Lee a écrit : mer. 21 mars, 2018 9:52
je crois que ce n'est pas vraiment ce que tu décris, c'est plutôt que j'aime les pianos avec du caractère, qui peuvent être anciens ou modernes, mais je me rends compte que parmi les pianos modernes, c'est beaucoup plus difficile de trouver.
Je suis tout à fait d'accord avec cela.
Autrefois, lorsque je jouais correctement, j'aimais bien essayer de beaux pianos.
Je me souviens que lorsque je jouais des Steinway, je me disais toujours que je comprenais leur coût en raison de leurs performances, mais je ne les aimais pas et ne regrettais aucunement de n'en pas avoir.
Les pianos qui m'attiraient étaient ceux qui se distinguaient par leur caractère. J'ai encore la mémoire précise d'un demi Grotrian-Steinweg, d'un demi Bösendorfer, et, surtout, d'un quart Steingraeber 170 extraordinaire.
Je me souviens aussi d'un Steinway américain des années vingt époustouflant, beaucoup moins lisse qu'un moderne, et de Pleyel, justement.
Je m'étais alors dit que ces vieux Pleyel, bien restaurés, pouvaient constituer un bel accès à un piano de caractère à prix peu élevé pour un pianiste amateur...
Vingt ans après j'y viens. Je vais découvrir demain mon Pleyel F de 1953 qui vient de subir une dépose et repose du cadre, changement de cordes et chevilles.
Les travaux se poursuivront à partir de la semaine prochaine avec des feutres de marteaux neufs, et une remise état intégrale de la mécanique (qui dans ces années là n'est plus la mécanique Pleyel particulière d'avant-guerre mais une Schwander conventionnelle, similaire à une mécanique d'aujourd'hui, en dehors de la conservation du montage des marteaux sur peigne à la Pleyel).