pense pas qu'il y en ai des tas dans une même generation de pianiste.

Bref je ne sais pas vraiment quoi dire. La musicalité vaste sujet.... Les horowitz, arrau, gould et compagnie sont biens geniaux. Je ne pense pas qu'il y en ai des tas dans une même generation de pianiste.
Bonjour tous le monde!
Je suis très sensible à ce qui se dit au travers de vos diverses impressions au sujet des pianistes d'aujourd'hui.
Je connais près d'une trentaine de pianistes issus du CNSM.
il aspirent tous ou presque à une carrière pianistique mais tous ou presque savent et ce, malgré l'immense talent qui est le leur, qu'ils ne figureront pas aux cotés d'Arrau, Lupu et autres Argerich dans la mémoire collective (bien que certains le pourraient je peux vous le garantir).
La plupart préparent le CA, d'autres cachetonnent difficilement, le reste son profs dans de petites écoles de musiques (que je rencontre d'ailleurs régulièrement dans le cadre de mon travail).
Nous nous voyons assez régulièrement et je le vois parfaitement, ils commencent vraiment à être fatigué de cette situation...
Tous ces amis ont travaillés dur pour arriver (10 heures de piano par jour depuis plusieurs années) à préparer la plus haute institution qui soit, le CNSM.
Pour quoi? Au final, rien de plus qu'une distinction quasi honorifique qui finalement ne leur laisse rien de vraiment préçis...
Les plus "chanceux" obtiennent leur CA (ce qui ne laisse plus grand place au piano d'ailleurs).
Je ne veux pas paraître nécessairement pessimiste à vos yeux mais une carrière pianistique se concrétise autant avec le talent du pianiste qu'avec l'entourage commercial qui le créér aux yeux du grand public...Malheureusement.
Et ces pianistes là, ont apprit à jouer du piano pas à se vendre.
Salut

Je suis très sensible à ce qui se dit au travers de vos diverses impressions au sujet des pianistes d'aujourd'hui.
Je connais près d'une trentaine de pianistes issus du CNSM.
il aspirent tous ou presque à une carrière pianistique mais tous ou presque savent et ce, malgré l'immense talent qui est le leur, qu'ils ne figureront pas aux cotés d'Arrau, Lupu et autres Argerich dans la mémoire collective (bien que certains le pourraient je peux vous le garantir).
La plupart préparent le CA, d'autres cachetonnent difficilement, le reste son profs dans de petites écoles de musiques (que je rencontre d'ailleurs régulièrement dans le cadre de mon travail).
Nous nous voyons assez régulièrement et je le vois parfaitement, ils commencent vraiment à être fatigué de cette situation...
Tous ces amis ont travaillés dur pour arriver (10 heures de piano par jour depuis plusieurs années) à préparer la plus haute institution qui soit, le CNSM.
Pour quoi? Au final, rien de plus qu'une distinction quasi honorifique qui finalement ne leur laisse rien de vraiment préçis...
Les plus "chanceux" obtiennent leur CA (ce qui ne laisse plus grand place au piano d'ailleurs).
Je ne veux pas paraître nécessairement pessimiste à vos yeux mais une carrière pianistique se concrétise autant avec le talent du pianiste qu'avec l'entourage commercial qui le créér aux yeux du grand public...Malheureusement.
Et ces pianistes là, ont apprit à jouer du piano pas à se vendre.

Salut
Pianothé! Avec ou sans sucre?
- egtegt
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- Enregistré le : jeu. 24 juin, 2004 2:17
- Mon piano : Blüthner 2m10 et Casio PX110
- Localisation : Saverne
En même temps, est-ce que le rôle du CNSM est de former des concertistes ?
Car vu le public, il n'y a de toute façon pas de place ne serait-ce que pour un proportion importante des éléves du CNSM sur scéne.
On peut toujours discuter de la méthode de séléction des concertistes, c'est vrai que si elle est d'abord sur la technique le côté marketing jour énormément. Même si Héléne Grimaud est indéniablement une trés bonne pianiste, il me semble trés probable que sans ses grands yeux, elle aurait moins de succés, mais par qui serait-elle remplacée ? Quelqu'un de mieux ?
Même si on trouvait d'autres critéres de séléction, ça ne changerait rien au fait que la majorité ne sera jamais concertiste, ou en tout cas n'en vivra pas.
Et je pense tout de même que si un Horowitz devait émerger, il finirait par percer, mais c'est peut-être mon côté optimiste
En tout cas, si vous souhaitez devenir concertiste, clairement, prenez des cours de marketing, d'expression orale, de théatre, faites du sport, soignez votre apparence .... C'est peut-être dommage mais c'est la régle. Et j'oubliais : travaillez le piano !
Car vu le public, il n'y a de toute façon pas de place ne serait-ce que pour un proportion importante des éléves du CNSM sur scéne.
On peut toujours discuter de la méthode de séléction des concertistes, c'est vrai que si elle est d'abord sur la technique le côté marketing jour énormément. Même si Héléne Grimaud est indéniablement une trés bonne pianiste, il me semble trés probable que sans ses grands yeux, elle aurait moins de succés, mais par qui serait-elle remplacée ? Quelqu'un de mieux ?
Même si on trouvait d'autres critéres de séléction, ça ne changerait rien au fait que la majorité ne sera jamais concertiste, ou en tout cas n'en vivra pas.
Et je pense tout de même que si un Horowitz devait émerger, il finirait par percer, mais c'est peut-être mon côté optimiste

En tout cas, si vous souhaitez devenir concertiste, clairement, prenez des cours de marketing, d'expression orale, de théatre, faites du sport, soignez votre apparence .... C'est peut-être dommage mais c'est la régle. Et j'oubliais : travaillez le piano !
