Il va peut-être être nécessaire de découper le forum en micro-forums au train où vont les commentaires.
Entre ceux qui trouvent les accords parfaits complètement ringards et ceux qui pensent que la musique atonale ou microtonale est complètement nulle, chacun chosira sa rubrique et ne lira surtout pas les autres, ca ira mieux !
Pour ma part sur cet extrait j'ai du mal comme je m'y attendais, sachant très bien que mon "oreille" n'est formée qu'à la tonalité et que pour tout ce qui va au-delà, je me garderais bien d'émettre un avis quand à la qualité de la composition, que ce soit en bien ou en mal. Je laisserais volontiers des personnes plus habituées le faire (dommage que quelques-uns ne soient pas là en ce moment...).
Disons seulement ici que pour ce qui me concerne, en première approche, je trouve que celà donne un sentiment d'inachevé, qui me semble dû à l'utilisation d'une étendue bien plus limitée -et pour cause- du clavier (telle que nous joueurs de pianos tonaux l'imaginons, bien sûr).
Mais pour moi ca ne m'inquiète pas, j'ai également le même problème (si tant est que ce soit un problème) avec la peinture moderne.
Par contre pour ce qui est de la musique populaire moderne, elle m'a toutjours paru assez tonale, sauf pour quelques-uns (je me suis demandé si F. ZAPPA était tonal).
Et pour ce qui est de l'acoustique tonale telle qu'existante par rapport aux lois physiques, il faut se rappeler (ou savoir) que de toute façon il ne s'agit que d'approximation, il suffit de demander à un violoniste de jouer une quinte parfaite (non tempérée) et d'écouter le même accord au piano pour voir qu'il y a différence.
Voir par exemple ce que j'avais écrit sur ce sujet :
viewtopic.php?t=920&start=0
Donc partant de là, pourquoi pas la micro-tonalité ?
Merci en tout cas Utricule pour avoir mis ce morceau en ligne, c'est toujours insructif d'écouter au-delà de nos connaissances, et merci pour ton courage également... Mais ton copain doit avoir l'habitude sûrement.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville