@Lee : effectivement, la fin de cette mazurka pose question...
Tu peux la jouer risoluto, ou au contraire très mélancolique comme un souvenir qui s'éteint.
C'est toujours pareil en fait : lorsqu'on se pose ce genre de question, il faut regarder ce qu'il y a avant (et après, mais dans ton cas il n'y a rien après

).
De mon point de vue, et au regard du contexte dans lequel cette phrase finale s'inscrit, les deux options (risoluto ou mélancolique) sont valables, à condition que les quelques mesures précédentes soient jouées avec le désespoir qui convient; par ailleurs ce passage en forme de désespoir a tout d'une question posée vu la façon dont cela se termine, et vu qu'il y a deux voix qui se mélangent.
La phrase finale me paraît être une réponse à ce désespoir, tu peux choisir parmi les deux options, et éviter une réponse neutre...
Bon, tout ceci n'engage que moi, peut-être que certains ne seront pas d'accord!
Après, il est clair que sur nombre d'éditions, il est indiqué
forte sur cette phrase finale, donc si tu veux argumenter contre la partition, va falloir que tu cherches les bons arguments...
