
Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
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Re: Démotivation
Oui j'ai fusionné avec présent sujet.Andreas a écrit :Bonsoir à tous.
Ça fait quelques temps que je traîne ici, en simple invitée, à lire ce forum plus qu'intéressant. J'ouvre aujourd'hui un nouveau sujet, désolée si ça a déjà était évoqué ailleurs.
Je ne sais pas si ce sujet à sa place ici, mais dans le cas contraire je fais confiance aux modos pour le déplacer.
BM
Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
A. de Tocqueville
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Tu dis avoir un morceau a travailler pour un examen mais si tu es en pleine phase de démotivation il faut que ce morceau te plaise et te parle sinon cela me parait difficile
Quel est ce morceau et vois tu cela comme un simple exercice ou comme un but que tu as réellement envie d'atteindre ?
Pour ma part j'ai souvent été confronté à ce genre de situation notamment par l'absence d'objectif réel et depuis que j'ai rejoins ce forum j'ai trouvé une motivation dans les réunions et les enregistrements. Cela ne veut pas forcement dire que j'ai progressé mais j'ai retrouvé l'envie de jouer et de partager. La musique sans partage ma parait être un impasse.
Quel est ce morceau et vois tu cela comme un simple exercice ou comme un but que tu as réellement envie d'atteindre ?
Pour ma part j'ai souvent été confronté à ce genre de situation notamment par l'absence d'objectif réel et depuis que j'ai rejoins ce forum j'ai trouvé une motivation dans les réunions et les enregistrements. Cela ne veut pas forcement dire que j'ai progressé mais j'ai retrouvé l'envie de jouer et de partager. La musique sans partage ma parait être un impasse.
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Il s'agit des Danses fantastiques n°1 et 2 – op.5 de Shostakovitch.
Je n'avais encore jamais joué de Shostakovitch, ce sera l'occasion de découvrir.
Je vois ça comme un simple exercice, et c'est avec ton message que je me rend compte que je n'ai pas de véritable objectif. Je ne sais pas si ma démotivation est due à ça où si c'est simplement normal, à un moment de notre parcours pianistique, de devoir laisser un peu l'instrument de côté.
Merci pour ta réponse, en tout cas. Ça me donne à réfléchir sur les véritables raisons qui me poussent à vouloir, malgré tout, continuer le piano ^^
Je n'avais encore jamais joué de Shostakovitch, ce sera l'occasion de découvrir.
Je vois ça comme un simple exercice, et c'est avec ton message que je me rend compte que je n'ai pas de véritable objectif. Je ne sais pas si ma démotivation est due à ça où si c'est simplement normal, à un moment de notre parcours pianistique, de devoir laisser un peu l'instrument de côté.
Merci pour ta réponse, en tout cas. Ça me donne à réfléchir sur les véritables raisons qui me poussent à vouloir, malgré tout, continuer le piano ^^
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Ces pièces sont merveilleuses.... !!!!
Imaginaire d'un tout jeune homme....
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Cela faisait longtemps que je ne les avais pas écouté, ce sont de très belles pièces pleines de poésie avec toujours cette petite pointe d'humour sarcastique chère à Chosta qui affleure par ci par là.
- Kât
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
J'ai l'impression de jouer du xylophone plus que du piano en ce moment
cela doublé d'une lassitude certaine de passer 3 à 4 mois sur une page en ayant la certitude qu'à la fin, de toute façon, ça ne ressemblera pas à de la musique et ça ne satisfera jamais ma prof.... Pourtant j'aime toujours autant le son de mon piano, mais je n'arrive à rien en faire de "musical"
Vous faites quoi dans ces cas là?...


Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Est ce que tu t'es déjà enregistrée ?
- Arabesque44
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
C'est peut-être ce que tu joues qui ne te conviens pas?Kât a écrit :J'ai l'impression de jouer du xylophone plus que du piano en ce momentcela doublé d'une lassitude certaine de passer 3 à 4 mois sur une page en ayant la certitude qu'à la fin, de toute façon, ça ne ressemblera pas à de la musique et ça ne satisfera jamais ma prof.... Pourtant j'aime toujours autant le son de mon piano, mais je n'arrive à rien en faire de "musical"
Vous faites quoi dans ces cas là?...
- Kât
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Oh si j'aime beaucoup les pièces que je joue!
Strumpf, non, l'exercice me paraît vraiment trop ingrat...ça sonne sec, haché, plat et sans nuances déjà à mes oreilles alors j'imagine qu'à l'enregistrement ce sera encore pire...
Strumpf, non, l'exercice me paraît vraiment trop ingrat...ça sonne sec, haché, plat et sans nuances déjà à mes oreilles alors j'imagine qu'à l'enregistrement ce sera encore pire...
Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Juli, où en es tu? On n'a plus de news... 

Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Hmmm, un seul conseil, ne lâche rien!Kât a écrit :J'ai l'impression de jouer du xylophone plus que du piano en ce momentcela doublé d'une lassitude certaine de passer 3 à 4 mois sur une page en ayant la certitude qu'à la fin, de toute façon, ça ne ressemblera pas à de la musique et ça ne satisfera jamais ma prof.... Pourtant j'aime toujours autant le son de mon piano, mais je n'arrive à rien en faire de "musical"
Vous faites quoi dans ces cas là?...
Déjà, cette impression que tu as, car ce n'est qu'une impression (il faudrait que tu joues devant d'autres et que plusieurs, à plusieurs moments, le confirment...), est plus ou moins cyclique, en tout cas déconnectée du factuel.
Pour quelques mois de piano, j'ai trouvé ta pièce que tu as jouée devant moi un samedi très musicale, et avec une belle attitude.
J'ai commencé plus agé que toi, et je n'ai jamais rien fait en musique avant (sauf collège pour la pratique et un peu de théorie, et heureusement j'en écoute depuis l'enfance). J'aurais d'autres motifs de me plaindre!
Crois moi, avec un bon prof et un travail qualitatif régulier, on progresse plus qu'on ne le croit (déjà plein de fils ici là dessus...).
Même si de petits plateaux surgissent régulièrement. C'est normal, ton cerveau digère...


Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Kât, c'est le même morceau que tu as joué pour moi, que tu as trouvé haché et xylophone ? Ta prof n'a pas voulu te donner le droit d'utiliser la pédale ?
J'ai écoute ce morceau et j'ai trouvé très musical, sauf que ça manquait clairement de pédale, et effectivement si ta prof t'interdit toujours la pédale, tu ne vas pas avancer, et tu vas te sentir frustrer...je te conseille de travailler ce morceau avec la pédale quoi qu'il en soit. Si tu veux, on peut mettre les marques de pédales sur ta partition, mais il faut mettre la partition en pièce jointe ou citer le nom etc., je ne me le souviens plus.
Allez, courage ! Tu vas t'en sortir. Pour être très franche avec toi, je me demande si l'envergure de tes ailes ont déjà grandi trop larges pour la vision de ta prof...
J'ai écoute ce morceau et j'ai trouvé très musical, sauf que ça manquait clairement de pédale, et effectivement si ta prof t'interdit toujours la pédale, tu ne vas pas avancer, et tu vas te sentir frustrer...je te conseille de travailler ce morceau avec la pédale quoi qu'il en soit. Si tu veux, on peut mettre les marques de pédales sur ta partition, mais il faut mettre la partition en pièce jointe ou citer le nom etc., je ne me le souviens plus.
Allez, courage ! Tu vas t'en sortir. Pour être très franche avec toi, je me demande si l'envergure de tes ailes ont déjà grandi trop larges pour la vision de ta prof...
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?

soit bienveillante avec toi aussi. Ton oreille n'est pas forcément la meilleure conseillère. C'est pourquoi tu pourrais t enregistrer et partager ton enregistrement avec quelqu'un en qui tu as confiance pour que cette personne te donne son avis et éventuellement des conseils.
Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Je suis d'accord avec Strumpf, j'ai aussi souvent tendance à rester très très longtemps sur un même morceau, c'est un désir de perfection, mais il est bon de varier, de passer à un autre morceau quitte à revenir sur celui-ci de temps en temps, il va progresser tout seul.Comme tu es très musicienne ton oreille a de l'idéal en elle et c'est un guide mais aussi un tourment. Le recherche d'un beau son, d'un beau legato, d'un beau phrasé, c'est l'affaire de toute une vie pour un pianiste alors je ne peux que te dire, bienvenue dans ce monde passionnant!
La bienveillance c'est donc pour les deux aspects, sois bienveillance sur ce que tu réalises, mais aussi, sois bienveillante et patiente à l'égard de ce que tu désires, et que l'un ne te fasse pas détester l'autre car ils vont main dans la main, même si on ne s'en aperçoit pas toujours.
La bienveillance c'est donc pour les deux aspects, sois bienveillance sur ce que tu réalises, mais aussi, sois bienveillante et patiente à l'égard de ce que tu désires, et que l'un ne te fasse pas détester l'autre car ils vont main dans la main, même si on ne s'en aperçoit pas toujours.
- Arabesque44
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
ON voit souvent cette remarque sur les forum, beaucoup de profs croient bien faire en interdisant l'usage de la pédale au début , et pire que tout à mon avis, en demandant d'attendre que les notes soient en place pour commencer à mettre les nuances ( voire le phrasé..)strumpf a écrit :Ta prof n'a pas voulu te donner le droit d'utiliser la pédale ?
Un "non-sens", surtout quand l'élève est déjà une musicienne accomplie comme Kat...
IL vaut mieux une pédale qui bave un peu que pas de pédale du tout.
Lee a écrit : Pour être très franche avec toi, je me demande si l'envergure de tes ailes ont déjà grandi trop larges pour la vision de ta prof...


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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Difficile de répondre à Kat, que je n'ai pas entendue et dont je connais peu le parcours. Vous chantez me semble-t-il ?
Difficile de débuter un nouvel instrument avec de vraies attentes musicales induites par un bon acquis dans un autre instrument. Difficile ( et beaucoup facile à la fois !) c'est un super bel atout !
Je me joins à strumpf, 4 mois sur une page, j'ai des doutes quant au sens pédagogique. Mieux vaut changer de texte voire plusieurs fois pour parvenir à un progrès qui est forcément technique même si il s'agit de musique.
L'enseignement c'est à la fois très simple: les demandes, les explications, les difficultés doivent être à la portée de l'élève, réalisables rapidement. Step by step.
Et complexe. Oui pour moi la pédale doit être abordée très rapidement, oui les nuances, oui les phrasés. Mais attention, pas n'importe comment.
Le travail d'une oeuvre qu'elle soit simple ou complexe part toujours de l'idée du produit fini. J'entends par là ce qui sera accessible à l'élève. Tempo. Interprétation.
À partir de là, la question sera: comment y parvenir ?
Au risque de me répéter: soit le professeur explique une vision cohérente, la sienne par rapport à ce qu'il pense accessible à l'élève ou plusieurs en justifiant son choix :" j'aimerais que tu progresses sur l'indépendance donc je souhaiterais que tu joues staccato la main gauche même si le legato est une bonne idée également ".
Par exemple pour un premier Debussy le professeur a fort à faire !
Soit il demande à l'élève suffisamment avancé quelle idée il se fait lui-même de la pièce, et soit il suit totalement la vision de l'élève qui est cohérente, soit il l'aide à discerner les contre sens ou les impossibles dûs par exemple à son niveau technique peu avancé.
Ensuite la question sera: comment s'y prendre pour en arriver à cette finalité ?
Certainement pas directement le tempo, les phrasés, les nuances, et la pédale en même temps !
(Je ne parle pas des élèves à très haut niveau c'est une autre forme d'enseignement) !
Et c'est là que le rôle de l'enseignant est primordial.
Un exemple: un passage rapide léger staccato conjoint va devoir tout d'abord être travaillé legato au fond de la touche.
Un phrasé complexe, tout d'abord lié. Si 2 phrasés complexes aux 2 mains, tout d'abord les 2 mains liées, puis une avec phrasé, puis on change puis les 2 mains phrasées.
En grande partie pour intégrer les bons doigtés et la compréhension du bon geste.
Un nouveau mouvement de souplesse va devoir être appris, exemple: pouce pivot.............
La pédale se travaille déjà seule, techniquement. Le morceau sans pédale ( en général, il y a des exceptions !), puis on ajoute une pédale précise.
Kat, il ne faut pas vous décourager. Souvent pour parvenir à un toucher idéal, il faut en travailler plusieurs sur le même texte. Et admettre que ce sera pour plus tard si une mauvaise habitude s'est installée. Ce n'est pas grave !
Entendre que ce n'est pas abouti est preuve d'exigence et d'oreille. C'est très positif !
Difficile de débuter un nouvel instrument avec de vraies attentes musicales induites par un bon acquis dans un autre instrument. Difficile ( et beaucoup facile à la fois !) c'est un super bel atout !
Je me joins à strumpf, 4 mois sur une page, j'ai des doutes quant au sens pédagogique. Mieux vaut changer de texte voire plusieurs fois pour parvenir à un progrès qui est forcément technique même si il s'agit de musique.
L'enseignement c'est à la fois très simple: les demandes, les explications, les difficultés doivent être à la portée de l'élève, réalisables rapidement. Step by step.
Et complexe. Oui pour moi la pédale doit être abordée très rapidement, oui les nuances, oui les phrasés. Mais attention, pas n'importe comment.
Le travail d'une oeuvre qu'elle soit simple ou complexe part toujours de l'idée du produit fini. J'entends par là ce qui sera accessible à l'élève. Tempo. Interprétation.
À partir de là, la question sera: comment y parvenir ?
Au risque de me répéter: soit le professeur explique une vision cohérente, la sienne par rapport à ce qu'il pense accessible à l'élève ou plusieurs en justifiant son choix :" j'aimerais que tu progresses sur l'indépendance donc je souhaiterais que tu joues staccato la main gauche même si le legato est une bonne idée également ".
Par exemple pour un premier Debussy le professeur a fort à faire !
Soit il demande à l'élève suffisamment avancé quelle idée il se fait lui-même de la pièce, et soit il suit totalement la vision de l'élève qui est cohérente, soit il l'aide à discerner les contre sens ou les impossibles dûs par exemple à son niveau technique peu avancé.
Ensuite la question sera: comment s'y prendre pour en arriver à cette finalité ?
Certainement pas directement le tempo, les phrasés, les nuances, et la pédale en même temps !
(Je ne parle pas des élèves à très haut niveau c'est une autre forme d'enseignement) !
Et c'est là que le rôle de l'enseignant est primordial.
Un exemple: un passage rapide léger staccato conjoint va devoir tout d'abord être travaillé legato au fond de la touche.
Un phrasé complexe, tout d'abord lié. Si 2 phrasés complexes aux 2 mains, tout d'abord les 2 mains liées, puis une avec phrasé, puis on change puis les 2 mains phrasées.
En grande partie pour intégrer les bons doigtés et la compréhension du bon geste.
Un nouveau mouvement de souplesse va devoir être appris, exemple: pouce pivot.............
La pédale se travaille déjà seule, techniquement. Le morceau sans pédale ( en général, il y a des exceptions !), puis on ajoute une pédale précise.
Kat, il ne faut pas vous décourager. Souvent pour parvenir à un toucher idéal, il faut en travailler plusieurs sur le même texte. Et admettre que ce sera pour plus tard si une mauvaise habitude s'est installée. Ce n'est pas grave !
Entendre que ce n'est pas abouti est preuve d'exigence et d'oreille. C'est très positif !
Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Kât, comme tu le sais, je ne suis pas le mieux placé pour te conseiller en la matière. Encore que, encore que... Mon expérience y est d'une immensité sidérale !
Tu as reçu plein de bons conseils plus haut, et des jugements parfaitement fiables. Tout ce que je peux rajouter, sur la forme plus que sur le fond, c'est :
1) Ces jugements sur la qualité de ton jeu, pour t'avoir entendue, je les partage sans réserve aucune.
2) Y'a pas pire juge que soi-même.
3) Des périodes comme ça, il faut faire le dos rond et laisser passer l'orage... Tu verras. Non seulement tu retrouveras ton entrain et ton plaisir, mais en plus tu auras aussi le sentiment gratifiant aussi d'un saut qualitatif important. Le "après la pluie, le beau temps..." s'applique là intégralement.
4) Pour patienter, passe momentanément à autre chose, et surtout écoute, écoute et écoute encore du piano. Sur des CD, par d'autres PMistes, des concerts, ce que tu veux. C'est un facteur de remotivation qui chez moi fonctionne à merveille,
Bon, en toute franchise, tu traverseras d'autres moments semblables. Ils sont récurrents. Mais l’avantage, c'est qu'à force, on s'y habitue d'une certaine façon et que progressivement on devient plus fort et on les affronte mieux au fil du temps....

Tu as reçu plein de bons conseils plus haut, et des jugements parfaitement fiables. Tout ce que je peux rajouter, sur la forme plus que sur le fond, c'est :
1) Ces jugements sur la qualité de ton jeu, pour t'avoir entendue, je les partage sans réserve aucune.
2) Y'a pas pire juge que soi-même.
3) Des périodes comme ça, il faut faire le dos rond et laisser passer l'orage... Tu verras. Non seulement tu retrouveras ton entrain et ton plaisir, mais en plus tu auras aussi le sentiment gratifiant aussi d'un saut qualitatif important. Le "après la pluie, le beau temps..." s'applique là intégralement.
4) Pour patienter, passe momentanément à autre chose, et surtout écoute, écoute et écoute encore du piano. Sur des CD, par d'autres PMistes, des concerts, ce que tu veux. C'est un facteur de remotivation qui chez moi fonctionne à merveille,
Bon, en toute franchise, tu traverseras d'autres moments semblables. Ils sont récurrents. Mais l’avantage, c'est qu'à force, on s'y habitue d'une certaine façon et que progressivement on devient plus fort et on les affronte mieux au fil du temps....
- Kât
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Merci mille fois pour tous ces conseils qui me remontent vraiment le moral!!
Je suis quelqu'un de très discipliné et ayant parfaitement conscience du temps absolumment incompressible que représente l'apprentissage d'un instrument, et je suis aussi du genre laborieux (si on me dit de répéter cent fois la même mesure, je n'ai aucun problème à le faire). Cela dit, il faut que ce travail aboutisse à quelque chose, que j'entends absolument dans le chant comme dans la contrebasse, mais que ces derniers temps j'ai vraiment du mal à le discerner dans mon étude du piano.
En effet je crois que mon insatisfaction quand au résultat musical des pièces que je travaille en ce moment vient notamment de l'interdiction d'utiliser la pédale (en fait je n'ai vraiment eu le droit de mettre la pédale que sur un seul morceau, le Tchaikovsky que certains d'entre vous ont entendu), de l'interdiction de jouer les pièces au tempo, pourtant c'est des choses plutôt andante, pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais quand je joue au tempo proche du tempo usuel de la pièce, elle râle et me fait ralentir. Elle veut absolument que je porte mon attention sur l'écoute du son, sur l'écoute de la transmission entre les sons quand deux notes sont liées, sur l'écoute du silence entre les sons, ainsi que sur le poids du bras et la détente de ce poids dans le clavier, la souplesse du poignet, et elle me dit que je ne peux pas gérer tous ces paramètres si je joue la pièce au tempo. Ce qui en soit, n'est pas faux. Mais je pense qu'entre les deux, il faut trouver un juste milieu pour ne pas décourager l'élève, car de toute façon même si je passe 6 mois entier sur une pièce, je sais que ça ne sera pas parfait...
Si je compare avec mon étude de la basse, où j'ai à peine plus d'expérience (3 ans) on fonctionne de façon totalement différente: on fait beaucoup plus de -petits- morceaux, qu'on décide de laisser une fois un certain résultat atteint, puis je travaille d'autre choses, et très spontanément au bout d'un certain temps je reprends moi même les morceaux étudiés les mois précédents, pour voir comment ils ont évolué et si avec mes nouvelles acquisitions techniques je peux arriver à les faire sonner mieux. J'ai ainsi repris une demi douzaine de pièces (ce ne sont que des morceaux entre une demie et une page) ces derniers temps, forte de la construction de mon vibrato tout neuf, pour voir si je pouvais commencer à arriver à les faire 'chanter', chose que je n'avais bien entendu pas réussi à faire lors de leur étude initiale. Les progrès que j'y constate sont un véritable coup de boost pour ma motivation, je sais que si le chemin est encore très très long, la direction est la bonne, et j'entends les prémices d'une musique qui pourra vraiment commencer à exister dans deux/trois ans. Cela est très encourageant!
J'ai en fait comme vous êtes plusieurs à le souligner, un peu de mal à discerner le sens pédagogique d'une pareille exigeance, même si j'apprécie aussi ce côté intransigeant et très exigeant, je ne veux pas d'un prof qui me jette des fleurs ou me brosse dans le sens du poil, mais j'ai la frustration de sentir que je ne peux en l'état véritablement 'aboutir' aucune des pièces que je travaille. Peut être il faudrait que je lui en parle, au dernier cours j'ai déjà arraché le droit de mettre un peu la pédale sur un Schumann que je travaille depuis....3 mois, et encore, je n'ai eu droit qu'au deux premiers systèmes, le reste, "on verra après" m'a t elle dit
Dans l'étude du chant, je n'ai aucun mal à rester 3 ou 4 mois sur une même pièce de 4 ou 5 pages, c'est même la durée de base pour que je considère pouvoir en faire quelque chose. Mais j'ai 7 ans de chant, pas le même niveau technique, une exigeance largement supérieure, et la conscience qu'avec un travail "d'orfèvre", je peux pousser les choses jusqu'à un certain niveau, qui correspond à mon bagage technique actuel. En piano, je n'ai tout simplement à mon avis pas encore assez de bagage technique pour avoir de quoi m'occuper sur une même page pendant trois mois!! Du coup, même si j'adore les pièces, que j'adore mon piano, j'ai la bonne impression de passer deux heures par jour à faire de la répétition redondante car je ne peux, en l'état, rien y amener de plus, ce qui en soit doit certainement être normal.
Je vous remercie tous et toutes pour vos encouragements, et pour le rappel de cette nécessaire bienveillance que l'on doit avoir vis à vis de soi même dans cet apprentissage, ça c’est aussi un travail que je dois faire...
Je suis quelqu'un de très discipliné et ayant parfaitement conscience du temps absolumment incompressible que représente l'apprentissage d'un instrument, et je suis aussi du genre laborieux (si on me dit de répéter cent fois la même mesure, je n'ai aucun problème à le faire). Cela dit, il faut que ce travail aboutisse à quelque chose, que j'entends absolument dans le chant comme dans la contrebasse, mais que ces derniers temps j'ai vraiment du mal à le discerner dans mon étude du piano.
En effet je crois que mon insatisfaction quand au résultat musical des pièces que je travaille en ce moment vient notamment de l'interdiction d'utiliser la pédale (en fait je n'ai vraiment eu le droit de mettre la pédale que sur un seul morceau, le Tchaikovsky que certains d'entre vous ont entendu), de l'interdiction de jouer les pièces au tempo, pourtant c'est des choses plutôt andante, pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais quand je joue au tempo proche du tempo usuel de la pièce, elle râle et me fait ralentir. Elle veut absolument que je porte mon attention sur l'écoute du son, sur l'écoute de la transmission entre les sons quand deux notes sont liées, sur l'écoute du silence entre les sons, ainsi que sur le poids du bras et la détente de ce poids dans le clavier, la souplesse du poignet, et elle me dit que je ne peux pas gérer tous ces paramètres si je joue la pièce au tempo. Ce qui en soit, n'est pas faux. Mais je pense qu'entre les deux, il faut trouver un juste milieu pour ne pas décourager l'élève, car de toute façon même si je passe 6 mois entier sur une pièce, je sais que ça ne sera pas parfait...
Si je compare avec mon étude de la basse, où j'ai à peine plus d'expérience (3 ans) on fonctionne de façon totalement différente: on fait beaucoup plus de -petits- morceaux, qu'on décide de laisser une fois un certain résultat atteint, puis je travaille d'autre choses, et très spontanément au bout d'un certain temps je reprends moi même les morceaux étudiés les mois précédents, pour voir comment ils ont évolué et si avec mes nouvelles acquisitions techniques je peux arriver à les faire sonner mieux. J'ai ainsi repris une demi douzaine de pièces (ce ne sont que des morceaux entre une demie et une page) ces derniers temps, forte de la construction de mon vibrato tout neuf, pour voir si je pouvais commencer à arriver à les faire 'chanter', chose que je n'avais bien entendu pas réussi à faire lors de leur étude initiale. Les progrès que j'y constate sont un véritable coup de boost pour ma motivation, je sais que si le chemin est encore très très long, la direction est la bonne, et j'entends les prémices d'une musique qui pourra vraiment commencer à exister dans deux/trois ans. Cela est très encourageant!
J'ai en fait comme vous êtes plusieurs à le souligner, un peu de mal à discerner le sens pédagogique d'une pareille exigeance, même si j'apprécie aussi ce côté intransigeant et très exigeant, je ne veux pas d'un prof qui me jette des fleurs ou me brosse dans le sens du poil, mais j'ai la frustration de sentir que je ne peux en l'état véritablement 'aboutir' aucune des pièces que je travaille. Peut être il faudrait que je lui en parle, au dernier cours j'ai déjà arraché le droit de mettre un peu la pédale sur un Schumann que je travaille depuis....3 mois, et encore, je n'ai eu droit qu'au deux premiers systèmes, le reste, "on verra après" m'a t elle dit

Dans l'étude du chant, je n'ai aucun mal à rester 3 ou 4 mois sur une même pièce de 4 ou 5 pages, c'est même la durée de base pour que je considère pouvoir en faire quelque chose. Mais j'ai 7 ans de chant, pas le même niveau technique, une exigeance largement supérieure, et la conscience qu'avec un travail "d'orfèvre", je peux pousser les choses jusqu'à un certain niveau, qui correspond à mon bagage technique actuel. En piano, je n'ai tout simplement à mon avis pas encore assez de bagage technique pour avoir de quoi m'occuper sur une même page pendant trois mois!! Du coup, même si j'adore les pièces, que j'adore mon piano, j'ai la bonne impression de passer deux heures par jour à faire de la répétition redondante car je ne peux, en l'état, rien y amener de plus, ce qui en soit doit certainement être normal.
Je vous remercie tous et toutes pour vos encouragements, et pour le rappel de cette nécessaire bienveillance que l'on doit avoir vis à vis de soi même dans cet apprentissage, ça c’est aussi un travail que je dois faire...
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Re: Comment gérez-vous vos phases de découragement ?
Coucou Kât,
Je voulais t'encourager dans ton travail et te dire que seul le travail "bien fait " c'est à dire qui prend en compte ta critique de ta séance de travail et ce que tu veux obtenir de ta séance de travail peuvent porter ses fruits.
"Si tu travail pour travaillé ça mènera à rien"
Et puis te remettre en question c'est une bonne chose ! mais te décourage pas trop car on a tellement peut de temps !
Va droite au bute "P R O G R E S S E"
^o^ !!
Math
Je voulais t'encourager dans ton travail et te dire que seul le travail "bien fait " c'est à dire qui prend en compte ta critique de ta séance de travail et ce que tu veux obtenir de ta séance de travail peuvent porter ses fruits.
"Si tu travail pour travaillé ça mènera à rien"
Et puis te remettre en question c'est une bonne chose ! mais te décourage pas trop car on a tellement peut de temps !
Va droite au bute "P R O G R E S S E"
^o^ !!
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