Okay a écrit :
Cependant je suis très circonspect sur l'idée de distinguer le rôle de l'accent du bas de celui du haut.
En fait je crois qu'au fond de moi, je n'aime pas trop cette étude :-O. Ou plutôt pour être honnête, je n'ai jamais réussi à me l'approprier! Je n'ai jamais vraiment su quoi faire de ces accents. Si j'essaye de marquer très fortement les basses et rien en haut, je trouve ça ridiculement dramatique, si je marque également haut et bas je trouve que ça fait trop exercice métronomique... Je pense que les fois où je l'ai le mieux joué c'était en ne marquant pratiquement rien, et en laissant faire le piano! Finalement, accents ou pas, c'est un peu écrit pour que ça sonne bien... Inutile de trop en rajouter en somme...
Mais ça c'est venu sur le tard... Plus jeune et plus fougueux, j'ai longtemps privilégié une interprétation à la Pete Townshend
@ Bluephoenix Tu posais une fausse question et tu répondais toi-même, par contre tu as complètement sorti la citation d'Okay de son contexte, c'était sa réponse à quelqu'un qui suggerait les etudes même pour les pianistes d'un niveau encore faible.
Bon, pas de combats / fin des combats, comme le jour férié, en ce qui me concerne.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
J'avoue que les études sont parmi ce que j'apprécie le moins chez Chopin (j'ai du mal avec la grande partie des mazurkas aussi ) mais j'adore les nos. 1 et 7 d'op. 25 et je peux bien comprendre l'excitation que ce no. 12 suscite. Mais je supporte aussi mal les sacralisations que les interdictions, et dans le cas des études de Chopin comme j'ai essayé d'expliquer, les PMistes aiment faire LES DEUX.
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Lee a écrit :J'avoue que les études sont parmi ce que j'apprécie le moins chez Chopin (j'ai du mal avec la grande partie des mazurkas aussi ) mais j'adore les nos. 1 et 7 d'op. 25 et je peux bien comprendre l'excitation que ce no. 12 suscite. Mais je supporte aussi mal les sacralisations que les interdictions, et dans le cas des études de Chopin comme j'ai essayé d'expliquer, les PMistes aiment faire LES DEUX.
Tu as parfaitement le droit de le dire!
Si toutes les Etudes de Chopin me fascinent , et pas seulement par la virtuosité qu'elles exigent, si j'adore en général les mazurkas par leur côté fantasque et imprévisible ( des "canons sous les fleurs") , et la quasi totalité des œuvres de Chopin, oserai-je le dire...les Nocturnes me rasent un chouïa Enfin je les aime moins que tout le reste, et je n'ai même pas envie de les jouer, alors qu'ils sont plus abordables
Arabesque44 a écrit :j'adore en général les mazurkas par leur côté fantasque et imprévisible ( des "canons sous les fleurs")
Je suis perplexe par mon imperméabilité quand même, j'attribue au fait qu'elles sont très polonaises et que c'est une base culturelle qui me manque. (Pour les études, il n'y a pas de mystère, c'est souvent la virtuosité gratuite qui sonne à mes oreilles.)
“Wrong doesn't become right just because it's accepted by a majority.” - Booker Washington
Lee a écrit :J'avoue que les études sont parmi ce que j'apprécie le moins chez Chopin (j'ai du mal avec la grande partie des mazurkas aussi ) mais j'adore les nos. 1 et 7 d'op. 25 et je peux bien comprendre l'excitation que ce no. 12 suscite. Mais je supporte aussi mal les sacralisations que les interdictions, et dans le cas des études de Chopin comme j'ai essayé d'expliquer, les PMistes aiment faire LES DEUX.
Arabesque44 a écrit :
Lee a écrit :J'avoue que les études sont parmi ce que j'apprécie le moins chez Chopin (j'ai du mal avec la grande partie des mazurkas aussi ) mais j'adore les nos. 1 et 7 d'op. 25 et je peux bien comprendre l'excitation que ce no. 12 suscite. Mais je supporte aussi mal les sacralisations que les interdictions, et dans le cas des études de Chopin comme j'ai essayé d'expliquer, les PMistes aiment faire LES DEUX.
Tu as parfaitement le droit de le dire!
Si toutes les Etudes de Chopin me fascinent , et pas seulement par la virtuosité qu'elles exigent, si j'adore en général les mazurkas par leur côté fantasque et imprévisible ( des "canons sous les fleurs") , et la quasi totalité des œuvres de Chopin, oserai-je le dire...les Nocturnes me rasent un chouïa Enfin je les aime moins que tout le reste, et je n'ai même pas envie de les jouer, alors qu'ils sont plus abordables
Si je fais un bilan/analyse de mes 20 ans de fréquentation de la musique du grand Frédéric, je dirais qu'à partir du moment où on aime certaines de ces oeuvres, les autres...on ne les aime pas encore!
A de rares exceptions près, son oeuvre est d'une constance remarquable dans la qualité et l'inspiration.
Personnellement il m'a fallu plus de 15 ans pour vraiment rentrer dans l'univers des mazurkas et maintenant je les aime énormément. Idem pour les polonaises, les impromptus, certains nocturnes. A un moment, pour une raison ou pour une autre, on est plus réceptif (ou réceptif différemment...) et la rencontre devient possible, on s'approche un peu et on entend quelque chose qui nous avait échappé. Damned, depuis tout ce temps, en fait il était là!
Du coup j'envie vraiment votre potentiel de découverte!
Lee a écrit :(Pour les études, il n'y a pas de mystère, c'est souvent la virtuosité gratuite qui sonne à mes oreilles.)
D'accord avec toi sur les Etudes de manière générale, exception faite de celles de Chopin où je trouve qu'il n'y a justement aucune trace de virtuosité gratuite malgré son jeune âge lorsqu' il les a composées (et où il était de coutume de se focaliser sur la virtuosité pure (Listz, Schumann...))
En réponse à un autre post plus haut les nocturnes sont loin d'être des pièces aisées à jouer ça demande un long travail en profondeur de technique au service de la musicalité pour arriver à en faire quelque chose de correct c'est très ingrat je trouve et pour ma part je ne m'y suis pas encore risqué. A mon sens les valses sont les pièces les plus accessibles.