j'avais oublié, je crois que Bastien nous a proposé la seule oeuvre que je trouvais carrément insupportable :
Il a même dit après que c'était un peu moche. Au moins ça change de musique romantique qui est trop belle !Bastien a écrit : ven. 15 déc., 2017 13:16 Galina Ustvolskaya : Sonate n°6 (1988)
Musique sans concession d'une grande rigueur formelle et d'une force expressive hors du commun.
C'est carrément dégueulasse comme musique, ça prends le chou.Galina Ustvolskaya : Sonate n°6 (1988)
On parlait de tartes dans la gueule sur un fil voisin : quand je faisais ce genre de truc étant petit, devinez quoi ???.....Lee a écrit : jeu. 16 août, 2018 15:34 Il a même dit après que c'était un peu moche. Au moins ça change de musique romantique qui est trop belle !
Je t'avoue que c'était à moitié par provocation, mais quand j'écrivais que c'est d'une grande force expressive, je le pense absolument. Je peux te dire que c'est l'expérience la plus impressionnante que j'ai vécue en concert, c'était complètement fou, je crois que c'est jazzy qui parlait d'impact physique, c'était absolument ça. Alexei Lubimov l'avait inséré dans son récital Scriabine/Prokofiev. Nous nous sommes sentis carrément piégés, comme pris en otage par cette musique chaotique qui parle en fait de la solitude de l'Homme et qui est un cri, un appel au secours obstiné, une supplication désespérée, comme presque toute sa musique. Ce qui nous dérangeait en fait, et que tu trouves insupportable Lee, c'est cette souffrance stridente et extrême qui y est exprimée.Lee a écrit : jeu. 16 août, 2018 15:34
Il a même dit après que c'était un peu moche. Au moins ça change de musique romantique qui est trop belle !
Non non, et je ne voulais pas dire que la musique romantique est "datée" ce serait stupide, simplement, chez moi elle résiste moins aux écoutes répétées, je ne sais pas pourquoi.pfffpfff a écrit : jeu. 16 août, 2018 15:22 On reconnait le baroque a ses trilles, et je dirais que les trilles marquent une certaine forme de classicisme. Qu'est ce qui vous parait date dans la musique dite romantique? Y a t il des effets en particuliers qui vous agacent?
Je veux bien croire que ça a dû être une expérience extraordinaire de vivre ça physiquement. C'est clair que ce n'est pas une musique qui laisse indifférent. Je n'ai pas détesté.Bastien a écrit : jeu. 16 août, 2018 17:34 Je t'avoue que c'était à moitié par provocation, mais quand j'écrivais que c'est d'une grande force expressive, je le pense absolument. Je peux te dire que c'est l'expérience la plus impressionnante que j'ai vécue en concert, c'était complètement fou, je crois que c'est jazz qui parlait d'impact physique, c'était absolument ça. Alexei Lubimov l'avait inséré dans son récital Scriabine/Prokofiev. Nous nous sommes sentis carrément piégés, comme pris en otage par cette musique chaotique qui parle en fait de la solitude de l'Homme et qui est un cri, un appel au secours obstiné, une supplication désespérée, comme presque toute sa musique. Ce qui nous dérangeait en fait, et que tu trouves insupportable Lee, c'est cette souffrance stridente et extrême qui y est exprimée.
Pour un novice en classique, faut pas démarrer par une musique pareille, genre ça vous dégoûte pour la vie.Pratiquement toute les oeuvres de Galina Ustvolskaya sont dirigées vers le sacré
Tu troll ou tu le penses à moitié ?Midas a écrit : jeu. 16 août, 2018 19:41 En revanche, s'il y a un compositeur qui m'insupporte, c'est Bach. Des effets faciles de musique pseudo-savante sans imagination, sans musicalité ni sensibilité, que seuls des idolâtres à tendance mystique peuvent faire semblant d'aimer, avec des arguments totalement irrationnels, d'ailleurs.
Il est un pour lesquels Bach est LE maître. Nous avons écrit au même temps, on peut rendre hommage ensemble...Géphil a écrit : jeu. 16 août, 2018 19:03 Aujourd'hui Aretha Franklin nous a quitté : je déteste la mort.
https://www.youtube.com/watch?v=KtBbyglq37E
Je suis soulagée que c'était à moitié par provocation.Bastien a écrit : jeu. 16 août, 2018 17:34 Je t'avoue que c'était à moitié par provocation, mais quand j'écrivais que c'est d'une grande force expressive, je le pense absolument. Je peux te dire que c'est l'expérience la plus impressionnante que j'ai vécue en concert, c'était complètement fou, je crois que c'est jazz qui parlait d'impact physique, c'était absolument ça. Alexei Lubimov l'avait inséré dans son récital Scriabine/Prokofiev. Nous nous sommes sentis carrément piégés, comme pris en otage par cette musique chaotique qui parle en fait de la solitude de l'Homme et qui est un cri, un appel au secours obstiné, une supplication désespérée, comme presque toute sa musique. Ce qui nous dérangeait en fait, et que tu trouves insupportable Lee, c'est cette souffrance stridente et extrême qui y est exprimée.
Pratiquement toute les oeuvres de Galina Ustvolskaya sont dirigées vers le sacré, que seule la douleur peut révéler et ainsi mener l'Homme à la rédemption. C'est sa dernière oeuvre, elle ne pouvait plus rien écrire après ça.
[...]
Son message n'est pas facile à recevoir, et je comprends vos réactions.Depuis j'ai appris à apprivoiser et à découvrir sa musique, qui est unique et une des plus émouvante que je connaisse car sans artifices aucun et d'une sincérité désarmante.
Je te crois. C'est probable que les motivations ou les inspirations de Ustvolskaya soient exactement ce que tu expliques. Mais je soupçonne que sa musique était aussi la provocation de sa part, comme plusieurs artistes de cette période voulaient juste faire différemment ou jeter l'ancien ou la tradition ou faire moche pour montrer que la musique ou l'art n'est pas ce qu'on pense, etc. Et j'ajouterais que pour l'art de la musique, cette oeuvre est trop déséquilibrée, il n'y a pas de l'obscure et de la lumière, pas de gradations et les nuances, et pas de catharsis dans cette douleur, c'est l'abîme absolu, et ça sert à rien pour l'auditeur...sauf toi et les autres personnes rares qui peuvent l'apprécier, mais franchement, c'est si peu...je trouve vraiment dommage qu'elle a gaspillé son talent ainsi.Oh, si peu.Bastien a écrit : jeu. 16 août, 2018 20:20Tu troll ou tu le penses à moitié ?Midas a écrit : jeu. 16 août, 2018 19:41 En revanche, s'il y a un compositeur qui m'insupporte, c'est Bach. Des effets faciles de musique pseudo-savante sans imagination, sans musicalité ni sensibilité, que seuls des idolâtres à tendance mystique peuvent faire semblant d'aimer, avec des arguments totalement irrationnels, d'ailleurs.
Je retranscris juste (en caricaturant à peine) la pensée de Lee. 
Absolument d'accord. Par bonheur je suis un idolâtre à tendance mystique totalement irrationnel !Midas a écrit : jeu. 16 août, 2018 19:41
En revanche, s'il y a un compositeur qui m'insupporte, c'est Bach. Des effets faciles de musique pseudo-savante sans imagination, sans musicalité ni sensibilité, que seuls des idolâtres à tendance mystique peuvent faire semblant d'aimer, avec des arguments totalement irrationnels, d'ailleurs.
C'est faux.roulroul a écrit : jeu. 16 août, 2018 9:57
une des caractéristique du jazz, c'est qu'on a l' impression que la vraie rythmique ne vient jamais, tout est en retenue, et les temps forts et faibles sont la on on ne les attends pas, enfin c'est dur a décrire par des mots.
et puis comme c'est rarement ( quelquefois ) chanté ça évite des refrains lourds et niais, et on se concentre uniquement sur la musique.
effectivement c'est le jazz chanté que j'aime le plus. Nat King Cole est mon roi. 
Qui peuvent aussi changer ou évoluer dans le temps, au cours d'une vie ! 
Je me suis sans doute gouré, sur le fait que le Jazz soit chanté ou non, mais tu cites l' ensemble de mon paragraphe...Géphil / C'est faux.
Une bonne part du jazz est chanté
Pas trop d' accord, on peut détester une musique, ou quelque chose par présomption, ou par l' image négative qu'elle véhicule,Pour vraiment détester une chose, je crois qu'il faut la connaître.
