Christopher Falzone
Christopher Falzone
Qui connaît ce pianiste américain? Je l'ai découvert en concert hier....Epoustouflant. Un prodige avec ce que ça comporte d'inconvénients. Dans sa bulle devant son piano mais tout rougissant devant le public. Un phénomène, une virtuosité! Je pense qu'on entendra parler de lui d'ici quelques années!
Re: Christopher Falzone
Je l'ai vu dans le cadre de sa tournée après sa victoire au concours international d’Orléans. Impressionnant ! La Valse de Ravel purement monstrueux ! Un grand talent, un mental extraordinaire et une aptitude à l'impro et à l'arrangement hallucinante. Après le concert beaucoup de timidité et d'humilité. Certainement un artiste à suivre....
Le football ? C'est comme les échecs, mais sans les dés - Lukas Podoldki footballeur Allemand
Re: Christopher Falzone
http://pianoforum.livingclassic.com/cgi ... 29/200#208
http://www.facebook.com/pages/Christoph ... ndactivity
http://en.calameo.com/read/000113938cc79b560497f
(page 4)
Christopher Falzone Une rencontre avec le grand gagnant du dernier Concours international de piano d’Orléans, à l’occasion de la tournée en région Centre orchestrée par Orléans concours international (OCI). À Orléans, Christopher Falzone débutera et terminera sa série de récitals et de master-class consacrée à l’univers de la transcription (le 6 novembre au Théâtre, le 6 décembre au Bouillon). «L’année qui suit chaque concours, nous organisons cet événement qui permet au lauréat d’écouter et de faire travailler les élèves des écoles de musique puis de se produire en concert », explique la maîtresse de cérémonie, Françoise Thinat. Improvisateur hors-pair, pianiste prodige (à 8 ans, il interprète le concerto de Grieg avec un orchestre symphonique à Los Angeles), Falzone devrait fasciner le public. «J’ai rarement vu un tel talent, rien ne lui résiste, reconnaît Françoise. C’est un véritable phénomène qui a enregistré en seulement quatre heures –quasiment dans les conditions du live– un disque consacré aux œuvres de Enesco et Sharlat d’une rare intensité ! » Un opus disponible dans les bacs depuis le mois de septembre, qui augure du meilleur pour l’Américain.
http://en.calameo.com/read/000113938cc79b560497f
(page 4)
http://www.facebook.com/pages/Christoph ... ndactivity
http://en.calameo.com/read/000113938cc79b560497f
(page 4)
Christopher Falzone Une rencontre avec le grand gagnant du dernier Concours international de piano d’Orléans, à l’occasion de la tournée en région Centre orchestrée par Orléans concours international (OCI). À Orléans, Christopher Falzone débutera et terminera sa série de récitals et de master-class consacrée à l’univers de la transcription (le 6 novembre au Théâtre, le 6 décembre au Bouillon). «L’année qui suit chaque concours, nous organisons cet événement qui permet au lauréat d’écouter et de faire travailler les élèves des écoles de musique puis de se produire en concert », explique la maîtresse de cérémonie, Françoise Thinat. Improvisateur hors-pair, pianiste prodige (à 8 ans, il interprète le concerto de Grieg avec un orchestre symphonique à Los Angeles), Falzone devrait fasciner le public. «J’ai rarement vu un tel talent, rien ne lui résiste, reconnaît Françoise. C’est un véritable phénomène qui a enregistré en seulement quatre heures –quasiment dans les conditions du live– un disque consacré aux œuvres de Enesco et Sharlat d’une rare intensité ! » Un opus disponible dans les bacs depuis le mois de septembre, qui augure du meilleur pour l’Américain.
http://en.calameo.com/read/000113938cc79b560497f
(page 4)
Modifié en dernier par Monseri le jeu. 15 déc., 2011 16:13, modifié 1 fois.
Re: Christopher Falzone
Sous le signe de l’ostinato
Paris
Athénée – Théâtre Louis-Jouvet
11/14/2011 -
John Corigliano : Fantasia on an Ostinato
Domenico Scarlatti : Sonate pour piano en ré mineur, K. 141 (arrangement et improvisation C. Falzone)
Georges Enesco : Sonate pour piano n° 3, opus 24 n° 3
André Jolivet : Sonate pour piano n° 2
Yevgeniy Sharlat : Lulu-Rhapsody
Igor Stravinski : Trois mouvements de Pétrouchka
Christopher Falzone (piano)
Entre le 6 novembre et le 6 décembre, le vainqueur de la neuvième édition du concours international de piano d’Orléans (mars 2010), Christopher Falzone (né en 1985), effectue une tournée de concerts et de classes de maître en région Centre, qui s’autorise un petit crochet par l’Athénée. Sans surprise, cette vitrine d’une compétition dédiée à la musique écrite depuis 1900 est presque exclusivement consacrée à des œuvres dont aucune n’est encore centenaire.
La Fantaisie sur un ostinato (1985) de Corigliano, commande d’un autre concours (le van Cliburn), ne trahit pas les promesses de son titre: notes et figures se répètent sans cesse, avec un jeu sur les attaques, les dynamiques, les harmonies et les résonances, pour laisser place, in fine, à l’énoncé, parfaitement clair quoique légèrement fragmenté, du thème de l’Allegretto de la Septième Symphonie de Beethoven. De fait, l’ostinato marque à des degrés divers tout le reste du programme, de même que l’intérêt que le pianiste américain avoue porter à la transcription et à l’improvisation. C’est évidemment le cas dans cette Sonate K. 141 (1750) de Scarlatti qu’il enrichit d’un court prélude quasi-exclusivement réservé à la main gauche et d’une cadence conclusive, tout en l’enjolivant de périlleuses péripéties, quitte à la rendre parfois méconnaissable, sous les traits, arpèges et contrechants additionnels.
Le concours lui ayant offert la possibilité, comme à ses prédécesseurs, d’enregistrer un disque (venant de paraître chez Sisyphe), Falzone a pleinement tiré parti de cette carte blanche en se tournant vers un compositeur bien trop négligé, Enesco. Dans une Troisième Sonate (1935) impeccablement maîtrisée, où la hauteur de vue confine à la distance expressive et où il met en valeur les influences françaises que porte cette musique plutôt que ses sources populaires, il ne se départit pas d’une souplesse et d’une légèreté qui imposent une élégance néoclassique, d’une délicatesse arachnéenne dans l’Andantino central.
Après l’entracte, c’est encore, avec la musique pour piano de Jolivet, un corpus qui n’a plus (ou pas encore) tout la place qu’il mérite: tout le monde aime Messiaen et Boulez, bien sûr, mais Mana et les Danses rituelles font aussi partie de l’histoire de la musique française de piano. Et que dire de cette rarissime Seconde Sonate (1957), créée par Yvonne Loriod et donnée ici en présence de la fille du compositeur? Sans jamais cogner sur le Yamaha mais sans renoncer en quoi que ce soit à une frappe puissante, Falzone tend de nouveau à ramener le propos vers une certaine idée de la musique française, soucieuse autant que possible de mesure et de sonorités raffinées, davantage que vers une démesure rugueuse ou abrupte, varésienne, pour recourir à un qualificatif évoquant le maître de Jolivet.
Plutôt que la Sonate que lui a dédiée Yevgeniy Sharlat (né en 1977) et qu’il a gravée en complément de son double album susmentionné, il a choisi une autre page du compositeur moscovite, installé aux Etats-Unis depuis 1994. Mais les huit minutes de la Lulu-Rhapsodie (2003), conçue comme une «musique imaginaire pour La Boîte de Pandore de Pabst», versatile et poétique, jusqu’à une conclusion énigmatique, n’en confirment pas moins l’excellent souvenir laissé par la Sonate. Falzone fait forte impression dans les Trois mouvements de Pétrouchka (1926) de Stravinski, du moins par une réalisation très soignée, attentive à la polyphonie, refusant les effets percussifs à tout prix mais d’une sonorité souvent orchestrale. Derrière cette irréprochable interprétation, on peinera en revanche davantage à trouver l’affirmation de la personnalité du pianiste, comme s’il se laissait enfermer dans cette recherche de la perfection.
Ne semblant nullement harassé par cette éprouvante soirée, il offre en bis son adaptation du Scherzo du Second Quatuor avec piano (1886) de Fauré, qu’il dédie à la fondatrice et présidente du concours d’Orléans, Françoise Thinat, puis l’arrangement par Rachmaninov (1921) de Liebesleid (1910) de Kreisler.
Simon Corley
http://www.concertonet.com/scripts/revi ... eview=7944
Paris
Athénée – Théâtre Louis-Jouvet
11/14/2011 -
John Corigliano : Fantasia on an Ostinato
Domenico Scarlatti : Sonate pour piano en ré mineur, K. 141 (arrangement et improvisation C. Falzone)
Georges Enesco : Sonate pour piano n° 3, opus 24 n° 3
André Jolivet : Sonate pour piano n° 2
Yevgeniy Sharlat : Lulu-Rhapsody
Igor Stravinski : Trois mouvements de Pétrouchka
Christopher Falzone (piano)
Entre le 6 novembre et le 6 décembre, le vainqueur de la neuvième édition du concours international de piano d’Orléans (mars 2010), Christopher Falzone (né en 1985), effectue une tournée de concerts et de classes de maître en région Centre, qui s’autorise un petit crochet par l’Athénée. Sans surprise, cette vitrine d’une compétition dédiée à la musique écrite depuis 1900 est presque exclusivement consacrée à des œuvres dont aucune n’est encore centenaire.
La Fantaisie sur un ostinato (1985) de Corigliano, commande d’un autre concours (le van Cliburn), ne trahit pas les promesses de son titre: notes et figures se répètent sans cesse, avec un jeu sur les attaques, les dynamiques, les harmonies et les résonances, pour laisser place, in fine, à l’énoncé, parfaitement clair quoique légèrement fragmenté, du thème de l’Allegretto de la Septième Symphonie de Beethoven. De fait, l’ostinato marque à des degrés divers tout le reste du programme, de même que l’intérêt que le pianiste américain avoue porter à la transcription et à l’improvisation. C’est évidemment le cas dans cette Sonate K. 141 (1750) de Scarlatti qu’il enrichit d’un court prélude quasi-exclusivement réservé à la main gauche et d’une cadence conclusive, tout en l’enjolivant de périlleuses péripéties, quitte à la rendre parfois méconnaissable, sous les traits, arpèges et contrechants additionnels.
Le concours lui ayant offert la possibilité, comme à ses prédécesseurs, d’enregistrer un disque (venant de paraître chez Sisyphe), Falzone a pleinement tiré parti de cette carte blanche en se tournant vers un compositeur bien trop négligé, Enesco. Dans une Troisième Sonate (1935) impeccablement maîtrisée, où la hauteur de vue confine à la distance expressive et où il met en valeur les influences françaises que porte cette musique plutôt que ses sources populaires, il ne se départit pas d’une souplesse et d’une légèreté qui imposent une élégance néoclassique, d’une délicatesse arachnéenne dans l’Andantino central.
Après l’entracte, c’est encore, avec la musique pour piano de Jolivet, un corpus qui n’a plus (ou pas encore) tout la place qu’il mérite: tout le monde aime Messiaen et Boulez, bien sûr, mais Mana et les Danses rituelles font aussi partie de l’histoire de la musique française de piano. Et que dire de cette rarissime Seconde Sonate (1957), créée par Yvonne Loriod et donnée ici en présence de la fille du compositeur? Sans jamais cogner sur le Yamaha mais sans renoncer en quoi que ce soit à une frappe puissante, Falzone tend de nouveau à ramener le propos vers une certaine idée de la musique française, soucieuse autant que possible de mesure et de sonorités raffinées, davantage que vers une démesure rugueuse ou abrupte, varésienne, pour recourir à un qualificatif évoquant le maître de Jolivet.
Plutôt que la Sonate que lui a dédiée Yevgeniy Sharlat (né en 1977) et qu’il a gravée en complément de son double album susmentionné, il a choisi une autre page du compositeur moscovite, installé aux Etats-Unis depuis 1994. Mais les huit minutes de la Lulu-Rhapsodie (2003), conçue comme une «musique imaginaire pour La Boîte de Pandore de Pabst», versatile et poétique, jusqu’à une conclusion énigmatique, n’en confirment pas moins l’excellent souvenir laissé par la Sonate. Falzone fait forte impression dans les Trois mouvements de Pétrouchka (1926) de Stravinski, du moins par une réalisation très soignée, attentive à la polyphonie, refusant les effets percussifs à tout prix mais d’une sonorité souvent orchestrale. Derrière cette irréprochable interprétation, on peinera en revanche davantage à trouver l’affirmation de la personnalité du pianiste, comme s’il se laissait enfermer dans cette recherche de la perfection.
Ne semblant nullement harassé par cette éprouvante soirée, il offre en bis son adaptation du Scherzo du Second Quatuor avec piano (1886) de Fauré, qu’il dédie à la fondatrice et présidente du concours d’Orléans, Françoise Thinat, puis l’arrangement par Rachmaninov (1921) de Liebesleid (1910) de Kreisler.
Simon Corley
http://www.concertonet.com/scripts/revi ... eview=7944
Re: Christopher Falzone
Christopher Falzone, [...] Pour son récital
au théâtre de l'Athénée à Paris, il impressionne par son style
hors du commun et par le choix d'un programme original et intelligent.
Un programme traversé par deux figures thématiques: le
ressassement - l'ostinato - et les asymétries rythmiques.
On retiendra de la personnalité du pianiste américain, une beauté
froide, une élégance presque dénuée de sensibilité, confirméepar
la position très distante du clavier qui lui permet de laisser
vibrionner quelques cellules rythmiques comme si elles étaient le
fruit d'un langage improvisé, autre constante d'unprogramme qui
incluait aussi des transcriptions et improvisations sur Ia Sonate
K141 de Scarlatti ou en bis sur le Quatuor no2 de Fauré.
Dans laSonate op.24 no3 d'Enesco, Christopher Falzone donne
le sentiment que la musique éclôt sous nos oreilles, au fil des
notes, dans une blancheur impassible. Soulignons aussi I'implacable
précision rythmique, assumant pleinement I'aspect percussif
du piano dont il fait montre dans l'Allegro et le Finale de
la Deuxième Sonate de Jolivet, déclamatoire, exprimant de la
pièce toute l'énergie fracassante. Le concert s'achevait avec les
trois transcriptions de Petrouchka de Stravinsky, conduites sans
détours et surtout sans le brio superflu qui les entoure parfois.
[Jn pianiste à suivre. (14 novembre)
Clément Rochfort
au théâtre de l'Athénée à Paris, il impressionne par son style
hors du commun et par le choix d'un programme original et intelligent.
Un programme traversé par deux figures thématiques: le
ressassement - l'ostinato - et les asymétries rythmiques.
On retiendra de la personnalité du pianiste américain, une beauté
froide, une élégance presque dénuée de sensibilité, confirméepar
la position très distante du clavier qui lui permet de laisser
vibrionner quelques cellules rythmiques comme si elles étaient le
fruit d'un langage improvisé, autre constante d'unprogramme qui
incluait aussi des transcriptions et improvisations sur Ia Sonate
K141 de Scarlatti ou en bis sur le Quatuor no2 de Fauré.
Dans laSonate op.24 no3 d'Enesco, Christopher Falzone donne
le sentiment que la musique éclôt sous nos oreilles, au fil des
notes, dans une blancheur impassible. Soulignons aussi I'implacable
précision rythmique, assumant pleinement I'aspect percussif
du piano dont il fait montre dans l'Allegro et le Finale de
la Deuxième Sonate de Jolivet, déclamatoire, exprimant de la
pièce toute l'énergie fracassante. Le concert s'achevait avec les
trois transcriptions de Petrouchka de Stravinsky, conduites sans
détours et surtout sans le brio superflu qui les entoure parfois.
[Jn pianiste à suivre. (14 novembre)
Clément Rochfort
Re: Christopher Falzone
Christophe Falzone en récital à l’Athénée - Les couleurs du présent
http://www.concertclassic.com/journal/a ... 4_4067.asp
Période chargée pour Christopher Falzone (Premier Prix du 9ème Concours international de piano d’Orléans en 2010), occupé depuis le début du mois par une tournée en Région Centre qui s’achèvera le 6 décembre prochain à Orléans. La présence du jeune Américain (né en 1985) en France lui donne aussi l’occasion d’un premier récital parisien où l’on prend la mesure de son évolution, très positive, que ce soit par rapport à ses prestations en public l’an passé, ou même à son beau CD Enesco-Sharlat(1) réalisé en janvier dernier.
Tout entier concentré sur la musique dans laquelle il s’apprête à se plonger, Falzone rejoint vite son instrument et attaque un récital pour le moins original. La Fantaisie sur un Ostinato de John Corigliano (écrite pour le Van Cliburn en 1985) est bien plus qu’une « pièce de concours », d’autant que l’interprète en maîtrise l’hypnotique écoulement avec un sens de la couleur et un magnétisme qui ne rendent que plus saisissante l’apparition du thème de l’Allegretto de la 7ème Symphonie de Beethoven à la fin du morceau.
Signée Falzone, une transcription pleine de chic de la Sonate K. 141 de Scarlatti tient lieu de transition vers la Sonate n° 3 de George Enesco. L’influence de la musique française s’exprime clairement dans une composition où l’on perçoit l’étendue et le raffinement d’une palette sonore qui dévoile de séduisants horizons poétiques dans un opus très rare au concert.
Pas plus en tout cas que la Deuxième Sonate pour piano d’André Jolivet, ouvrage de 1957 dont Falzone déjoue les redoutables pièges pour en affirmer, avec une évidente jubilation intellectuelle, la densité et la rigoureuse construction. Puisse l’artiste se prendre de passion maintenant pour la Première Sonate de l’auteur du Chant de Linos et la défendre de manière aussi convaincante – et, tant qu’à faire, qu’il ajoute donc aussi la géniale suite Mana à son répertoire !
Ce sont là des pages plus indispensables que la Lulu-Rhapsodie (2003) de Yevgeniy Sharlat dont le jeu nuancé et les coloris toujours renouvelés de Falzone ne sauraient occulter le caractère un brin bavard. Contraste saisissant avec les Trois Mouvements de Petrouchka de Stravinski que l’interprète attaque immédiatement – à ce propos, il lui faudrait apprendre a parfois laisser un peu d’ « air » à ses auditeurs… Rien sous ces doigts inspirés du tranchant « soviétique » que l’on inflige souvent à cette oeuvre, mais une approche dont la fluidité, la félinité presque, le caractère chorégraphique et le rejet du tape-à-l’œil, soulignent une aptitude à défendre des options singulières dans un répertoire archi-rebattu.
Ce jeu excelle dans la musique du présent ou d’un passé récent, mais, les bis le prouvent, il convient tout autant au Liebesleid de Kreisler/ Rachmaninov, élégant et sans aucun excès de glucose, ou au Scherzo du 2ème Quatuor avec piano de Fauré, merveilleusement transcrit par l’Américain. Un bis que Christopher Falzone dédie à la fondatrice du concours qui l’a révélé au public français : Françoise Thinat.
Alain Cochard
http://www.concertclassic.com/journal/a ... 4_4067.asp
Période chargée pour Christopher Falzone (Premier Prix du 9ème Concours international de piano d’Orléans en 2010), occupé depuis le début du mois par une tournée en Région Centre qui s’achèvera le 6 décembre prochain à Orléans. La présence du jeune Américain (né en 1985) en France lui donne aussi l’occasion d’un premier récital parisien où l’on prend la mesure de son évolution, très positive, que ce soit par rapport à ses prestations en public l’an passé, ou même à son beau CD Enesco-Sharlat(1) réalisé en janvier dernier.
Tout entier concentré sur la musique dans laquelle il s’apprête à se plonger, Falzone rejoint vite son instrument et attaque un récital pour le moins original. La Fantaisie sur un Ostinato de John Corigliano (écrite pour le Van Cliburn en 1985) est bien plus qu’une « pièce de concours », d’autant que l’interprète en maîtrise l’hypnotique écoulement avec un sens de la couleur et un magnétisme qui ne rendent que plus saisissante l’apparition du thème de l’Allegretto de la 7ème Symphonie de Beethoven à la fin du morceau.
Signée Falzone, une transcription pleine de chic de la Sonate K. 141 de Scarlatti tient lieu de transition vers la Sonate n° 3 de George Enesco. L’influence de la musique française s’exprime clairement dans une composition où l’on perçoit l’étendue et le raffinement d’une palette sonore qui dévoile de séduisants horizons poétiques dans un opus très rare au concert.
Pas plus en tout cas que la Deuxième Sonate pour piano d’André Jolivet, ouvrage de 1957 dont Falzone déjoue les redoutables pièges pour en affirmer, avec une évidente jubilation intellectuelle, la densité et la rigoureuse construction. Puisse l’artiste se prendre de passion maintenant pour la Première Sonate de l’auteur du Chant de Linos et la défendre de manière aussi convaincante – et, tant qu’à faire, qu’il ajoute donc aussi la géniale suite Mana à son répertoire !
Ce sont là des pages plus indispensables que la Lulu-Rhapsodie (2003) de Yevgeniy Sharlat dont le jeu nuancé et les coloris toujours renouvelés de Falzone ne sauraient occulter le caractère un brin bavard. Contraste saisissant avec les Trois Mouvements de Petrouchka de Stravinski que l’interprète attaque immédiatement – à ce propos, il lui faudrait apprendre a parfois laisser un peu d’ « air » à ses auditeurs… Rien sous ces doigts inspirés du tranchant « soviétique » que l’on inflige souvent à cette oeuvre, mais une approche dont la fluidité, la félinité presque, le caractère chorégraphique et le rejet du tape-à-l’œil, soulignent une aptitude à défendre des options singulières dans un répertoire archi-rebattu.
Ce jeu excelle dans la musique du présent ou d’un passé récent, mais, les bis le prouvent, il convient tout autant au Liebesleid de Kreisler/ Rachmaninov, élégant et sans aucun excès de glucose, ou au Scherzo du 2ème Quatuor avec piano de Fauré, merveilleusement transcrit par l’Américain. Un bis que Christopher Falzone dédie à la fondatrice du concours qui l’a révélé au public français : Françoise Thinat.
Alain Cochard
Re: Christopher Falzone
- Christopher Falzone en récital en Région Centre et à l’Athénée - Un piano singulier
http://www.concertclassic.com/journal/a ... 6_4043.asp
A la différence de beaucoup de compétitions, le Concours international de piano d’Orléans n’a aucun goût pour le consensus mou. Après Winston Choi, Francesco Tristano Schlimé ou Wilhem Latchoumia entre autres, Christopher Falzone a remporté le Premier Prix-Mention Spéciale Blanche Selva du 9ème Concours l’an dernier. Avec le jeune Américain, Orléans à une fois encore choisi, on l’en félicite, une personnalité singulière, rigoureusement déconseillée aux buveurs d’eau tiède.
Ancien élève de Leon Fleisher et Claude Franck au Curtis Institute de Philadelphie, Christophe Falzone n’en était pas à sa première distinction à Orléans puisque, après un Prix Enesco en Roumanie en 2007, il a raflé en 2009 le Premier Prix du Concours « Les Virtuoses du Futur » organisé en Suisse à l’initiative de Martha Argerich. Passionné par la musique du XXe siècle et la création, l’Américain se devait de participer un jour ou l’autre au Concours d’Orléans.
Dans la foulée de sa victoire il a réalisé un enregistrement pour le label Sisyphe(1), double album où les 1ème et 3ème Sonates et la 2ème Suite d’Enesco et la récente Sonate (2008) de Yevgenit Sharlat (né en 1977) montrent un jeu puissant, généreux, riche en couleurs.
Outre par le financement d’un CD, le Concours international d’Orléans soutien aussi son Premier Prix en lui organisant une importante tournée de récitals dans une dizaine de villes de la Région Centre. Placée sous le thème « Transcription, Improvisation, Le Musical et l’Imaginaire », celle de Chrisopher Falzone a commencé le 6 novembre et dure jusqu’au 6 décembre, avec un détour par Paris le 14 novembre pour une unique soirée.
Corigliano, Scarlatti/Falzone, Enesco, Sharlat, Jolivet (la trop négligée Sonate n° 2, apprise pour Orléans et dont le pianiste se fait l’ardent défenseur depuis) : un programme atypique, aussi diversifié que stimulant, tout à l’image de l’interprète que l’on entendra bientôt au Théâtre de l’Athénée.
Quant au 10ème Concours d’Orléans, il se tiendra du 23 février au 4 mars 2012, immédiatement suivi d’un concert des lauréats, le 5, à Paris (aux Bouffes du Nord)
Alain Cochard
http://www.concertclassic.com/journal/a ... 6_4043.asp
A la différence de beaucoup de compétitions, le Concours international de piano d’Orléans n’a aucun goût pour le consensus mou. Après Winston Choi, Francesco Tristano Schlimé ou Wilhem Latchoumia entre autres, Christopher Falzone a remporté le Premier Prix-Mention Spéciale Blanche Selva du 9ème Concours l’an dernier. Avec le jeune Américain, Orléans à une fois encore choisi, on l’en félicite, une personnalité singulière, rigoureusement déconseillée aux buveurs d’eau tiède.
Ancien élève de Leon Fleisher et Claude Franck au Curtis Institute de Philadelphie, Christophe Falzone n’en était pas à sa première distinction à Orléans puisque, après un Prix Enesco en Roumanie en 2007, il a raflé en 2009 le Premier Prix du Concours « Les Virtuoses du Futur » organisé en Suisse à l’initiative de Martha Argerich. Passionné par la musique du XXe siècle et la création, l’Américain se devait de participer un jour ou l’autre au Concours d’Orléans.
Dans la foulée de sa victoire il a réalisé un enregistrement pour le label Sisyphe(1), double album où les 1ème et 3ème Sonates et la 2ème Suite d’Enesco et la récente Sonate (2008) de Yevgenit Sharlat (né en 1977) montrent un jeu puissant, généreux, riche en couleurs.
Outre par le financement d’un CD, le Concours international d’Orléans soutien aussi son Premier Prix en lui organisant une importante tournée de récitals dans une dizaine de villes de la Région Centre. Placée sous le thème « Transcription, Improvisation, Le Musical et l’Imaginaire », celle de Chrisopher Falzone a commencé le 6 novembre et dure jusqu’au 6 décembre, avec un détour par Paris le 14 novembre pour une unique soirée.
Corigliano, Scarlatti/Falzone, Enesco, Sharlat, Jolivet (la trop négligée Sonate n° 2, apprise pour Orléans et dont le pianiste se fait l’ardent défenseur depuis) : un programme atypique, aussi diversifié que stimulant, tout à l’image de l’interprète que l’on entendra bientôt au Théâtre de l’Athénée.
Quant au 10ème Concours d’Orléans, il se tiendra du 23 février au 4 mars 2012, immédiatement suivi d’un concert des lauréats, le 5, à Paris (aux Bouffes du Nord)
Alain Cochard
Re: Christopher Falzone
joi, decembrie 15, 2011 Ora Locală 15:43
Audio menu
Cultură / Agendă culturală
George Enescu în interpretarea unui tînăr pianist american
Christopher Falzone: „Bine ați venit la fascinanta lume a muzicii lui George Enescu!”
http://www.europalibera.org/content/art ... 02311.html
Audio menu
Cultură / Agendă culturală
George Enescu în interpretarea unui tînăr pianist american
Christopher Falzone: „Bine ați venit la fascinanta lume a muzicii lui George Enescu!”
http://www.europalibera.org/content/art ... 02311.html
Re: Christopher Falzone
Lol j'adore Falzone, mais je vais faire une overdose de Monseri ; bof m'en fous il s'est même pas présenté
(peut-être un parent de Monsserit caballi ? - bon je sors ; j'étais juste un peu agacé

Le football ? C'est comme les échecs, mais sans les dés - Lukas Podoldki footballeur Allemand
Re: Christopher Falzone
ça c'est de la promo! 

Will you bite the hand that feeds you? Will you stay down on your knees?
Re: Christopher Falzone
Matalon: del Color a la Materia_ Falzone_Percussion Strasbourg _électronique
http://www.youtube.com/watch?v=_UtgfYvk ... sults_main
http://www.youtube.com/playlist?list=PL ... pbSR5jyyMK
http://www.youtube.com/watch?v=_UtgfYvk ... sults_main

http://www.youtube.com/playlist?list=PL ... pbSR5jyyMK
- bach_addict
- Messages : 3261
- Enregistré le : lun. 27 déc., 2010 18:46
Re: Christopher Falzone
Monseri : excusez moi mais il me semble qu' on est complètement hors des clous vis à vis de la charte du forum ... vous ne contribuez que pour copier coller des articles positifs sur un seul pianiste. Ce n'est pas un espace de pub gratuit ici.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
- jean-séb
- Messages : 11285
- Enregistré le : lun. 16 oct., 2006 20:36
- Mon piano : Yamaha C3
- Localisation : Paris
Re: Christopher Falzone
Oh, il n'y a pas grand mal quand même. Ça concerne bien l'univers du piano, ça nous rappelle le compositeur Matalon, mentionné récemment dans un autre fil.
J'avoue que je ne connais pas Christopher Falzone ; jamais entendu en concert. Mais son répertoire semble intéressant. Je vois qu'il joue des choses qui ne sont pas si souvent données que çà, comme les sonates pour piano d'Enesco ou une transcription de son crû du second quatuor avec piano de Fauré
J'avoue que je ne connais pas Christopher Falzone ; jamais entendu en concert. Mais son répertoire semble intéressant. Je vois qu'il joue des choses qui ne sont pas si souvent données que çà, comme les sonates pour piano d'Enesco ou une transcription de son crû du second quatuor avec piano de Fauré
- bach_addict
- Messages : 3261
- Enregistré le : lun. 27 déc., 2010 18:46
Re: Christopher Falzone
ha ha haMonseri a écrit : tout le monde aime Messiaen et Boulez, bien sûr
FAKE
démasqué
on a bien ri, merci
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Re: Christopher Falzone
Merci, jean-séb!!
Magnifique!!! Je vois que nous avons une connaissance commune. ravi de vous acceuillir parmi mes amis,
Amicalement, M.
En tout cas, je dis quand même bravo à Christopher!
Bref les gens ont vraiment un problème, mais je crois que cela releve surtout du phénomène "mouton", les gens ecoutent parce que Pierre Paul et Jack ecoutent aussi... Pas étonné!! Aha, tous ces haters
A ne rien comprendre !!!
Magnifique!!! Je vois que nous avons une connaissance commune. ravi de vous acceuillir parmi mes amis,
Amicalement, M.
En tout cas, je dis quand même bravo à Christopher!
Bref les gens ont vraiment un problème, mais je crois que cela releve surtout du phénomène "mouton", les gens ecoutent parce que Pierre Paul et Jack ecoutent aussi... Pas étonné!! Aha, tous ces haters


- bach_addict
- Messages : 3261
- Enregistré le : lun. 27 déc., 2010 18:46
Re: Christopher Falzone
et vous peut être que vous écoutez pour faire branchouille, qui sait ?Monseri a écrit : Bref les gens ont vraiment un problème, mais je crois que cela releve surtout du phénomène "mouton", les gens ecoutent parce que Pierre Paul et Jack ecoutent aussi... Pas étonné!! Aha, tous ces haters![]()
A ne rien comprendre !!!
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
- alex2612
- Messages : 4922
- Enregistré le : ven. 23 oct., 2009 11:51
- Mon piano : Erard 90 ou2 Pleyel 260 bosendorfe 290
- Localisation : Angoulême
- Contact :
Re: Christopher Falzone
oui bon on a compris que son chéri c'est christ offert ... c'est vrai qu'il est trop mimi ...
https://www.youtube.com/watch?v=Nq-w8F4w92g
l'origine des pseudos ? toujours un mystere pour moi. eT C'EST TRES MAL VU DE FAYOTER AVEC LES MODOS .
Bon ze sors aussi . mais zai bien ri ...
https://www.youtube.com/watch?v=Nq-w8F4w92g
l'origine des pseudos ? toujours un mystere pour moi. eT C'EST TRES MAL VU DE FAYOTER AVEC LES MODOS .

probablement roland , ou de l'agace ta fiore ...MONSERI DE ME VOIR SI BELLE ...EN CE ..roland a écrit :Lol j'adore Falzone, mais je vais faire une overdose de Monseri ; bof m'en fous il s'est même pas présenté(peut-être un parent de Monsserit caballi ? - bon je sors ; j'étais juste un peu agacé
Bon ze sors aussi . mais zai bien ri ...
Re: Christopher Falzone
Beaucoup de choses sont sorties dernièrement sur cette chaîne https://www.youtube.com/channel/UCxxlJq ... S72BfVTK8A
"Vivi felice" Domenico Scarlatti,
-
- Messages : 7848
- Enregistré le : jeu. 25 juin, 2015 17:44
- Mon piano : Yamaha GA1
- Localisation : Oise
Re: Christopher Falzone
Merci je vais explorer celà ce soir !
Re: Christopher Falzone
Merci, Presto. La valsé poème chromatique.
Je serais curieuse comment il a transcrit, simplement au piano sans regarder la partition orchestrale ? A vos avis ?

“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington