Je m'apprêtais à commenter le texte de Brougher mis en lien plus haut dans cette page , mais je suis tombé sur un autre article , toujours de Brougher en réponse à des objections par un collègue américain de ce dernier sur le premier article ; lesquelles objections rejoignent en partie celles que j'allais exposer sur cette page .
Au final ces valves en croix sont bel et bien un pensum pour les restaurateurs américains ... Si la qualité des cuirs utilisés figure parmi la liste des facteurs aggravant pour la fiabilité de ces valves
aucuns , tant Brougher que ses contradicteurs , ne mentionnent l'état de surface de l'orifice en croix lequel , et j'en parle en connaissance de cause pour en avoir re-surfacé 30 d'entre-eux , est loin d'être parfait sur des coupelles d'origine même non oxydées (géométrie des angles du centre de la croix pas exactement dans le même plan , légères criques sur les petites surfaces d'appui venant de l'emboutissage de la coupelle tout cela apparaissant en pleine lumière lors des phases de re-surfaçage)... donc si ça tourne sur du vieux cuir c'est malaise assuré ! Fuites à géométrie variable tout le temps ayant pour conséquence de fausser la réactivité de l'expression ...
Long débat aussi sur le rendement de ces valves en croix (vitesse d'ouverture-fermeture , débit d'air les traversant), ces braves gens se mélangeant un peu les pinceaux en invoquant en vrac : poids plus important du piston pour ces valves (moindre pour ceux des ouvertures rondes) , surfaces d'aspiration , surfaces des passages de vent ... Mixant le tout un peu à leur guise en passant à côté de constats mécaniques élémentaires aboutissant à ce que certains disent que le débit d'air passant par ces valves est moindre que par les rondes
Avec un cuir de qualité et des états de surface irréprochables , ces valves sont excellentes .