Je ne connais absolument rien sur les concours de cheval à part avoir lu
Seabiscuit : an American Legend par Laura Hillenbrand mais j'avoue que l'histoire de Seabiscuit (si les souvenirs et les contes des témoins que l'auteure raconte sont vrais) va au contraire à ce que tu dis, Moderato Cantabile. Dans le livre, Seabiscuit avait vraiment la fierté et le concurrence dans lui, le secret magique des jockeys étaient d'assurer qu'il voyait l'autre cheval le plus près, un oeil à côté l'oeil de l'autre cheval, et puis toujours, malgré les handicaps naturels ou imposés (des poids ajoutés en plus décidés à préalable) la fin était comme écrite. Pour les personnes qui connaissent pas l'histoire, c'était un cheval qui au début tout le monde trouvait trop petit, avec les les genoux noueux, une façon bizarre de courir, c'était un cheval qui semblait trop paresseux et glouton pour être un cheval de course, il était vendu pour une chanson par rapport le fait d'être un pur-sang. Avec en plus un jockey qui a dissimulé le fait qu'il était aveugle dans un oeil, ça fait tout le mythe. (Moi j'identifie bien avec juste la partie paresseux et glouton, ça me va bien.)
Bon, c'est si difficile de préciser les vraies améliorations ou vous vous moquez de moi ?
Alors, je me lance comme vous ne faîtes pas...
Bien entendu, je suis plutôt pour ce que Arg propose, les rencontres comme Piano Majeur, bienveillantes, avec un public qui écoute avec plaisir mais qui ne fait pas forcément plaisir au pianiste, c'est à dire en discutant très sincèrement de leur ressentis après...
Donc déjà je peux dire qu'un bon évènement productive qui pousse tous les pianistes à faire leur mieux devrait au moins inclure :
=> feedback écrit ou orale, concret et constructif par des pianistes qui connaissent bien leur métier.
(J'ai déjà eu ceci quand j'ai fait une audition d'un mouvement d'un concerto, avec un jury de 3 ou 4 personnes, chacun.e a écrit leurs impressions, leurs conseils pour améliorer, j'étais très impressionnée qu'ils ont pris ce temps, c'est dommage, je ne pense pas avoir gardé ce retour, comme je voyais l'expérience comme un échec)
=>
les prix d'inscription très raisonnables = le prix de traitement (au lieu de payer les recompenses des gagnants, le jury, et le proprietaire(s) de concours). Je trouve 100€ déjà trop cher, j'ai l'impression que c'est le minimum des concours autour de nous, c'est une arnaque.
=>
paravent = écoute aveugle donc neutre par les personnes qui décident ou tranchent (nous avons déjà donné plein d'incidents de discrimination dans le passé, et le paravent, on ne peut rien dire convaincant contre, sauf que des gens qui aiment pouvoir discriminer qui sont déçus avec leur choix après que ça se révèle)
J'ajoute après en vrac ce qui me semble très intéressant (et bien pour éviter que des gens comme moi se présentent)

:
=> une partie lecture à vue d'une nouvelle oeuvre
=> une partie improvisation et /ou une composition écrite au préalable
=> une oeuvre commentée par les pianistes, au choix mais à présenter par les pianistes comme Pierre et le Loup de Prokofiev mais d'une oeuvre sans l'histoire/commentaires/paroles, pour les musiciens ou un public intéressé au lieu des enfants. L'oeuvre, la durée et le contenu à la discretion des pianistes, mais toute l'oeuvre doit être présente en jeu.
Y a-t-il des concours de piano classique décidé(s) par le public ? Je sais qu'il y a le "prix de public" parfois, mais est-il toujours le jury qui décide définitivement les gagnants (et les gagnantes aussi quand on pratique la non-discrimination dans les tels concours mais comme c'est un peu le norme sans paravent)? Je ne sais pas si ça serait toujours le melleur résultat, mais ça serait probablement les pianistes qui touchent au public le plus, musicale, pas forcément les meilleurs techniquement.
Bon c'est tout qui me vient pour le moment.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington