roulroul a écrit : ↑mar. 20 mars, 2018 20:38
Bah c'est sur que des boites comme Monsanto ne sont pas étrangères, a tout ça, de la a leur faire porter le chapeau,
nous sommes responsables,
Oui nous sommes responsables en partie, quelle partie ? Grande ? Petite ?
Oui les industries Monsanto&Bayer&Co sont responsables en partie, quelle partie ? Grande ? Petite ?
Je vais répondre à cette question : je pense que la part de responsabilité de chaque partie (citoyen vs industriels) est de :
- 90% de responsabilité pour les industries Monsanto&Bayer&Co
- 10% de notre responsabilité (pour avoir acheter ces produits)
Le cas du Roundup est flagrant : quand j'étais petit, le Roundup était vu dans la pub comme un désherbant biodégradable à 99%. Vous vous souvenez : la pub avec le chien Rex qui enterrait son os dans le jardin 'en toute sécurité' car le Roundup était soit disant biodégradable. Ça, c'est la réalité, je m'en souviens comme si c'était hier. Et puis, des années plus tard, des scientifiques qui testaient le produit se sont aperçus qu'en fait, c'était TOTALEMENT FAUX. Ce n'est pas une erreur de Monsanto, c'est un mensonge éhonté. Voyons ce que wikipedia a à dire sur le sujet.
wikipedia a écrit :La demi-vie du glyphosate (le temps nécessaire pour que 50 % des molécules de glyphosate soient dégradés) est selon une étude de l'EGEIS en moyenne de 49 jours dans le sol, avec une très forte dispersion selon les conditions (de 4 à 189 jours). L'un de ses produits de dégradation, l'AMPA, a en conditions de laboratoire une demi-vie d'environ 32 jours dans le sol ; cette demi-vie est inférieure à 7 jours dans l'eau, avec une efficacité variant selon la richesse du sol en bactéries, la température, la nature et l'acidité du sol, etc. Elle varierait de 20 à 100 jours selon l’état du sol d'après d'autres sources47. Le glyphosate se dégrade en sous-produits, eux-mêmes difficilement biodégradables, avec des délais variant selon le contexte. Les surfaces artificialisées (route, trottoir, parking, ...) n'ont pas de richesse bactérienne et sont quasiment incapables de dégrader le glyphosate.
Pour autoriser ou refuser la mise sur le marché d’une molécule, les autorités sanitaires se fondent sur un dossier fourni par les demandeurs, des rapports établis par d'autres agences comme le CIRC, ainsi que toutes les études disponibles sur le sujet48. En 2017, le journal Le Monde a publié une série d'articles montrant que l'entreprise Monsanto avait rémunéré des scientifiques pour produire, sous leur nom, des études écrites partiellement par des employés de l'entreprise. Ces révélations se fondent sur des documents obtenus en marge d'un procès en cours aux États-Unis, documents que les journalistes ont nommés « Monsanto Papers ». Il s'agissait pour l'essentiel d'études en rapport avec le glyphosate, les journalistes dénoncent une manœuvre menée dans le but d'influencer favorablement les agences d'évaluations49,50. Face à la mise en cause de ses sources, l'Autorité européenne de sécurité des aliments répond que les articles en question sont des synthèses d'études qui sont elles mêmes prises en compte dans l'expertise de l'agence. Par ailleurs, dans le cas des deux articles sur lesquels elle s'est appuyée, elle ne se prononce pas sur le fait qu'ils aient pu être écrits directement par Monsanto mais observe que l'absence de neutralité était claire à la lecture des déclarations d'intérêts et des remerciements, qui faisaient état explicitement d'un financement par le Glyphosate Task Force, un consortium d'entreprises œuvrant pour le renouvèlement de l'autorisation du glyphosate par l'Union européenne51.
Donc non la responsabilité dans les scandales sanitaires, ce ne sont pas nous les consommateurs/citoyens qui devons en endosser la plus grande part de responsabilité, mais ce sont les industriels qui devraient le faire. Et là on parle du cas Roundup, mais des scandales sanitaires il y en a d'autres (passés, présent, et avenir) : au hasard l'amiante (pour le passé, le présent, le futur, car nous utilisons toujours de l'amiante alors qu'il est scientifiquement prouvé que cette matière cause des cancers), pour le futur les OGMs sont quand même en pôle position (regardez ce qui se passe dans les plantations de coton en Inde : une catastrophe écologique et sanitaire, ce qui risque également (=qui est en train de se passer, il reste à le prouver) de se passer prochainement en ce qui concerne la culture des maïs OGM aux Amériques).