Je parlais bien sûr de la réponse à l'énonciation du sujet, et non du contre-sujetBluePhoenix05 a écrit : Il me semblait qu'une invention, c'est une fugue mais avec le contre-sujet à l'octave au lieu de la quinte.


Merci pour ce lien, l'auteur semble sérieux et bien documenté d'après les références.Arabesque44 a écrit :http://www.musicologie.org/publirem/cla ... rlier.html
J'ai trouvé cet auteur " Bach en couleurs" en cherchant l'autre jour des explications sur la fugue en Do Maj du CBT1.
C'est payant, mais pas bien cher, on peut télécharger morceau par morceau ( CBT, Inventions etc...)
Quelques extraits... --> http://www.musicologie.org/publirem/ana ... libre.html
Contrairement aux idées reçues, la liberté de l'interprète était plus grande au dix-huitième siècle qu'à l'époque romantique. La technique de l'improvisation y était plus largement répandue.

Une bonne compréhension de ce type de musique ne relève pas du cursus des études de piano mais est directement liée au contexte spécifique des études de clavecin et d'orgue. Dès lors, il n'est pas étonnant de découvrir les interprétations du premier prélude en do majeur du second livre du Clavier bien Tempéré par S. Richter ou G. Gould dont la compréhension du texte vient en droite ligne d'une culture purement pianistique enseignée au dix-neuvième siècle.
Je vous invite instamment à réécouter les interprétations de S. Richter et G. Gould, deux monstres sacrés, deux références incontestables dans l'exécution du Clavier bien Tempéré.
Tous deux rendent cette musique avec un conservatisme tout mesuré, digne d'un métronome. Ils n'entrent pas dans le texte qu'ils transforment en un exercice de solfège appliqué. Malgré tout le respect que l'on doit à ces deux génies du piano il faut bien admettre et ne pas craindre de dire qu'une telle compréhension de ce prélude engendre l'ennui le plus profond.