J'ai trouvé un enregistrement du début de l'autre tarentelle, mais je ne suis pas allé au bout, sûrement à cause du nombre de pains
NB : c'est un enregistrement de la "première version", donc un peu différent de la partition postée plus haut, que j'avais un peu remaniée...
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EDIT : je me rends compte en écoutant qu'il manque aussi un morceau au milieu. Bon c'est un brouillon quoi...Je crois que j'enregistrais vraiment ce genre de truc pour me rendre compte si "ça sonne".
Modifié en dernier par nox le jeu. 04 févr., 2016 10:32, modifié 2 fois.
Presto a écrit :heuuu, pour l'instant, je ne joue rien
Je sais bien et j'ose espérer qu'à ton retour de convalescence tu ne perdras pas ton temps avec ça ! T'auras du Albeniz sur la plancha déjà ! T'es attendu pour une intégrale je te rappelle !
nox a écrit :Ah tu as essayé ? Non mais vraiment, je pense qu'en l'état c'est un peu injouable. Ca m'étonne parce que c'était vraiment composé au piano.
Non je n'avais encore joué aucun Brahms à l'époque.
Étonnant, je t'assure que c'est le même pianisme que du Brahms, exactement le même instinct du clavier. Pas besoin d'essayer, ça saute aux yeux sur la partition : basses profondes, registres extrêmes, mouvements inverses, sauts avec atterrissage sur des octaves pour gagner en stabilité, écarts naturels plus grands qu'on aurait envie, doubles notes qui se glissent dans la texture... et le ré mineur des deux oeuvres précitées. Ne manquent que quelques 3 pour 2 et c'est un beau pastiche de Brahms !
nox a écrit :
T'auras du Albeniz sur la plancha déjà ! T'es attendu pour une intégrale je te rappelle !
je n'oublie pas, et la responsabilité est lourde mais hélas ça n'en prend pas le chemin car la radio hier m'a trouvé une entorse sur le 3e de la main droite qui avait échappé à l'attention de l'hôpital, et j'en reprends pour 3 semaines d'immobilisation sur la seule main que j'avais de valide...
Nous t'attendrons le temps qu'il faudra Presto, prend bien soin de toi, la lumière est au bout du tunnel.
Bien vu les 3 pour 2, j'ai regardé trop vite. Je passe mon tour pour une durée indéterminée, je croule littéralement sous mes programmes. Je n'aurais le temps que de faire une version de déchiffrage, laissons le compositeur défendre sa création
Bon allez, c'est la seule chose de présentable et de finie. J'en ai écrit l'essentiel à 16 ans, fini (et facilité !) à 18. Dernière composition. Pas la peine de demander un enregistrement pour le moment, pas le temps de les retravailler.
Musescore je crois de mémoire, mais ça fait un moment que je ne fais plus.
Okay, j'ai l'impression que tes goûts à 16 ans étaient déjà très mûrs ! Je crois voir là un côté Prokofiev/Scriabine qui t'habite encore aujourd'hui. Mais je peux me tromper, j'ai du mal à me rendre compte avec une simple lecture. Je vais essayer de les déchiffrer (mais ça n'a pas l'air commode).
Je l'avais fait sur une vielle version de Sibelius (elle l'était déjà à l'époque).
Oui ça transpire beaucoup trop les influences que tu nommes, la 3e pièce est peut-être un peu plus originale que les 2 autres. En effet j'ai passé toute mon adolescence avec les sonates et concertos de ces deux compositeurs sur le pupitre... c'est vrai que je me sens particulièrement proche de leurs esthétiques. Mais bon, je me dis que la question des influences ne devrait pas à ce point inhiber. Quand on écoute du Libermann ou du Beffa, la marque des influences et notamment celle de Prokofiev est criante. Mais il y a une vraie griffe néanmoins. Pour dire les choses plus clairement, les premières sonates de Beethoven sont très classiques, et doivent énormément à Haydn et Mozart, mais Beethoven est déjà si palpable qu'on ne se dirait jamais que c'est du Haydn réchauffé...
Oui, je suis justement très admiratif de Liebermann d'avoir su se frayer un passage et créer son propre univers entre ceux de Faure, Scriabine et Prokofiev (je trouve).
On reconnait vraiment son style, et il a sa propre voix.