
éloge du travail lent
Re: éloge du travail lent
C'est vrai, mais il m'est insupportable !
Je l'utilise très rarement.

“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: éloge du travail lent
à mon avis le métronome est absolument contreproductif dans le travail lent. Il s'agit de se donner le temps de rechercher, bien entendre et savourer les relations entre les sons, ce n'est pas pour entendre un battement mécanique par dessus.
Re: éloge du travail lent
Ca dépend des personnes. Moi par exemple, je sais que quand je travaille lentement, j'ai tendance à accélérer et donc sortir du travail lent. Quand je mets le métronome, je ne me fixe pas dessus, et il sert seulement à me porter... Le problème c'est quand on n'entend que ca et que ca nous angoisse, il suffit de le voir du bon coté!Oupsi a écrit : jeu. 26 juil., 2018 10:11 à mon avis le métronome est absolument contreproductif dans le travail lent. Il s'agit de se donner le temps de rechercher, bien entendre et savourer les relations entre les sons, ce n'est pas pour entendre un battement mécanique par dessus.

"Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent "E-E Schmitt
Re: éloge du travail lent
en même temps, travailler un morceau entièrement au tempo lent, une fois que les notes sont sues d'un bout à l'autre est s'infliger une belle punition ! Je préfère le faire par sections ciblées, l'attention y reste plus fraiche, ceci donne peut-être un élément de réponse à Lee
A quelle œuvre pensais-tu ?

"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
Re: éloge du travail lent
Toutes mes oeuvres plus que 2 ou 3 pages mais particulièrement op 23 prélude 6 de Rachmaninoff. Ma prof était perplexe par mon tempo "ondulant" et elle me demandait si c'était fait exprès.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: éloge du travail lent
Ah, d'accord, je croyais que tu parlais d'un morceau qui comprenait un épisode plus lent que l'autre. Dans ce prélude, que je vais certainement débuter en août, je tâcherais de ne pas varier le tempo, au moins au début pour ne pas prendre de mauvaises habitudes, quitte à relâcher ensuite.
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
Re: éloge du travail lent
Je pense comme presto, le travail lent se fait par section, sur des petits bouts. Au moins pour moi (c'est peut etre different pour d'autres), le travail lent n'a pas d'emprise sur la sensation de pulsation. Je peux ressentir en jouant lentement la dynamique, le phrasé, ou quelques gestes, mais pas la pulsation.Lee a écrit : mer. 25 juil., 2018 21:13Malheureusement je travaille en général comme ça, par manque de patience de travailler ou jouer toute l'oeuvre à cette vitesse lente, et je crois fermement que ça me fait toujours des soucis de pulsation et de régularité de rythme...mais je n'arrive pas à me cadrer et travailler régulièrement l'ensemble à la même vitesse très lente.![]()
C'est l'inverse, plus je joue vite, plus je sens la pulsation et plus il m'est facile de garder le rythme. La musique dansante, ou on sent la pulsation, est en général assez rapide. Tu peux peut etre essayer le contraire, jouer le plus vite possible pour voir si tu sens mieux la pulsation...

Re: éloge du travail lent
En général quand je joue le plus vite possible, j'accélère de plus en plus !
Hier j'essayais le métronome mais c'était affreux, j'ai abandonné après une page, je ne connais pas suffisamment bien le texte encore pour l'utiliser...à voir.

“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: éloge du travail lent
Pour lutter contre les accélérations ou les ralentissements ce que je fais parfois c'est de jouer dans le désordre, mais en gardant la pulsation, plusieurs fragments du morceau tirés de passages différents ce qui permet d'intérioriser le tempo.
Re: éloge du travail lent

“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
-
- Messages : 7848
- Enregistré le : jeu. 25 juin, 2015 17:44
- Mon piano : Yamaha GA1
- Localisation : Oise
Re: éloge du travail lent
Dans le même ordre d'idée pour trouver le bon tempo au début du morceau commencer par un pasage central sur lequel on est certain de connaitre le tempo que l'on désire (très pratique avec Scarlatti)
En éxécution publique on peut le faire dans sa tête avant de démarrer (d'autant plus simple si on a la partition sous les yeux)
En éxécution publique on peut le faire dans sa tête avant de démarrer (d'autant plus simple si on a la partition sous les yeux)
- Cadenza
- Messages : 1786
- Enregistré le : dim. 29 mai, 2016 7:42
- Mon piano : Yamaha M1A
- Localisation : Québec et discord.gg/9JmQKAm
- Contact :
Re: éloge du travail lent
Oui, généralement l'endroit le plus difficile où l'on ne contrôle plus dépassé une vitesse X.
J'avais fait cela avec mon étude lors de mon examen et ça avait très bien fonctionné.
(Enfin, pour le rythme... j'ai fait une autre erreur complètement ridicule et j'ai commencé à jouer sur le mauvais octave
).
Mon prof m'avait suggéré de faire ça après que l'on ait fait une «générale» la veille de mon examen, où je jouais devant lui et un de ses collègues du conservatoire, et où mon étude avait été catastrophique car j'avais lancé le tout beaucoup beaucoup trop vite et je ne contrôlais plus rien!
Et je suis la première à plaider coupable de ne pas travailler toutes les sections au même rythme. Une habitude dont je dois tenter de me défaire, car il m'arrive d'avoir du mal à reprendre le rythme normal tout au long de la pièce par la suite.
Parfois, jouer toute la pièce au métronome me permet de remarquer que, si j'ai l'habitude de jouer le début à une vitesse X, je joue un passage plus loin à une vitesse Y. Le rythme variant de façon subtile tout au long du morceau, cela n'est pas toujours évident à percevoir autrement.
J'avais fait cela avec mon étude lors de mon examen et ça avait très bien fonctionné.
(Enfin, pour le rythme... j'ai fait une autre erreur complètement ridicule et j'ai commencé à jouer sur le mauvais octave

Mon prof m'avait suggéré de faire ça après que l'on ait fait une «générale» la veille de mon examen, où je jouais devant lui et un de ses collègues du conservatoire, et où mon étude avait été catastrophique car j'avais lancé le tout beaucoup beaucoup trop vite et je ne contrôlais plus rien!
Et je suis la première à plaider coupable de ne pas travailler toutes les sections au même rythme. Une habitude dont je dois tenter de me défaire, car il m'arrive d'avoir du mal à reprendre le rythme normal tout au long de la pièce par la suite.
Parfois, jouer toute la pièce au métronome me permet de remarquer que, si j'ai l'habitude de jouer le début à une vitesse X, je joue un passage plus loin à une vitesse Y. Le rythme variant de façon subtile tout au long du morceau, cela n'est pas toujours évident à percevoir autrement.
Mon parcours musical, du jour 1 (février 2016), avec ses hauts et ses bas. ;)
Re: éloge du travail lent
Sans doute tous les morceaux ne sont-ils pas à jouer obligatoirement exactement au même tempo tout du long! mais l'important est que les variations soient des décisions et pas un glissement incontrôlé.
- Cadenza
- Messages : 1786
- Enregistré le : dim. 29 mai, 2016 7:42
- Mon piano : Yamaha M1A
- Localisation : Québec et discord.gg/9JmQKAm
- Contact :
Re: éloge du travail lent
Oui, bien sûr!
C'est bien dit.
C'est bien dit.

Mon parcours musical, du jour 1 (février 2016), avec ses hauts et ses bas. ;)
-
- Messages : 26
- Enregistré le : ven. 10 août, 2018 17:10
Re: éloge du travail lent
Ma méthode à moi c’est de déterminer la vitesse à laquelle je suis capable de jouer un morceau simplement en articulant parfaitement le nom des notes le plus vite possible. Donc mon travail se fait moins au piano qu’au bureau car ce travail avec la voix permet de penser et de contrôler toutes les notes après à pleine vitesse. Quelqu’un d’autre utilise-t-il cette méthode ?
Re: éloge du travail lent
Oui, je le fais aussi! Mais pas systématiquement, seulement à certains moments.pianophile-pianomane a écrit : sam. 18 août, 2018 0:19 Ma méthode à moi c’est de déterminer la vitesse à laquelle je suis capable de jouer un morceau simplement en articulant parfaitement le nom des notes le plus vite possible. Donc mon travail se fait moins au piano qu’au bureau car ce travail avec la voix permet de penser et de contrôler toutes les notes après à pleine vitesse. Quelqu’un d’autre utilise-t-il cette méthode ?
"Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent "E-E Schmitt