Alors voilà, à 19 ans et après 7 ans de clarinette et 4 ans de guitare, j'ai décidé il y a 2 ans de me mettre sérieusement au piano en prenant des cours. Je précise que jusque là il y avait un piano numérique Portable grand de Yamaha à la maison (un cadeau des 50 ans de mon père, qu'il n'a jamais touché !) sur lequel il m'arrivait de pianoter de temps à autres, j'avais simplement monté le prélude en Do de Bach et le clair de Lune de Beethoven, comme 90% des personnes qui ont un piano chez eux...
Tout s'accélère donc lorsqu'une amie me fait don de son piano de famille relativement bien conservé pour son âge dont elle devait se séparer suite à un déménagement (un vieux piano allemand début 1900 de marque "Adalbert Endres Berlin" inconnue au bataillon, j'ai dû démonter les chandeliers !) dont mon cousin accordeur restaurateur (pratique


Malheureusement aujourd'hui je sens bien que je suis limité dans ma progression avec ce vieux piano, attachant certes mais dont la mécanique est imprécise et la sonorité dans les basses vraiment marquée par le temps..
J'ai donc comme projet de faire l'acquisition d'un piano droit dans les mois qui viennent (pas la place pour un queue à l'heure actuelle même si j'y viendrai, si cette passion persiste) mais je suis bien évidemment pris de vertige face à la jungle des marques et des modèles possibles.
Tout d'abord, je tiens à préciser d'entrée de jeu que j'ai du mal avec les sonorités des pianos asiatiques type Yamaha et Kawaï que je trouve un peu fades, bien qu'ils aient fait de gros progrès pour moi ils ne sont pas comparables à la sonorité ronde et feutrée d'un allemand..
De plus, en supposant que j'investirai probablement dans quelques années dans un piano à queue, je me vois mal dépenser plus de 10 000 euros pour faire l'acquisition d'un piano droit sachant qu'on commence à trouver de bons quarts de queue d'occasion pour le même prix..
Seulement voilà, cela étant dit je me trouve face à deux principales options :
1) D'abord il y a la possibilité de prendre un milieu de gamme en neuf (entre les Schimmel, Seiler, Sauter, Petrof pas allemand mais tout de même très correct, Hoffman..) difficile de s'y retrouver.. Les avantages : une mécanique impeccable, un investissement peut-être plus "sûr" pour le revendre dans quelques années ! Et puis un piano dont l'histoire commence avec nous ! Mais cela reste du milieu de gamme, de bons pianos d'expression certes mais pas des "pépites".
2) Et puis il y a les grandes marques, celles qui font rêver (C.Bechstein, Bösendorfer, Grotrian-Steinweg, Blüthner, Steingraeber...) Hors de prix en neuf (surtout Steingraeber dont j'ai cru comprendre que la fabrication était encore hautement artisanale !) mais où il est possible de faire de très bonnes affaires.. Les avantages : un piano potentiellement monstrueux si l'on déniche LE modèle, mais l'occasion est risquée et on peut vite enchaîner les déconvenues d'après les retours de certains..
Je me pose également la question concernant la hauteur du meuble, j'ai bien compris qu'elle était importante mais à partir de quelle hauteur considère-t-on qu'elle est suffisante ? Certains diront qu'en dessous de 120 cm point de salut, pourtant des pianos comme le Bechstein Millenium 116k ou le Grotrian Canto 115 sont acclamés par la critique pourtant ils n'ont une hauteur "que" de 116 cm, loin du concert 8 de Bechstein ou du Steingraeber 131 !
Alors bien sûr, vous allez me dire qu'il faut les essayer ces pianos... Et je vous réponds qu'habitant Paris je compte bien les essayer et je sais pertinemment qu'il s'agit du facteur déterminant dans l'achat d'un piano et je compte bien y aller au "coup de coeur" ! Mais j'aimerais simplement affiner mes recherches dès maintenant afin de cibler un type particulier de pianos.
Voilà donc où j'en suis aujourd'hui dans mes réflexions, j'attends vos conseils avisés pour pouvoir y voir un peu plus clair je l'espère !
Pianistiquement votre,
Enderman