Bon, n'y allons pas par quatre chemins :
Réponse en poème du grand Rubén Darío (traduction plus bas)
Lo fatal
Dichoso el árbol que es apenas sensitivo,
y más la piedra dura, porque ésta ya no siente,
pues no hay dolor más grande que el dolor de ser vivo,
ni mayor pesadumbre que la vida consciente.
Ser, y no saber nada, y ser sin rumbo cierto,
y el temor de haber sido y un futuro terror...
Y el espanto seguro de estar mañana muerto,
y sufrir por la vida y por la sombra y por
lo que no conocemos y apenas sospechamos,
y la carne que tienta con sus frescos racimos
y la tumba que aguarda con sus fúnebres ramos,
¡y no saber adónde vamos,
ni de dónde venimos...!
Fatalité
Heureux l’arbre presque insensible,
et plus encor la pierre qui elle ne sent rien,
car il n’est douleur plus grande que celle d’exister
ni plus pesant fardeau que la vie consciente.
Être, et ne rien savoir, aller sans but certain,
la peur d’avoir été, la terreur à venir…
La certitude horrible de mourir demain,
et souffrir pour la vie, pour les ténèbres et pour
l’inconnu, ce que nous pressentons à peine,
et puis la chair qui tente avec ses fraîches grappes
et la tombe béante aux funèbres rameaux,
et ne savoir où nous allons,
ni d’où nous sommes venus…
(Source de la traduction : ce site, https://lyricstranslate.com/fr/lo-fatal ... C3%A9.html qui crédite celui-ci mais la page n'existe plus
https://arbrealettres.wordpress.com/201 ... ben-dario/)