les Variations Diabelli
les Variations Diabelli
et vous ?
Re: les Variations Diabelli
Thème pénible donné par un frimeur à un sourd.
ouf c'est fini.
Des accords et des désaccords pour commencer,
un peu en dessous, ou au dessus.
Semblant pour voir,
cadrer même trop,
tâter pour voir si c'est dedans.
Fausse dissonance,
désinences.
Encore et encore,
Etre sûr, encore plus.
C'est fait.
Envolée de gouttes de tout poil
jeu drôles
réponses sans rôles
Valse lente de sourires et de minables défis
M'entends tu quand je parle par en dessous ?
Viens prends mon bras
Taisons nous enfin
Entend tu les gouttes ?
Oui, j'ai la voix sourde un peu quand je te réponds
Valsons encore confus.
Gigue non surveillée
droits par nous seuls
à toi
oui à toi
à toi
à toi
à toi
attrape
regarde j'essaie par le bas
oui
par le haut
à toi essaies en bas
tentons
Tentons une cadence
Le grave et l'aigu
change demain
essaies là c'est drole
essaies ça et envoles toi
je fais le...
on recommence
arrête j'en peux plus
je peux plus repirer je rigole trop
puis joie longue sans rires
allez en bas maintenant
quatre mains qui se répondent
cavalcades et envolées
pas de lyrisme
nous rions du lyrisme.
mais reprends moi
assures moi
je commence
prends la suite
plus sourdement
un ensemble
on le refait pour redescendre
joueurs qui courrent, joues douces.
Entends-tu ce qui arrive
un peu trop roulé, un peu trop rond ?
Je depouille mes notes et finit par les trouver
- grondement car enfin on ne cherche pas toujours dans le beau -
et puis elles arrivent plus assurées
elles sont là.
j'ai trouvé
rejouissance
joie de la justesse quand elle est évidence
je recommence mais là ça ne sert à rien
ce sont bien les bonnes
je reprends d'un ton faux et en rigole
(je t'aime maurizio)
échelle acidulée.
j'éprouve alors j'éprouve
de haut en bas
de droite à gauche
le clavier tremble mais tient
je reprend j'en frappe les bords
c'est là...
course à perdre haleine,
ramasser les notes égarées
retrouver leur sens
deux fois
deux fois différentes
à peine,
litotes , il en faut pour supporter
refrain premier
mise en forme
je ramasse mes sons en remontant
ils se rangent tout seuls
je peux les retourner, les secouer
ils sont là, justes
encore
ce serait donc maintenant ?
bruit puis
balançoires
de moi à moi
de l'un à l'autre
profonds
deux accords lourds
deux notes legeres en retour
oui ils arrivent à se répondre.
sur un autre ton pour voir ?
peite remontées.
oui cela marche aussi
j'essaie plus rude
ça marche
je te suis alors.
repos dans un autre temps
je ne porte plus mes notes
et elles vivent quand même
elles ont trouvé leur route
je les rejoins, les croise, les appuie parfois.
elles sont la
autonomes.
enfin la double voie,
sans qu'on se confonde.
je ne les tiens plus.
elles sont grandes maintenant.
majestée.
la douceur les prendra comme elle m'a prise
elles tiennent tout
le faux, le juste, elles tiennent tout et s'ordonnent.
reposons nous ensemble après cette course.
je n'aime pas celle là
c'est celle qu'on fait en trop
elle est longue.
mais comment trouver les contours sans frôler parfois.
l'épreuve de l'ordre maintenant
Est ce que cela tient dans une société qui courre des notes rangées ?
on dirait que oui mais là aussi c'est long.
enfin seuls.
le marteau rigole puis se fait doux.
refrain, il faut bien évacuer la ville.
et sans le chercher retrouver l'essentiel.
recherche precise qui se lache quant l'emotion revient
cavalcades, pauses, cavalcades, ou étais-tu ma joie, pendant l'ordre ?
ah tu es là.
essuyages des plumes, pareil encore.
j'eppoussète, je traque, je déloge l'ordre
pour que la grace revienne.
grand travail,
nue enfin.
intensité, fébrilité
je m'ébroue pour que surgisse
des profondeurs,
comme quelques notes d'un requiem forcé universel
enterrer alors les instant passés
pour que d'autres viennent
sans peine majeure.
pleine et disponible après.
désordres salvateurs et rapides
lacher, recompter, lacher enfin
encore un peu
encore
tout se mélange
accords qui se trouvent
cote à cote
puis en face
cote à cote
puis en face
retrouvons nous
tu es là ?
oui
là?
oui
et là ? oui
et toi ? par là ? et là?
et de la , la , la ?
oui.
(censuré)
égaux avec un peu plus de ta force, un peu plus de ma légereté.viens.
assoupissons nous
fugue
berceuse à deux voies
caresses qui endorment.
encore un autre son
qui arrive d'un autre temps
tous se retrouvent.
le temps - seul - s'arrête.
nous vaporeux et bien là.
emportés ensembles, le grave, l'envolée.
ensemble et pluriels.
tu m'entends
oui oui oui
et là
oui oui oui
moi aussi
- j'aimerai que tu me sache
- je ne peux pas te savoir, c'est pour ça que je peux t'aimer. je te vois.
- je sais (ravie)
blague
bataille d'eau.
rires et soupirs
encore
bon qu'est ce qu'on fait maintenant
on y va.
vas y
vas y
j'y vais
j'y vais
tu entends
oui.
retour sur l'un
l'autre aussi
je m'entends
et toi tu t'entends?
oui
je crois
laissons nous
à tout à l'heure.
à tout à l'heure.
on se racontera ou pas
nous nous entendrons.
à tout à l'heure.
chemin
chemin
mon chemin d'aujourd'hui est lourd. terre noire.
(demain je te demanderais si cela t'es déjà arrivé).
et un autre demain je rirais aussi
je suis là. avec moi.
ensemble aussi.
je marche, me parle
un temps
puis reviens au monde.
salut
salut
(dévaler la colline)
(rouler les galets polis entre nos mains)
arpenter
terre.
terre, retour
le temps repart
esquisses aux lèvres
fin en accord fort léger
suspendu
(on) air./
ouf c'est fini.
Des accords et des désaccords pour commencer,
un peu en dessous, ou au dessus.
Semblant pour voir,
cadrer même trop,
tâter pour voir si c'est dedans.
Fausse dissonance,
désinences.
Encore et encore,
Etre sûr, encore plus.
C'est fait.
Envolée de gouttes de tout poil
jeu drôles
réponses sans rôles
Valse lente de sourires et de minables défis
M'entends tu quand je parle par en dessous ?
Viens prends mon bras
Taisons nous enfin
Entend tu les gouttes ?
Oui, j'ai la voix sourde un peu quand je te réponds
Valsons encore confus.
Gigue non surveillée
droits par nous seuls
à toi
oui à toi
à toi
à toi
à toi
attrape
regarde j'essaie par le bas
oui
par le haut
à toi essaies en bas
tentons
Tentons une cadence
Le grave et l'aigu
change demain
essaies là c'est drole
essaies ça et envoles toi
je fais le...
on recommence
arrête j'en peux plus
je peux plus repirer je rigole trop
puis joie longue sans rires
allez en bas maintenant
quatre mains qui se répondent
cavalcades et envolées
pas de lyrisme
nous rions du lyrisme.
mais reprends moi
assures moi
je commence
prends la suite
plus sourdement
un ensemble
on le refait pour redescendre
joueurs qui courrent, joues douces.
Entends-tu ce qui arrive
un peu trop roulé, un peu trop rond ?
Je depouille mes notes et finit par les trouver
- grondement car enfin on ne cherche pas toujours dans le beau -
et puis elles arrivent plus assurées
elles sont là.
j'ai trouvé
rejouissance
joie de la justesse quand elle est évidence
je recommence mais là ça ne sert à rien
ce sont bien les bonnes
je reprends d'un ton faux et en rigole
(je t'aime maurizio)
échelle acidulée.
j'éprouve alors j'éprouve
de haut en bas
de droite à gauche
le clavier tremble mais tient
je reprend j'en frappe les bords
c'est là...
course à perdre haleine,
ramasser les notes égarées
retrouver leur sens
deux fois
deux fois différentes
à peine,
litotes , il en faut pour supporter
refrain premier
mise en forme
je ramasse mes sons en remontant
ils se rangent tout seuls
je peux les retourner, les secouer
ils sont là, justes
encore
ce serait donc maintenant ?
bruit puis
balançoires
de moi à moi
de l'un à l'autre
profonds
deux accords lourds
deux notes legeres en retour
oui ils arrivent à se répondre.
sur un autre ton pour voir ?
peite remontées.
oui cela marche aussi
j'essaie plus rude
ça marche
je te suis alors.
repos dans un autre temps
je ne porte plus mes notes
et elles vivent quand même
elles ont trouvé leur route
je les rejoins, les croise, les appuie parfois.
elles sont la
autonomes.
enfin la double voie,
sans qu'on se confonde.
je ne les tiens plus.
elles sont grandes maintenant.
majestée.
la douceur les prendra comme elle m'a prise
elles tiennent tout
le faux, le juste, elles tiennent tout et s'ordonnent.
reposons nous ensemble après cette course.
je n'aime pas celle là
c'est celle qu'on fait en trop
elle est longue.
mais comment trouver les contours sans frôler parfois.
l'épreuve de l'ordre maintenant
Est ce que cela tient dans une société qui courre des notes rangées ?
on dirait que oui mais là aussi c'est long.
enfin seuls.
le marteau rigole puis se fait doux.
refrain, il faut bien évacuer la ville.
et sans le chercher retrouver l'essentiel.
recherche precise qui se lache quant l'emotion revient
cavalcades, pauses, cavalcades, ou étais-tu ma joie, pendant l'ordre ?
ah tu es là.
essuyages des plumes, pareil encore.
j'eppoussète, je traque, je déloge l'ordre
pour que la grace revienne.
grand travail,
nue enfin.
intensité, fébrilité
je m'ébroue pour que surgisse
des profondeurs,
comme quelques notes d'un requiem forcé universel
enterrer alors les instant passés
pour que d'autres viennent
sans peine majeure.
pleine et disponible après.
désordres salvateurs et rapides
lacher, recompter, lacher enfin
encore un peu
encore
tout se mélange
accords qui se trouvent
cote à cote
puis en face
cote à cote
puis en face
retrouvons nous
tu es là ?
oui
là?
oui
et là ? oui
et toi ? par là ? et là?
et de la , la , la ?
oui.
(censuré)
égaux avec un peu plus de ta force, un peu plus de ma légereté.viens.
assoupissons nous
fugue
berceuse à deux voies
caresses qui endorment.
encore un autre son
qui arrive d'un autre temps
tous se retrouvent.
le temps - seul - s'arrête.
nous vaporeux et bien là.
emportés ensembles, le grave, l'envolée.
ensemble et pluriels.
tu m'entends
oui oui oui
et là
oui oui oui
moi aussi
- j'aimerai que tu me sache
- je ne peux pas te savoir, c'est pour ça que je peux t'aimer. je te vois.
- je sais (ravie)
blague
bataille d'eau.
rires et soupirs
encore
bon qu'est ce qu'on fait maintenant
on y va.
vas y
vas y
j'y vais
j'y vais
tu entends
oui.
retour sur l'un
l'autre aussi
je m'entends
et toi tu t'entends?
oui
je crois
laissons nous
à tout à l'heure.
à tout à l'heure.
on se racontera ou pas
nous nous entendrons.
à tout à l'heure.
chemin
chemin
mon chemin d'aujourd'hui est lourd. terre noire.
(demain je te demanderais si cela t'es déjà arrivé).
et un autre demain je rirais aussi
je suis là. avec moi.
ensemble aussi.
je marche, me parle
un temps
puis reviens au monde.
salut
salut
(dévaler la colline)
(rouler les galets polis entre nos mains)
arpenter
terre.
terre, retour
le temps repart
esquisses aux lèvres
fin en accord fort léger
suspendu
(on) air./
Re: les Variations Diabelli
je ne les ai jamais entendues : )
avec les tartines dimanche
merci
avec les tartines dimanche
merci
Re: les Variations Diabelli
Texte qui donne envie de réécouter les Diabelli, en tout cas!
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- Messages : 7798
- Enregistré le : jeu. 25 juin, 2015 17:44
- Mon piano : Yamaha GA1
- Localisation : Oise
Re: les Variations Diabelli
Ce n'est pas l'oeuvre majeure pour le piano mais j'ai écouté par curiosité la première partie hier en suivant la partition sur IMSLPcrassula a écrit :je ne les ai jamais entendues : )
avec les tartines dimanche
merci