Gracou a écrit :Apparemment, le ministre fraîchement nommé Emmanuel Macron a semble-t-il obtenu, d'après Wikipédia, le troisième prix de piano du conservatoire d'Amiens.
Christof a écrit :
vous vous rappelez d'Alain Devaquet ? (vous savez la fameuse loi Devaquet qui a été retirée vite fait).
Je l'ai rencontré il y a très longtemps (ouh la la, cela fait 30 ans), à une soirée en sa présence - où j'avais été payé pour jouer du jazz. Il était venu me parler ensuite et m'avait dit d'emblée : "étant de droite, je suis plutôt musique classique". J'avais trouvé ça idiot.
C'est là que sa passion était de jouer de l'orgue liturgique (et qu'il en jouait vraiment bien, parce qu'on a pas mal discuté là-dessus).
Non jamais entendu parler du monsieur. Mais sa réflexion est rigolote : conservateur assumé dans tous les domaines de sa vie !
moi si !
J'étais étudiante à Jussieux de 1985 à 1987 dans le département mathématiques et j'ai subi les grèves et la violence de personnes extérieures qui rentraient à l'université avec quelques étudiants pour créer des problèmes sans jamais de solutions pour les résoudre...
Voici ce que Devaquet et son groupe de travail voulait insuffler : Le 11 juillet, le projet de loi d’Alain Devaquet est adopté en Conseil des ministres. Il est alors transmis au Parlement qui doit l’étudier à l’automne. Cette proposition vise comme prévu à donner une large autonomie aux universités. Cette autonomie se manifesterait en premier lieu sur le plan financier : les universités auraient la possibilité de fixer librement leurs frais d’inscription, à l’intérieur d’une fourchette nationale. Deuxièmement, concernant les étudiants, la loi laisserait des possibilités de sélection afin, selon Devaquet, d’adapter les flux d’étudiants aux besoins du marché du travail, aux capacités d’accueil des établissements et aux capacités des postulants. Il ajoute également que tous les bacheliers devraient être admis quelque part. Troisièmement, les universités seraient libres de choisir leur méthode pour former leurs étudiants ainsi que les diplômes qu’elles veulent délivrer. Toutefois, le ministre assure qu’il maintiendra une accréditation minimale des diplômes par ses services. En outre, cette loi prévoit de renforcer le pouvoir des enseignants-chercheurs dans les organes dirigeant l’université : un seuil de 40 % minimum de cette catégorie de personnel est fixé.
En fait, ce qu'il faut savoir, c'est qu'Alain Devaquet n'était pas très chaud pour cette loi, mais elle lui était imposée par son ministre de tutelle, René Monory. Alain Devaquet n'était que ministre "délégué"... D'ailleurs quand ça a chauffé, il a servi de fusible...
Mais bon, on diverge, on diverge
Pas Hommes d’Etat mais avec responsabilités politiques :
- Jacques Attali a pratiqué le piano depuis l’enfance et depuis quelque temps années la direction d’orchestre.
- le juge Renaud Van Ruymbeke grand amateur de piano qui donne de nombreux concerts.
Je découvre ce fil...
Je me souviens avoir vu Edgard Faure dans un "Grand Echiquier" faire une démonstration en massacrant un extrait de "l'invitation à la valse" de Weber et préciser au bout d'une ou deux minutes "qu'il avait perdu toute virtuosité", avec la grande modestie qui lui était coutumière...
"Divorcé, ce père de trois grands enfants de 25, 23 et 20 ans a la fibre artistique. Passionné de musique classique, il joue du piano. « C’est un musicien hors pair », assure Didier Tabuteau. D’après le quotidien « les Echos », il se serait même fait livrer chez lui un piano demi-queue par la fenêtre."