Je ne t'ai pas pris pour un escrocRagnarock a écrit : J'aime pas trop être pris pour un escroc, donc d'ici deux heures, je vous aurai filé les références de mesure, parce que ce n'est pas une marotte, les notes sont identques.


Je ne t'ai pas pris pour un escrocRagnarock a écrit : J'aime pas trop être pris pour un escroc, donc d'ici deux heures, je vous aurai filé les références de mesure, parce que ce n'est pas une marotte, les notes sont identques.
Okay je serai très interessé de savoir où tu prends tes sources pour savoir quelles pièces de Chopin sont des improvisations transcrites.Okay a écrit :
En ce moment je monte un tout nouveau programme Chopin qui fait belle part à des pages d'improvisation transcrite.
J'ajoute une autre question pour Okay.Okay a écrit :Sur la même période, je suis beaucoup moins gêné à mettre par exemple Schubert ou Weber dans les pré-romantiques
Pourquoi Schubert est pré-romantique pour toi mais pas Beethoven ? Ou...as-tu un autre devoir d'écoute comparé à donner ?jean-séb a écrit :Cette valse "le désir" de Beethoven,flâneuse a écrit :La valse "le désir" de BEETHOVEN pour développer l'aptitude à réaliser une mélodie à la main droite en utilisant les doigts faibles (en exerçant plus de pression avec ces doigts qu'avec les autres doigts).
https://www.youtube.com/watch?v=MH3sMvKUhww
est en fait la valse "Sehnsucht" de ... Schubert :
https://www.youtube.com/watch?v=q7UYxGLWhwk
C'est vrai qu'elle a été souvent publiée sous le nom de Beethoven mais il semble bien que les musicologues soient d'accord pour l'attribuer à Schubert.
Il y a de remarquables variations de Czerny sur ce thème :
https://www.youtube.com/watch?v=KF-LGNk-5bM
http://www.amazon.fr/Chopin-salons-pari ... 2213672431davsad a écrit :Okay je serai très interessé de savoir où tu prends tes sources pour savoir quelles pièces de Chopin sont des improvisations transcrites.Okay a écrit :
En ce moment je monte un tout nouveau programme Chopin qui fait belle part à des pages d'improvisation transcrite.
?
Parce que dans la musique de Schubert, le coeur et l'émotion sont presque toujours sur le devant de la scène. C'est d'abord pour cette raison. Chez Schubert, le seul souci est de chanter, de toucher. Ce n'est pas qu'il ne sache pas construire de grandes formes, mais c'est aussi là qu'on y trouve les fameuses "divines longueurs". Beethoven (et la plupart des compositeurs) ne cède jamais à ce genre d'épanchement de l'âme. Chez Schubert cependant, le concept, le projet d'oeuvre s'efface derrière ou fusionne avec le sentiment, ce qui le rapproche très près de l'intention romantique.Lee a écrit :Pourquoi Schubert est pré-romantique pour toi mais pas Beethoven ? Ou...as-tu un autre devoir d'écoute comparé à donner ?
Je n'ai pas vraiment de source, j'ai lu des choses et d'autres mais ce n'est pas forcément sur des lectures que je m'appuie. D'ailleurs pour revenir à la Polonaise-Fantaisie, c'est un exemple troublant, car il semblerait que les brouillons montrent qu'il en a bavé pour l'écrire, en dépit de beaucoup de pages à l'air improvisé.davsad a écrit :Okay je serai très interessé de savoir où tu prends tes sources pour savoir quelles pièces de Chopin sont des improvisations transcrites.
Pas forcément. Ne serait-ce que parce que certains compositeurs écrivaient à la table.davsad a écrit :Autre question : ne penses-tu pas que l'expression "improvisation transcrite" est une oxymore, surtout pour cette époque où l'enregistrement n'existait pas encore ?
Il y a quelques mois, sans savoir que je prenais bien note, Monsieur Okay a écrit ailleursOkay a écrit :Chez Schubert cependant, le concept, le projet d'oeuvre s'efface derrière ou fusionne avec le sentiment, ce qui le rapproche très près de l'intention romantique. Schubert est peut-être le compositeur à l'hypersensibilité la plus exacerbée, je ne sais pas du tout l'expliquer, mais je perçois quelque chose de très féminin dans sa musique.
Ladies and Gentlemen of the Jury, Judge Wandarnok, our dear Ludwig in Heaven, I rest my case.c'est une oeuvre très ambigue, très compliquée à equilibrer. C'est parce qu'il y a un drole de mélange entre une grande tendresse rêveuse, et un caractère très fier et noble. Ca parait très contradictoire dit comme ça, et pourtant c'est ça qui fait le génie de ce concerto. Finalement, c'est un peu la réconciliation du féminin et du masculin.
Différemment que "il faut choisir UN compositeur à jouer comme si on vit sur une île pianistique" la question de Beethoven comme Classique ou Romantique est importante, ça change comment on joue du Beethoven ou notre perception de comment on doit le jouer. Imagine si Nox pouvait enfin se lâcher avec pas moins que Beethoven, Midas, enfin, imagine !!!Midas a écrit :On aime bien les discussions byzantines du genre de celles qui devaient décider du sexe des anges, ici
Merci, mais j'aime oublier Wagner autant que possible, c'est l'avantage de pianoMidas a écrit :Un autre romantique, indéniable celui-là, dont la musique est éminemment virile, c'est Wagner. Je m'étonne d'ailleurs que personne ne l'ait cité ici, bon c'est vrai, il n'a pratiquement rien écrit pour le piano, mais quand même.
Tout à fait, mais ce n'est pas la réponse finale qui compte, ce sont les arguments avancés au cours de la dicussion qui sont le plus intéressant pour appréhender commener écouter/jouer. Plutôt que "comment on doit jouer", je préfère dire "comment on peut jouer", càd comment construire quelque de chose de cohérent qui a du sens ou fait ressortir la musique avec une facette nouvelle.Lee a écrit : la question de Beethoven comme Classique ou Romantique est importante, ça change comment on joue du Beethoven ou notre perception de comment on doit le jouer.
''I am becoming more and more convinced,'' he said, ''that the Mozart concertos have a strong Romantic component, and that is a concept hard for one of my generation to accommodate. But I'm coming around.''
http://www.larousse.fr/encyclopedie/div ... que/185881C'est à juste titre, semble-t-il, que les historiens du romantisme musical nomment en tout premier lieu Beethoven, Weber et Schubert ; en eux s'incarnent à des degrés divers les différents genres cultivés par les compositeurs romantiques : la symphonie, l'esprit du lied et la musique dramatique (incluant la musique à programme). Il est permis de considérer Beethoven comme l'un des derniers classiques par la forme et de voir en lui l'un des premiers romantiques par la mise en valeur de l'idée, car, chez lui, la musique prend figure de message ; s'il conserve les structures formelles du classicisme, il doit en repousser sans cesse les limites et leur donner une dimension proportionnelle à l'ampleur des idées humanitaires ou panthéistiques qu'il les charge de nous transmettre ; d'où l'expansionnisme de ses symphonies, qui visent à universaliser ses propres sentiments, mais aussi le dépouillement extrême des derniers quatuors, reflet d'une vie intérieure intense, où se profile parfois, à l'approche de la mort, le mystère de l'au-delà.