Je recherche une sonate classique de niveau assez simple (à travailler en 1 mois...).
Tout sauf Mozart...
Que me conseillez-vous?
Merci
Marmou
Sonate Classique...
Sonate Classique...
Bonjour à tous.
Je recherche une sonate classique de niveau assez simple (à travailler en 1 mois...).
Tout sauf Mozart...
Que me conseillez-vous?
Merci
Marmou
Je recherche une sonate classique de niveau assez simple (à travailler en 1 mois...).
Tout sauf Mozart...
Que me conseillez-vous?
Merci
Marmou
"Gagner sa vie en jouant du Piano, c'est savoir compter sur ses doigts."
D. Cowl
D. Cowl
J'en reviens!
Rien que t'en parler je me suis dit tien je vais aller la jouer un coup! C'est souvent une des premières de Beethoven (le premier mouvement, pas le troisième!lol) que l'on apprend, donc on la garde pour toujours si on aime Beethov.
Rien que t'en parler je me suis dit tien je vais aller la jouer un coup! C'est souvent une des premières de Beethoven (le premier mouvement, pas le troisième!lol) que l'on apprend, donc on la garde pour toujours si on aime Beethov.
"La musique n'est pas une poubelle dans laquelle on jette impunément ses échecs personnels" Cortot
Un très bon souvenir pour moi cette sonate.
Mais dans mon école, c'était pour mon passage de 3è cycle, et non pas en 2è cycle
(ça me scie toujours les différences de niveau entre les établissements)
Tu peux aussi regarder la 5è. Interessant 1er mouvement.
Ses 1eres sonates mériteraient un peu plus que ce qu'on leur accorde.
Mais dans mon école, c'était pour mon passage de 3è cycle, et non pas en 2è cycle
(ça me scie toujours les différences de niveau entre les établissements)
Tu peux aussi regarder la 5è. Interessant 1er mouvement.
Ses 1eres sonates mériteraient un peu plus que ce qu'on leur accorde.
Puisqu'on est dans Beethoven, mois je suis dans les dernières sur 109 en mi M et 110 lab M (en reprise vu l'âge du pianiste évidement).
C'est un peu comme en littérature à l'école, on nous faisait lire, étant ados des monuments parmis les classiques dont ne pouvait pas vraiment ni mesurer ni aprécier pleinement la valeur.
En reprenant ces sonates, je redécouvre l'ampleur, l'originalité et la portée de ses oeuvres qui (avec la dernière) me semble vraiment - même si c'est une banalité de le dire - d'une fraîcheur énigmatique au delà des entorses formelles ou stylistiques.
J'ai mis longtemps à intégrer les fugues de 110 en tant que partie signifiante dans l'oeuvre, mais celà commence à sortir, prendre sens, du coup je me fout des doigtés ou autres problèmes, la pièce prend le dessus au fond, de l'intérieur.
Mais il a fallu que je lise et relise tout le recueil presque complet des 32 sonate au moins quarante fois, quitte à déchiffrer en 'mode automatique'
- NB on croit les connaître, ces sonates, tu parles ! .
Je crois beaucoup à l'aspect comparatif, rétrospectif, alternatif du travail
d'une pièce au sein de son ensemble, l'impreignation élargie en quelque sorte. Faire une sonate, c'est commencer toutes les sonates qu'on le veuille ou non, si on va au fond.
Après la dernière, il n'y a pas d'après.
D'où la nécéssité absolue de savoir déchiffrer avec un minimum d'aisance. Car écouter un CD c'est même pas l'apéro pour entrer au fond d'une oeuvre de ce calibre.
C'est un peu comme en littérature à l'école, on nous faisait lire, étant ados des monuments parmis les classiques dont ne pouvait pas vraiment ni mesurer ni aprécier pleinement la valeur.
En reprenant ces sonates, je redécouvre l'ampleur, l'originalité et la portée de ses oeuvres qui (avec la dernière) me semble vraiment - même si c'est une banalité de le dire - d'une fraîcheur énigmatique au delà des entorses formelles ou stylistiques.
J'ai mis longtemps à intégrer les fugues de 110 en tant que partie signifiante dans l'oeuvre, mais celà commence à sortir, prendre sens, du coup je me fout des doigtés ou autres problèmes, la pièce prend le dessus au fond, de l'intérieur.
Mais il a fallu que je lise et relise tout le recueil presque complet des 32 sonate au moins quarante fois, quitte à déchiffrer en 'mode automatique'
- NB on croit les connaître, ces sonates, tu parles ! .
Je crois beaucoup à l'aspect comparatif, rétrospectif, alternatif du travail
d'une pièce au sein de son ensemble, l'impreignation élargie en quelque sorte. Faire une sonate, c'est commencer toutes les sonates qu'on le veuille ou non, si on va au fond.
Après la dernière, il n'y a pas d'après.
D'où la nécéssité absolue de savoir déchiffrer avec un minimum d'aisance. Car écouter un CD c'est même pas l'apéro pour entrer au fond d'une oeuvre de ce calibre.
Et pourquoi pas l'Hammerklavier ?
Plus sérieusement tu pourrais regarder la sonateD.960 de Schubert, qui est c'est vrai plus difficile et plus longue que l'op2n°1 de Beethov, mais elle est vraiment magnifique, moi qui n'aime pas Schubert plus que ça j'ai été conquis!
Et un Haydn n'irait pas? La 52ème sonate est superbe mais assez méchante techniquement et musicalement.
Pour en revenir à Beethoven, il y aurait la 13ème sonate (op27n°1), qui reste dans l'ombre de sa soeur ainée (la célèbre "Clair de lune"), elle est à mon gout superbe. Par contre le finale de cette sonate est tout sauf une partie de plaisir (du moins au début bien sur!).
Il me semble que tu as déja de quoi faire avec toutes les propositions que tu as eu, inutile que j'en rajoute une!
Plus sérieusement tu pourrais regarder la sonateD.960 de Schubert, qui est c'est vrai plus difficile et plus longue que l'op2n°1 de Beethov, mais elle est vraiment magnifique, moi qui n'aime pas Schubert plus que ça j'ai été conquis!
Et un Haydn n'irait pas? La 52ème sonate est superbe mais assez méchante techniquement et musicalement.
Pour en revenir à Beethoven, il y aurait la 13ème sonate (op27n°1), qui reste dans l'ombre de sa soeur ainée (la célèbre "Clair de lune"), elle est à mon gout superbe. Par contre le finale de cette sonate est tout sauf une partie de plaisir (du moins au début bien sur!).
Il me semble que tu as déja de quoi faire avec toutes les propositions que tu as eu, inutile que j'en rajoute une!
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André Quesne
- Messages : 5292
- Enregistré le : lun. 19 juin, 2006 11:54
- Mon piano : Steinway B-211
Bonjour Samson, tu parles de déchiffrage; que conseilles-tu pour améliorer le déchiffrage? Selon toi, on améliore son déchiffrage en lisant beaucoup et en tournant la page... ou à force d'apprendre les morceaux? Personnellement je me suis aperçu que mon déchiffrage s'était amélioré en pratiquant la musique de chambre. Peut-être que ça me fait lire d'avantage de musique...Tes conseils sont les bienvenus. A + et mes excuses pour cette petite diversion.
Nous ne devrions pas parler de déchiffrage ici sous le thème Sonate classique', mais bon.
Oui nous sommes bien d'accord André, la musique de chambre ou l'accompagnement est une formidable école du déchiffrage, - entre autres - car nécéssité fait loi, et celà nourrit une forte motivation.
Maintenant, il faut passer du déchiffrage à la lecture vivante, donc à l'écoute intérieure, et celà je pense qu'on ne le développe que par le chant (de mon point de vue du moins), après le geste suit au piano selon son bagage technique et son profil personnel.
Certain ont le geste réactif à première vue, les lecteurs pragmatiques, d'autre sont plus lents (c'est mon cas) et meilleurs à deuxiéme vue, lecteurs contemplatifs. Peu importe.
Moi, j'ai appris à déchiffrer au cours de piano (berk, pas terrible), et à lire la musique avec des chanteurs (chorale, accompagnement, là youppi !).
Mais je fais aussi des ateliers de lecture critique au piano. c'est très sympa, ludique, vivant, mais la plupart ont ... la trouille ! et attendent la technique miracle.
Il y a aussi l'apport déterminant de l'écrit. Ecrire de la musique apprend à mieux la lire. Mais bon je m'étale pas plus là dessus ici.
J'ai donc pas de conseil en général sur la question, si ce n'est qu'il faut lire en permanence et être curieux, avide d'émerveillement. Le manque de gourmandise musicale est une chose qui m'atterre, me démoralise chez des personnes qui viennent parfois travailler chez-moi.
Allez ouste, la sortie c'est ici...
Non je blague, mais celà m'est arrivé d'en mettre à la porte !
Oui nous sommes bien d'accord André, la musique de chambre ou l'accompagnement est une formidable école du déchiffrage, - entre autres - car nécéssité fait loi, et celà nourrit une forte motivation.
Maintenant, il faut passer du déchiffrage à la lecture vivante, donc à l'écoute intérieure, et celà je pense qu'on ne le développe que par le chant (de mon point de vue du moins), après le geste suit au piano selon son bagage technique et son profil personnel.
Certain ont le geste réactif à première vue, les lecteurs pragmatiques, d'autre sont plus lents (c'est mon cas) et meilleurs à deuxiéme vue, lecteurs contemplatifs. Peu importe.
Moi, j'ai appris à déchiffrer au cours de piano (berk, pas terrible), et à lire la musique avec des chanteurs (chorale, accompagnement, là youppi !).
Mais je fais aussi des ateliers de lecture critique au piano. c'est très sympa, ludique, vivant, mais la plupart ont ... la trouille ! et attendent la technique miracle.
Il y a aussi l'apport déterminant de l'écrit. Ecrire de la musique apprend à mieux la lire. Mais bon je m'étale pas plus là dessus ici.
J'ai donc pas de conseil en général sur la question, si ce n'est qu'il faut lire en permanence et être curieux, avide d'émerveillement. Le manque de gourmandise musicale est une chose qui m'atterre, me démoralise chez des personnes qui viennent parfois travailler chez-moi.
Allez ouste, la sortie c'est ici...
Non je blague, mais celà m'est arrivé d'en mettre à la porte !
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André Quesne
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- Enregistré le : lun. 19 juin, 2006 11:54
- Mon piano : Steinway B-211
Merci de ta réponse Samson, je pense que plus on lit plus le déchiffrage est rapide. A la longue il y a cet automatisme partition-clavier. Je crois que c'est comme un enfant qui apprend à lire, plus il lit, plus la lecture devient rapide. Merci pour ta réponse et encore mille excuses pour ce hors sujet.