Athos a écrit : ↑mar. 03 oct., 2017 17:18
Peut-être trouver des points culminants pour avoir un chouilla plus de couleur ?
Mon impression d'amateur est un léger manque de fluidité à certains moments, dans la deuxième partie.
Je suis d'accord, je vais pencher sur les points culminants. En fait les fortissimos sont courts et juste après les descrendos, j'ai du mal avec ça mais je dois réfléchir. La manque de fluiditié n'est pas seulement une impression, je ne suis pas tout à fait à l'aise avec toutes les notes !
pianojar a écrit : ↑mar. 03 oct., 2017 17:27
Et d'un autre côté cela doit être chatoyant sans être flamboyant.
Merci. Oui, je suis d'accord, c'est le comment qui est difficile. Ma prof a écouté seulement une fois, c'était encore lecture à vue à ce moment là, et elle a dit dans Fauré il faut juste retarder un tout petit peu avant (ou après ou pendant (?) maintenant j'ai les doutes) les modulations.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
merci pour ce morceau si doux qi me fait du bien après une grande journée de travail
Vraiment du plaisir à t'entendre....
Je pense que cela se joue un peu plus vite mais tu es sur le bon chemin avec une main droite bien timbrée et une main gauche qui dessine des arpèges réguliers...
Cette main gauche me fait vraiment penser à Dolly ...
Ravie de t'entendre bientôt
Cette jolie romance est moins facile qu'il n'y paraît, surtout dans la deuxième partie où le chant se fait double. On sent que c'est déjà bien travaillé, sans erreur de texte. Ce qui manque encore, c'est l'esprit de cette romance. Ton accompagnement de la main gauche fait plus penser à une berceuse lente qu'à une romance qui, je crois ici, doit être un peu plus primesautière. Ici comme ailleurs, "andante", c'est "allant", il faut donc aller. Un temps total un peu au-dessus de deux minutes doit être le but pour conserver le dynamisme de la pièce ; un peu plus de fluidité et de souplesse sont nécessaires aussi, mais je suis sûr qu'au rythme où tu travailles et progresses, tu vas y arriver naturellement avant le 11.
Tu as peut-être écouté la version de Cortot, qui donne peut-être une idée de ces décalages dont ta prof t'a parlé.
Je dis tout ça, mais je n'ai jamais réussi à sortir moi-même une version propre et satisfaisante de cette romance que je redéchiffre de temps à autre. Donc bravo, Lee.
Il y a quelques jours "allant" n'allait pas de tout mais là ça marche ! Et le lien de Cortot et parfait et précieux pour montrer les modulations, merci !
A bientôt.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Bonsoir Lee
J’ai failli rater ta romance...
Bravo ta main droite est toujours aussi chantante.
Un tempo un peu plus allant et ce sera parfait.
J’ai écouté la version de Cortot proposée par Jean-séb un peu trop rapide à mon goût
Merci Abegg ! Oui, je vais bien travailler cette semaine pour être plus allant (comme j'ai testé tout à l'heure et ce n'était pas trop problèmatique je pense que ça ira). Puis je vais essayer faire une meilleure version. Même s'il n'est pas vraiment facile, il est très accessible que ce qu'on pense de Fauré, je mets la partition pour ceux qui ne la connaissent pas, les curieux, ceux qui aiment faire les lectures à vue : http://imslp.nl/imglnks/usimg/d/dc/IMSL ... aroles.pdf
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Arrêtes de nous (me) tenter je n'arrive déjà pas à travailler tous mes morceaux....
Sinon je lisais hier soir ce que Sacre en disait, il trouvait celà comment dire assez "sirupeux"
C'est vrai que c'est une oeuvre de jeunesse qui tire plus vers Mendelssohn ou Schumann que vers le Fauré des nocturnes ou des barcarolles
Les trois Romances sans paroles de Fauré sont effectivement assez proches de la musique de salon, destinée aux jeunes filles de bonne famille, et la difficulté est d'éviter ce côté facilement sirupeux, en lui donnant un peu de corps, un peu de nervosité. Cela dit, les goûts de Sacre ne sont pas non plus forcément ceux de tout le monde, et notamment pas forcément ceux du pianiste amateur de niveau intermédiaire qui peut légitimement trouver beaucoup de plaisir à jouer une pièce un peu tendre et sentimentale, à la mélodie chantante et facile. De tout façon, même dans ce genre de musique, Fauré reste un compositeur raffiné ; sa musique n'est jamais vulgaire.
jean-séb a écrit : ↑mer. 04 oct., 2017 9:29
Fauré reste un compositeur raffiné ; sa musique n'est jamais vulgaire.
C'est clair. C'est tout un univers et même si ce n'est pas facile, ça vaut le coup de s'y pencher.
Elle est vraiment belle cette romance et ça fait du bien de l'entendre Lee, avec cette délicatesse que tu lui donnes. C'est vrai qu'elle pourrait être un petit peu moins lente mais elle n'en reste pas moins très agréable à écouter sous tes doigts. Je pense juste qu'il s'agit de lui donner un petit soupçon supplémentaire de contrastes. Vu ce que tu as déjà fait, c'est quasiment dans la poche.
Nb: ta version est beaucoup plus chouette à écouter que celle de Cortot...
Mais qu'est-ce que c'est gentil et touchant comme remarque Fugue, merci beaucoup.
Je préfère bien sûr Cortot pour trop de raisons d'énumerer (mon piano et la qualité de l'enregistrement m'aident aussi ), mais je suis d'accord avec Abegg qu'il joue un peu trop rapide. Malheureusement je crois que le double chant aussi clair et parfait n'est pas à ma portée, surtout pas bientôt. Mais tes encouragements vont me faire un bien fou, je te remercie du coeur.
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mais bien sûr que si Lori tu es capable de faire ce double chant , il faut bien décomposer chaque phrase et les jouer l'une après l'autre pour bien les identifier... j'essaierai de te montrer samedi....
Ma version préférée de cette Romance sans Parole c'est celle de Jean Doyen :
D’accord avec toi Strumpf je trouve que c’est délicat sant être sirupeux et pile au bon tempo;
Je m’étais fait la même réflexion en écoutant cette version juste après celle de Cortot
Merci beaucoup Strumpf et Abegg, j'aime beaucoup cette version et la vitesse est (je crois) comme je la joue actuellement. Ma prof m'a montré travaillé le chant avec une main pour chaque voix, mais c'est difficile de l'entendre et le faire avec ces gros arpèges...
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Lee a écrit : ↑mer. 04 oct., 2017 18:08Merci beaucoup Strumpf et Abegg, j'aime beaucoup cette version et la vitesse est (je crois) comme je la joue actuellement.
Très bien, tu as donc bien accéléré depuis ton enregistrement.
Il y a aussi la version d'Evelyne Crochet :
C'est très intéressant d'écouter ces différents enregistrements (j'ai aussi le disque de Pennetier à la maison); ce n'est pas seulement une question de tempo, c'est aussi décider comment dialoguent les deux mains, comment se transmet l'énergie modulante, et jusqu'à quel point il faut (ou non) tout entendre pour ressentir ce qui se passe. Je n'ai jamais joué Fauré mais j'ai l'impression que ça pose des questions pointues à l'interprète!
Une question ?
A partir de la 3ème ligne page 2 lorsqu'il y a le double chant, est-ce qu'une solution ne serait pas de prendre les notes avec le pouce MG plutôt que d'arpéger à la MD ?
A moins que cela ne déséquilibre trop la ligne de chant ?