pianojar a écrit :Tu as sans doute écouté la version de Brendel mais peut-être pas celle d'Afanassiev qui illustre bien les 2 points que j'ai cité
Bon Afanassiev a gagné le concours Bach de Leipzig mais ne t'inquiètes pas, tu peux écouter sans problême
https://www.youtube.com/watch?v=XjUpkm7pRgE
Merci, intéressant pour plusieurs raisons : il joue les doigts plats comme contre une table, incroyable, mais serait-il à cause de ses grands mains / doigts ? J'ai moins d'excuses. Et il joue plus romantique les parties que je trouve classique et vice versa.
Okay a écrit :Je ne détaille pas au delà de ces premières mesures car ça fonctionne pareil partout, tu vois l'idée je pense...
Merci beaucoup Okay d'avoir pris le temps de détailler tant que je n'ai même pas imaginé...
arg a écrit : Pour le romantisme rassure-toi tu as encore de la marge avant que ça devienne trop échevelé !
Merci Arg, ça peut me décoincer, ça pourrait être la clé, à voir.
sylvie piano a écrit :Pardon Lee, mais c'est un peu ennuyeux. Est-ce que tu t'ennuies en le jouant ?
Clairement je ne m'ennuyais pas autant comme pianiste que toi comme auditeur, mais c'est vrai que je trouvais moins de motivation en travaillant cela que d'autres morceaux. Mais ça aurait été 10 million fois plus énnuyeux si c'était Bach, que tu conseilles aux réticents, donc voilà la question : doit-on jouer seulement ce qu'on aime à la folie ou doit-on se forcer un peu quand on n'est pas très emballé mais quand c'est "bien" à travailler ça et que ça "passe" ?
Il y a aussi un autre phénomène qui s'opère ici, je crois, ce que j'appelerais l'amour non reciproque, je crois que j'aime Beethoven bien plus que sa musique me va. Et peut-être, comme rien n'est grave étant amateur, je dois le laisser tomber plutôt de s'enfoncer à ce que je ne joue pas bien, c'est en tout cas une question pertinente que tes mots me forcent me poser.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington