travail piano et douleur
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Re: travail piano et douleur
Douleur pour combien d'heures passées au piano ?
La douleur est parfois salutaire. C'est un clignotant de dépassement de la dose prescrite.!
Pour ma part mes trapèzes, ma nuque me " mordent " au delà de 6h. Parfois un sursis d' une heure....
Je suis suivie par un thérapeute de médecine douce très régulièrement mais trop c'est trop.
Alors j'écoute mon corps et quand les petits " aliens " commencent leurs morsures. . J'abandonne mon clavier !
La douleur est parfois salutaire. C'est un clignotant de dépassement de la dose prescrite.!
Pour ma part mes trapèzes, ma nuque me " mordent " au delà de 6h. Parfois un sursis d' une heure....
Je suis suivie par un thérapeute de médecine douce très régulièrement mais trop c'est trop.
Alors j'écoute mon corps et quand les petits " aliens " commencent leurs morsures. . J'abandonne mon clavier !
Sylvie Piano http://courspianocollectif.com/
Re: travail piano et douleur
Ah oui, les trapèzes... très capricieux chez moi aussi. Je n'ai toujours pas réussi à déterminer si c'était un problème de dose de travail, ou de décontraction insuffisante. Peut-être qu'à un moment on contracte pour se tenir afin de compenser une fatigue naturelle.
Là je sors juste de 3 jours de douleurs dans tout le pouce gauche, contractées après une séance d'une heure vendredi, j'ai forcé de manière non naturelle sur des octaves quelques minutes, sanction immédiate. Ce n'est pas la première fois, faut vraiment écouter son corps. La moindre douleur, c'est stop. Même pas tenter de faire différemment, mais arrêter pour de bon (ce que j'aurais du faire)
Là je sors juste de 3 jours de douleurs dans tout le pouce gauche, contractées après une séance d'une heure vendredi, j'ai forcé de manière non naturelle sur des octaves quelques minutes, sanction immédiate. Ce n'est pas la première fois, faut vraiment écouter son corps. La moindre douleur, c'est stop. Même pas tenter de faire différemment, mais arrêter pour de bon (ce que j'aurais du faire)
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Re: travail piano et douleur
Un abruti propose une technique de décomposition du geste dans un autre sujetOkay a écrit :Ah oui, les trapèzes... très capricieux chez moi aussi. Je n'ai toujours pas réussi à déterminer si c'était un problème de dose de travail, ou de décontraction insuffisante. Peut-être qu'à un moment on contracte pour se tenir afin de compenser une fatigue naturelle.
Là je sors juste de 3 jours de douleurs dans tout le pouce gauche, contractées après une séance d'une heure vendredi, j'ai forcé de manière non naturelle sur des octaves quelques minutes, sanction immédiate. Ce n'est pas la première fois, faut vraiment écouter son corps. La moindre douleur, c'est stop. Même pas tenter de faire différemment, mais arrêter pour de bon (ce que j'aurais du faire)
- Juanito
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Re: travail piano et douleur
Hello fourmi! Tu connais le meilleur moyen d'arrêter la douleur, c'est d'aller boire un coup!
Autre remarque d'une profondeur remarquable: il n'y a qu'en restant au lit qu'on n'a mal nulle part (quoique.. ).
Je rejoins Sylvie pour dire que si la douleur est là, c'est que quelque chose ne va pas et qu'il faut arrêter. Comme souvent, je pense qu'il est bon de se souvenir que le piano à haute dose est tout simplement un ... sport parmi d'autre! Donc il convient de s'y entraîner convenablement. Et pour courir un marathon, ça ne sert à rien de courire 100m à fond tous les jours! Faisons le parallèle avec les recommandations pour la course à pied par exemple
1. 80% de l'entraînement doit se faire à petit rythme: en piano ça veut dire travailler lentement la majeure partie du temps. En tout cas sans jamais forcer... (mais en écoutant!!)
2. 15% de fractionnés: c'est à dire des accélérations, des cassures rythmiques (des exercices de rythmes)
3. 5% de compétition: là je dirais, jouer un morceau "comme en concert"' une fois par jour grand grand maximum.
4. Entraînement variés: un bach, un classique, une étude et un romantique travaillés en parallèles feront toujours plus progresser que de se coltiner la même oeuvre avec les mêmes difficultés pendant des mois.
5. Alimentation et hygiène de vie.... ah euh oui c'est vrai ya ça aussi... bon bref..
Après si la douleur persiste, il faut la contourner en jouant autre chose qui fait moins mal: changer de siège (je le fais assez souvent en effet), mais aussi de température de salle, de position de la partition (sisi!) d'éclairage, de pantalon, jouer pieds nus, etc..... bref, varier les situations.
Et puis ne pas confondre la douleur type courbature tout à fait naturelle, ou bien musculaire en cas d'exercice un peu trop rapide (mais court), avec la douleur plus lancinante type tendinite.
Moi j'ai souvent mal aux avants bras, mais c'est justement parce que je ne suis pas assez costaud des doigts
En tout cas ça ne doit pas être une source de stress. J'ai vu des pianistes se faire des injections dans les doigts avant des concours, il ne devrait y avoir aucune raison d'en arriver là!
Autre remarque d'une profondeur remarquable: il n'y a qu'en restant au lit qu'on n'a mal nulle part (quoique.. ).
Je rejoins Sylvie pour dire que si la douleur est là, c'est que quelque chose ne va pas et qu'il faut arrêter. Comme souvent, je pense qu'il est bon de se souvenir que le piano à haute dose est tout simplement un ... sport parmi d'autre! Donc il convient de s'y entraîner convenablement. Et pour courir un marathon, ça ne sert à rien de courire 100m à fond tous les jours! Faisons le parallèle avec les recommandations pour la course à pied par exemple
1. 80% de l'entraînement doit se faire à petit rythme: en piano ça veut dire travailler lentement la majeure partie du temps. En tout cas sans jamais forcer... (mais en écoutant!!)
2. 15% de fractionnés: c'est à dire des accélérations, des cassures rythmiques (des exercices de rythmes)
3. 5% de compétition: là je dirais, jouer un morceau "comme en concert"' une fois par jour grand grand maximum.
4. Entraînement variés: un bach, un classique, une étude et un romantique travaillés en parallèles feront toujours plus progresser que de se coltiner la même oeuvre avec les mêmes difficultés pendant des mois.
5. Alimentation et hygiène de vie.... ah euh oui c'est vrai ya ça aussi... bon bref..
Après si la douleur persiste, il faut la contourner en jouant autre chose qui fait moins mal: changer de siège (je le fais assez souvent en effet), mais aussi de température de salle, de position de la partition (sisi!) d'éclairage, de pantalon, jouer pieds nus, etc..... bref, varier les situations.
Et puis ne pas confondre la douleur type courbature tout à fait naturelle, ou bien musculaire en cas d'exercice un peu trop rapide (mais court), avec la douleur plus lancinante type tendinite.
Moi j'ai souvent mal aux avants bras, mais c'est justement parce que je ne suis pas assez costaud des doigts
En tout cas ça ne doit pas être une source de stress. J'ai vu des pianistes se faire des injections dans les doigts avant des concours, il ne devrait y avoir aucune raison d'en arriver là!
Re: travail piano et douleur
Et un autre encore plus abruti ne ménage pas ses efforts pour lutter contre sa propre tendance naturelle à attaquer les difficultés par une analyse rationnelle. En fait il essaie d'être pragmatique, dans la mesure de ses moyens, quitte à privilégier ce qui lui semble illogique et contre-intuitif si le résultat est là. Il nest pas spécialement prosélyte, mais commence juste à comprendre ce qui fonctionne pour lui et ce qui est important pour l'auditeur.RationalPianist a écrit :Un abruti propose une technique de décomposition du geste dans un autre sujet
Modifié en dernier par Okay le mar. 23 févr., 2016 14:42, modifié 1 fois.
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Re: travail piano et douleur
J étais en mode gag.Okay a écrit :Et un autre encore plus abruti ne ménage pas ses efforts pour lutter contre sa propre tendance naturelle à attaquer les difficultés par une analyse rationnelle. En fait il essaie d'être pragmatique, dans la mesure de ses moyens, quitte à privilégier ce qui lui semble illogique et contre-intuitif si le résultat est là.RationalPianist a écrit :Un abruti propose une technique de décomposition du geste dans un autre sujet
Re: travail piano et douleur
Désolé dans ce cas, et bonnes recherches pour l'autre sujet.
Re: travail piano et douleur
J'espère que ca aussi c'était un gag, juste pour voir si tout le monde suit !Juanito a écrit : J'ai vu des pianistes se faire des injections dans les doigts avant des concours, il ne devrait y avoir aucune raison d'en arriver là!
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Re: travail piano et douleur
Une douleur ou fatigue est le signe que quelque chose ne va pas, mais l'absence de douleur ne signifie pas que tout va bien.
fourmi a écrit : J'arrive à peu près à corréler l'endroit où la douleur va survenir par rapport au passage que je travaille.[...]Le travail très digital, c'est dans l'avant bras.
J'aurais plutôt tendance à penser que vous sollicitez trop les doigts seuls, dans ce cas. Il faudrait comprendre quel type de douleur c'est et où elle est localisée.Juanito a écrit :Moi j'ai souvent mal aux avants bras, mais c'est justement parce que je ne suis pas assez costaud des doigts
Peut-être que tu prends trop de hauteur ?fourmi a écrit :Les sauts latérals c'est plutôt créateur de douleur au niveau de l'arrière de l'épaule.
Re: travail piano et douleur
Je n'avais jamais pensé à ca, tres intéressant. Je me serais dit qu'on cherchait trop à compenser avec le bras, mais on peut au contraire se dire que c'est dû à un jeu digital qui lève trop les doigts, et que la douleur résulte du remue-ménage continu des tendons dans l'avant-bras. Autrement dit une articulation qui crame plein d'énergie dans le vide (on s'épuise a bouger les doigts fort et haut - alors qu'une articulation efficace bouge très peu et privilégie une très grande vitesse d'impact au ras des touches), et qui insiste.BluePhoenix05 a écrit :fourmi a écrit : J'arrive à peu près à corréler l'endroit où la douleur va survenir par rapport au passage que je travaille.[...]Le travail très digital, c'est dans l'avant bras.J'aurais plutôt tendance à penser que vous sollicitez trop les doigts seuls, dans ce cas. Il faudrait comprendre quel type de douleur c'est et où elle est localisée.Juanito a écrit :Moi j'ai souvent mal aux avants bras, mais c'est justement parce que je ne suis pas assez costaud des doigts
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Re: travail piano et douleur
Okay a écrit :Je n'avais jamais pensé à ca, tres intéressant. Je me serais dit qu'on cherchait trop à compenser avec le bras, mais on peut au contraire se dire que c'est dû à un jeu digital qui lève trop les doigts, et que la douleur résulte du remue-ménage continu des tendons dans l'avant-bras. Autrement dit une articulation qui crame plein d'énergie dans le vide (on s'épuise a bouger les doigts fort et haut - alors qu'une articulation efficace bouge très peu et privilégie une très grande vitesse d'impact au ras des touches), et qui insiste.BluePhoenix05 a écrit : J'aurais plutôt tendance à penser que vous sollicitez trop les doigts seuls, dans ce cas. Il faudrait comprendre quel type de douleur c'est et où elle est localisée.
Tiens merci BluePhé parce qu'effectivement ça mérite réflexion.... J'ai toujours pensé que je compensais de mauvais doigts par du bon bras, mais finalement je n'ai peut-être pas de si mauvais doigts que ça, et mon bras mériterait peut-être un peu de tempérance... Une très bonne piste de travail.
Vivement dans 2h, ma prochaine répète!
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Re: travail piano et douleur
Oui, si par exemple on garde les avant-bras fixes et qu'on essaie de ne jouer qu'avec les doigts, c'est ce qui se produit.
Si on lève trop les doigts, on sollicite les extenseurs, ça fait mal au-dessus de l'avant-bras. Si au essaie trop d'appuyer (ou qu'on ne relâche pas ensuite les doigts après avoir joué), c'est les fléchisseurs des doigts qu'on fatigue, ça fait mal à l'intérieur ou sous l'avant-bras. Si on fait les deux, les deux peuvent interférer aussi...
Le pire c'est qu'au début ça peut chauffer les avant-bras, on peut avoir l'impression que ça "travaille" et que c'est bien, alors qu'on est en train de s'user.
Si on lève trop les doigts, on sollicite les extenseurs, ça fait mal au-dessus de l'avant-bras. Si au essaie trop d'appuyer (ou qu'on ne relâche pas ensuite les doigts après avoir joué), c'est les fléchisseurs des doigts qu'on fatigue, ça fait mal à l'intérieur ou sous l'avant-bras. Si on fait les deux, les deux peuvent interférer aussi...
Le pire c'est qu'au début ça peut chauffer les avant-bras, on peut avoir l'impression que ça "travaille" et que c'est bien, alors qu'on est en train de s'user.
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Re: travail piano et douleur
Ca je vois pas bien à quoi ça pourrait correspondre. Des détails ?Okay a écrit :Je me serais dit qu'on cherchait trop à compenser avec le bras,
Tu veux dire si on joue trop avec les avant-bras, i.e. en les plaquant sur le clavier ?
Modifié en dernier par BluePhoenix05 le mar. 23 févr., 2016 15:04, modifié 1 fois.
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Re: travail piano et douleur
Tout sauf une blague...Okay a écrit :J'espère que ca aussi c'était un gag, juste pour voir si tout le monde suit !Juanito a écrit : J'ai vu des pianistes se faire des injections dans les doigts avant des concours, il ne devrait y avoir aucune raison d'en arriver là!
(Mais c'était en belgique dans les années 90, à la grand époque du pot belge et du cyclisme triomphant... ).
Non en fait c'est exactement la même équation que pour le dopage sportif: concours pro --> stress --> surentraînement --> problème physique --> pharmacie plutôt que repos... Et je ne te parle pas des bêta-bloquants...
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Re: travail piano et douleur
Je ne sais pas si c'est ce que veut dire OKay, mais j'ai l'impression que c'est exactement ça que je fais: je "mets du bras", c'est à dire que c'est lui qui mène la danse rythmique et mélodique... plutôt que les doigts qui du coup sont dispensés de trop de boulot...BluePhoenix05 a écrit :Ca je vois pas bien à quoi ça pourrait correspondre. Des détails ?Okay a écrit :Je me serais dit qu'on cherchait trop à compenser avec le bras,
Tu veux dire si on joue trop avec les avant-bras, i.e. en les plaquant sur le clavier ?
PS: sinon moi quand j'ai mal au bras, c'est plutôt vers le coude, et ça se règle bien en changeant la hauteur du siège...
Re: travail piano et douleur
Merci Blue, tu as décrit exactement ce que je supposais.
Je ne dis pas que de tels gestes sont forcément parasites (comme tu le dis justement, beaucoup de bons gestes se voient accompagnés de rotations), mais que forcer un tel mouvement pour compenser des doigts faibles trop lents peut sur-solliciter l'avant bras pour une mauvaise raison.
Par exemple, imaginons que les 4 et 5 soient paresseux et n'articulent pas. Pour que les notes sortent malgré tout, on pourrait prendre la mauvaise habitude de compenser le manque de vigueur digitale par une rotation de l'avant-bras. En gros, jouer do ré mi fa sol fa mi ré do (...) avec 123454321(...), et en bout de course vers les doigts faibles, l'avant bras tourne excessivement.BluePhoenix05 a écrit :Ca je vois pas bien à quoi ça pourrait correspondre. Des détails ?
Je ne dis pas que de tels gestes sont forcément parasites (comme tu le dis justement, beaucoup de bons gestes se voient accompagnés de rotations), mais que forcer un tel mouvement pour compenser des doigts faibles trop lents peut sur-solliciter l'avant bras pour une mauvaise raison.
Re: travail piano et douleur
Je rechigne pour l'instant à les utiliser, mais ils sont sérieusement dans mon champ de réflexion.Juanito a écrit :Et je ne te parle pas des bêta-bloquants...
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Re: travail piano et douleur
Arf! Toi aussi!?! Ca devient une épidémie!Okay a écrit :Je rechigne pour l'instant à les utiliser, mais ils sont sérieusement dans mon champ de réflexion.Juanito a écrit :Et je ne te parle pas des bêta-bloquants...
Re: travail piano et douleur
J'ai lu ici que 27% des musiciens des orchestres américains en prenaient à la fin des années 80. Je n'ose imaginer le chiffre avec l'accroissement de la compétition depuis, et pour les solistes. Et comme toujours, j'imagine que l'étude sous-estime l'ampleur du phénomène.
Modifié en dernier par Okay le mar. 23 févr., 2016 15:17, modifié 1 fois.
- Juanito
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Re: travail piano et douleur
Ca mériterait un sujet à lui tout seul. En plus toutes les discussions avec des médecins que j'ai eues la dessus peuvent se résumer par "boaf, pas d'effet secondaire, pas d'effet d'accoutumance alors...".Okay a écrit :J'ai lu quelque part que près de 30% des musiciens d'orchestre en prenaient. Je n'ose imaginer le chiffre pour les solistes. Et comme toujours, j'imagine que l'étude sous-estime l'ampleur du phénomène.
Moi c'est plutôt au niveau éthique que ça me "bloque". C'est "bêta", non? (haha).
Là il faut attendre l'avis de JPS...
EDIT: haha si tu édites après que je te cite, ça devient vraiment rigolo