Merci, je suis contente que ça t'aide...mais TOUS les fils?Nenuphar a écrit :(j'ai d'ailleurs lu tous les fils créés par Lee qui a le don d'aborder toutes les questions que je me pose ! Cela m'aide beaucoup ! MERCI !! )


Merci, je suis contente que ça t'aide...mais TOUS les fils?Nenuphar a écrit :(j'ai d'ailleurs lu tous les fils créés par Lee qui a le don d'aborder toutes les questions que je me pose ! Cela m'aide beaucoup ! MERCI !! )
C'est rigolo, ma prof a parlé de Proko et Bartok aussi, mais en disant que selon elle, aucun compositeur voulait un son dûr et brutale quoi que la musique.JPS1827 a écrit :sans raideur et en veillant à ne pas avoir l'impression auditive de taper, laquelle peut varier en fonction des pianos (mon piano à queue est sans pitié et se venge immédiatement dès qu'on l'attaque trop brusquement, alors qu'il est à peu près impossible de donner l'impression de taper sur mon piano droit).
Il y a de nombreux gestes différents en fonction du contexte pour produire un son puissant sans taper. En gros quand la pulpe des doigts, le poignet où le bras jouent de rôle "d'amortisseurs" le son est moins "direct" et on peut diminuer l'impression de taper. Dans certaines œuvres nécessitant un son direct (Prokofiev par exemple, ou Bartok parfois) il est important de ne pas abuser du volume sonore pour arriver à doser la rudesse et la brutalité qui doivent rester dans le domaine d'une musique audible.
Citant Neuhaus, A.Sorel ,( revue Pianiste à propos du prestissimo de la 1ere sonate de Beethoven, dès les 1eres mesures à la MD, 3 accords piano suivis de 3 accords forte" comme une réponse rageuse") rappelle que 3 éléments peuvent donner le volume du son: la masse, la hauteur et la vitesse d'attaque. Il met un peu en garde sur la vitesse qui risque de donner un son "dur"Jouishy a écrit : dim. 22 avr., 2018 19:59 en essayant de laisser mes bras les plus mous (donc les plus «lourds») possibles
Voilà, c'est tout à fait ça que j'ai ressenti cette fois là.Okay a écrit : lun. 12 oct., 2015 17:42 La puissance vient du buste (à mon avis du dos), part dans l’épaule, traverse le bras, et est amortie par la souplesse du poignet. Seules les terminaisons digitales restent un peu plus rigides (mais pas non plus crispées) afin d’accueillir tout le poids que le corps envoie vers le clavier. Je crois qu’avoir le poignet très détendu est particulièrement important, car le nœud se produit souvent à ce niveau, même si le son part bien de l’épaule. J’imagine très bien un son dur en attaquant des accords avec l’avant bras (le coude est en mouvement) mais avec le poignet bloqué, ou même avec tout le bras en articulant l'épaule avec à la fois le coude et le poignet bloqués. Lorsqu’un accord est attaqué avec le poignet souple, la dessus de la main s’affaisse plus ou moins (le poignet descend) sous le poids de l’attaque. Sinon le poignet ne joue pas vraiment son rôle d’amortisseur. L’énergie doit partir de loin pour ne pas avoir à forcer
Samedi soir, j'ai ressenti ça aussi à un moment où j'ai arrêté puis laissé tomber mon bras droit avec juste un doigt sur une touche... Effectivement, le son était bien plus beau et plus fort!Jouishy a écrit : dim. 22 avr., 2018 19:59 J'ai eu une révélation en pratiquant hier.
J'ai commencé à jouer une pièce. Le son que je produisais ne me convenait pas. J'ai arrêté. J'ai secoué mes bras pour essayer de chasser les tensions puis les ai laissé retomber le long de mon corps. Puis je suis allée les replacer au piano en essayant de laisser mes bras les plus mous (donc les plus «lourds») possibles. Wow, le son qui est sorti était beaucoup plus fort sans que je n'ai eu l'impression de mettre plus de force! J'avais l'impression de jouer exactement de la même façon, en faisant les mêmes gestes, avec la même intensité, mais le son n'avait rien à voir!
Bon, après, j'ai du mal à tenir cet état. Je m'arrêtais souvent, refaisait le manège de secouer les bras, tomber, replacer. Et parfois, je «replace» en soutenant trop mes bras, donc ça ne fonctionne pas.
Mais la différence de son était tellement énorme. Ça m'a littéralement frappée (enfin non... pas littéralement).
Beaucoup de travail à faire pour arriver à jouer comme ça à la demande, mais juste d'avoir pu en prendre conscience une fois me semble déjà énorme.
C'est aussi mon problème avec la sonatine de Kuhlau: je dois jouer beaucoup de crescendos sur des gammes rapides...Arabesque44 a écrit : dim. 22 avr., 2018 21:02Citant Neuhaus, A.Sorel ,( revue Pianiste à propos du prestissimo de la 1ere sonate de Beethoven, dès les 1eres mesures à la MD, 3 accords piano suivis de 3 accords forte" comme une réponse rageuse") rappelle que 3 éléments peuvent donner le volume du son: la masse, la hauteur et la vitesse d'attaque. Il met un peu en garde sur la vitesse qui risque de donner un son "dur"Jouishy a écrit : dim. 22 avr., 2018 19:59 en essayant de laisser mes bras les plus mous (donc les plus «lourds») possibles
Je travaille la -dessus en ce moment et ce n'est pas facile .
J'essaie d'explorer les 3 pistes sur ce fragment.