Tout est dans le titre. Pour moi, pas tout à fait...encore...

Merci.
MonaMona a écrit :C'est une question qui prête à confusion..... tu évoques le trac du pianiste face à une prestation en public ou celui des Messieurs face à..... une prestation en privée ????
Moi non mais Richter ou Michelangeli très souvent, cherchez l'erreurLee a écrit :Bonjour,
Tout est dans le titre. Pour moi, pas tout à fait...encore...![]()
Merci.
Cornegidouille !!! Je ne suis donc point une artiste !!!!mieuvotar a écrit :Rhôôô, Mona !!! On est censé être nus, pardon, mûs par des considérations autrement plus célestes et ethérées sur ce forum qui nous rassemble, nous autres artistes détachés des bassesses charnelles de ce monde impur...![]()
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Tout est dit!Maintenant, c'est pour moi un travail qu'il faut refaire à chaque fois, ce n'est pas acquis, et suivant l'instrument, le stress et la façon de l'envisager est différent, mais à chaque fois je mets en place la prévisualisation. Il va sans dire qu'il faut aussi connaître parfaitement sa pièce, et que si possible, il ne doit pas y rester de point faible (enfin, là c'est surtout pour l'examen, pour le gentil public tolérantencore, ça va, mais une pièce qui n'est pas maîtrisée est un facteur de stress aggravant
Arabesque44 a écrit : - morceau su par cœur et si possible depuis plusieurs semaines (pas de "par cœur " tout frais) et un vrai par cœur en profondeur ( au point d'être capable d'écrire la partition, pas seulement la mémoire kinesthésique). Si le morceau est lent et très polyphonique ce n'est pas du gâteau même s'il ne fait que 2 pages
On ne la retient plus...Yapluka a écrit :MonaMona a écrit :C'est une question qui prête à confusion..... tu évoques le trac du pianiste face à une prestation en public ou celui des Messieurs face à..... une prestation en privée ????!!
Lee, c'est vrai que le niveau du morceau par rapport à notre propre niveau, c'est un gros paramètre.Lee a écrit :Merci beaucoup pour vos réponses, ça aide de vous lire...et ça me confirme que je ne suis pas prête.
Excellentes questions!sylvie piano a écrit :Une question: qu'est-ce qui pousse ainsi le pianiste à se "mettre en danger "?
Combien ont du plaisir à jouer " pendant "?
C'est en général plutôt la sensation d'avoir réussi une épreuve qui donne une sensation positive " après ".
Nul n'est contraint, et pourtant il se place dans une situation périlleuse. Plus ou moins périlleuse en fonction de sa préparation, de son vécu.
Partager cette épreuve est certainement un moteur, et le bien-être ensemble en dehors du clavier également.
Qui a réellement du plaisir au moment où il joue ?
Vraiment du plaisir, pas du non-stress.
Sur une classe d'une vingtaine d'élèves, il peut y en avoir un. Et pas toujours.
Le plaisir est souvent simplement de " ne pas se dégonfler ".
Dur dur.....
Merci Wandarnok, oui je suis même hors la limite.Wandarnok a écrit :Si tu es à la limite avec le morceau que tu as choisi pour samedi, c'est normal que tu stresses.
J'avais déjà pensé à ces questions pendant un bon moment, parce que avec ma reprise j'ai imaginé jouer pour seulement moi. C'est encore plus compliqué que ce que vous décrivez, ou je suis allée plus loin dans un idéel. Je ne pense pas que je jouerai jamais devant un public des inconnus, à quoi bon pour moi, qui n'ai aucune envie de voir "ce que ça vaut" comme quelques pianistes de concours ont dit ou la réponse de Juanito semble à dire.sylvie piano a écrit :Une question: qu'est-ce qui pousse ainsi le pianiste à se "mettre en danger "?
Combien ont du plaisir à jouer " pendant "?
C'est en général plutôt la sensation d'avoir réussi une épreuve qui donne une sensation positive " après ".
Nul n'est contraint, et pourtant il se place dans une situation périlleuse. Plus ou moins périlleuse en fonction de sa préparation, de son vécu.
Partager cette épreuve est certainement un moteur, et le bien-être ensemble en dehors du clavier également.
Qui a réellement du plaisir au moment où il joue ?
Vraiment du plaisir, pas du non-stress.
Sur une classe d'une vingtaine d'élèves, il peut y en avoir un. Et pas toujours.
Le plaisir est souvent simplement de " ne pas se dégonfler ".
Dur dur.....
Héhé: ça c'est peut-etre la situation à l'heure actuelle, mais un jour tu vas jouer et t'apercevoir que ça fait avant tout plaisir aux autres, pas seulement à toi. Pas seulement pour leur montrer où tu en es, ou pour des histoires de justification d'investissement (temporel et affectif). Mais il faut bien se rendre compte que jouer devant les autres, c'est un vrai cadeau qu'on fait! Allez voir un concert même entre amis, c'est quand même mieux que de passer une soirée devant sa télé! Après c'est la spirale infernale, où a la fois tu te fais plaisir, tu progresses très vite car tu étudies des morceaux avec l'optique de le jouer en concert (pas concours, je parle vraiment de concert amateur, qu'on organise chez soi ou dans une MJC grand max!) et en plus tu fais plaisir a tes amis, et en retour tu reçois cette joie et c'est vraiment génial. Après c'est sûr on s'expose, il y aura toujours des critiques, mais rarement de la part d'autres musiciens, qui savent ce que c'est que l'engagement à jouer. Ou alors ces critiques seront très constructives (mais pourquoi as-tu démarré ton concert par du bach, bon sang!!Lee a écrit : J'avais déjà pensé à ces questions pendant un bon moment, parce que avec ma reprise j'ai imaginé jouer pour seulement moi. C'est encore plus compliqué que ce que vous décrivez, ou je suis allée plus loin dans un idéel. Je ne pense pas que je jouerai jamais devant un public des inconnus, à quoi bon pour moi, qui n'ai aucune envie de voir "ce que ça vaut" comme quelques pianistes de concours ont dit ou la réponse de Juanito semble à dire.